Galeano “Le football, ombre et lumière”

By | January 22, 2019

Le Football, ombre et lumière d’Eduardo Galeano, est l’un des livres les plus encensés par la critique jamais écrits sur le football. La forme et le contenu sont particulièrement uniques : plutôt que de proposer aux lecteurs une suite de noms, de chiffres et de dates, Galeano leur offre 150 vignettes qui abordent des aspects différents du football. L’auteur raconte ainsi l’histoire du foot au travers de courts essais sur des sujets aussi variés que « Le but », « le football créole » et « une industrie d’exportation ». Ces essais sous forme de fragments sont néanmoins des récits de l’histoire du foot tels que Galeano les a vus et vécus, comme il le rappelle dans « Confession de l’auteur ». C’est donc les moments les plus importants à ses yeux qu’il partage avec les lecteurs.

Vous pouvez lire une critique du livre sur le site du journal français Libération, écrite en 1998, ainsi qu’un hommage paru sur le site « Les cahiers du football » juste après la mort de l’auteur en avril 2015.

Au fil de votre lecture, je vous encourage à chercher des vidéos de certains des buts ou incidents mentionnés dans le texte. Voici quelques messages en anglais postés sur le blog, qui proposent des vidéos de certains des buts commentés par Galeano lui-même.

Pendant votre lecture de la première moitié du livre de Galeano pour le cours de Soccer Politics de cette semaine, choisissez votre vignette préférée et rédigez un commentaire dans lequel vous analysez son style et sa structure. Qu’est-ce qui rend ce court essai particulièrement instructif, drôle ou touchant ? De quelle façon vous permet-il de poser un autre regard sur le football ?

15 thoughts on “Galeano “Le football, ombre et lumière”

  1. Ethan Ready

    Ma vignette préférée c’est “le football creole”. Dans mes autres classes d’histoire, j’ai étudié un peu l’histoire du creole et je le trouve fascinant. J’aime comment ce chapitre décrit la culture universel de football et que tout le monde peut le jouer. L’accessibilité c’est l’aspect le plus important de football, et c’est ce qui le donne sa magique. Il y a beaucoup de joueurs et fanatiques de classe moyenne ou faible revenu. Un de mes citations préférées c’est “If it’s not accessible to the poor, it’s neither radical nor revolutionary.”(S’il n’est pas accessible aux pauvres, il n’est ni radical ni révolutionnaire). Le football est révolutionnaire parce qu’il y tout sorts de joueurs du monde. J’aime comment Galeano parle du langue commun du football. Le semestre dernier, j’ai travaillé avec des enfants réfugiés, et je pouvais jouer au foot avec eux meme quand je ne pouvais pas communiquer autrement. Ce n’est pas ma seule experience comme cela.

    Je reconnais qu’il y a beaucoup d’exclusions en football. Il est beaucoup plus difficiles pour les filles et les femmes de le jouer et de gagner une vie en le jouant. Les academies européens pour le foot, comme l’académie célèbre de l’équipe nationale française, donnent beaucoup d’avantages à ces joueurs. Mais, comme Galeano dit, “C’est les pauvres qui l’enrichissaient.”

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  2. Juliana C

    Je pense que c’est absolument merveilleux de voir comment Galeano apporte autant de métaphores pour discuter les différents éléments du jeu de foot ainsi que sa riche histoire. On peut voir qu’il est vraiment passionné par le sport, puisqu’il décrit chaque but historique avec passion, précision et souci du détail. Un des mes moments favoris c’est quand il décrit l’arbitre comme un tyran ou un « dictateur qui exécute son pouvoir absolu avec des gestes d’opéra. » Comme Professeur Dubois en a discuté mardi, Galeano utilise des métaphores comme ça pour comparer l’aspect artistique et performatif du foot avec le théâtre.

    À la page 61, Galeano parle de la victoire du Brésil en 1919 contre l’Uruguay à la Coupe d’Amérique du Sud. Dans cette petite vignette, il introduit le concept de la façon « brésilienne » de jouer au foot. Étant moi-même brésilien, j’apprécie énormément toutes les vignettes dans lesquelles il parle des particularités du football brésilien (comment nous avons plusieurs argot et surnoms amusants pour le ballon de foot) et aussi des victoires historiques que nous avons remportées (en particulier celles contre l’Argentine). Cette vignette spécifique a attiré mon attention surtout à cause de la dernière phrase, où il dit :

    Le football brésilien vraiment brésilien n’a pas d’angles droits, tout comme n’en on pas les montagnes de Rio ni les bâtiments d’Oscar Niemeyer.

    J’adore cette métaphore car elle me touche vraiment. La façon brésilienne de jouer au foot est très fluide et performative et ressemble presque à une danse, où les mouvements sont plus beaux que pragmatiques. Sa comparaison de cette façon de jouer avec la géographie de Rio est très touchante et l’une des raisons pour lesquelles Galeano est l’un de mes écrivains préférés. Il compare également cette façon de jouer aux bâtiments d’Oscar Niemeyer, le plus célèbre architecte brésilien et l’un des plus célèbres au monde. Tout comme le football brésilien, ses bâtiments n’ont ni angles droits, ni formes conventionnelles. C’est une question d’art et de beauté, exactement comme notre football.

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  3. Anna Egas

    J’ai aimé beaucoup cette première partie de l’œuvre de Galeano. C’est impressionnant comment il a pu raconter l’histoire du football (qui est un sport universel) dès ses propres souvenirs et réflexions. La structure du livre lui-même reflet la façon dont le football est un mélange des expériences et des histoires individuelles et collectives. En particulier, j’ai apprécié les descriptions des Coupes du Monde. Galeano commence ces essais avec des petits paragraphes sur le contexte politique, économique, et sociale. Il fait référence aux évènements de tout le monde, y compris la sortie des films à Hollywood et les deux guerres mondiales. J’ai noté qu’il fait attention aux révolutions gauchistes à Cuba et Nicaragua, ce qui montre ses opinions politiques. C’est-à-dire que même ces descriptions apparemment objectives du texte sont liées à la vie de l’écrivain. Le football est vraiment une expérience très personnelle.

    Sans doute, ma vignette préférée est « Barbosa. » Dans cet essai, Galeano raconte l’histoire du gardien brésilien Moacyr Barbosa qui est devenu un des individus le plus tristement célèbres du football de sa patrie. Selon beaucoup des brésiliens, Barbosa est le coupable du « Maracanazo » de la Coupe du Monde en 1950, quand le Brésil a perdu contre l’Uruguay. Cet essai nous montre comment un instant a pu changer la vie du joueur. Galeano nous dit que Barbosa était « le meilleur gardien de son pays, avec des jambes qui étaient des ressorts », mais toutes les réussites de sa carrière ont disparu de la mémoire de ses compatriotes à cause d’une faute. Le moment le plus touchant de cet essai est la citation de Barbosa lui-même : « Au Brésil, la peine maximum pour un crime est de trente ans de prison. Cela fait quarante-trois ans que je paye pour un crime que je n’ai pas commis ». Cette citation montre comment le Mondial de 1950 est enracinée dans la mémoire collective des générations de brésiliens.

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  4. Anna Egas

    J’ai aimé beaucoup cette première partie de l’œuvre de Galeano. C’est impressionnant comment il a pu raconter l’histoire du football (qui est un sport universel) dès ses propres souvenirs et réflexions. La structure du livre lui-même reflet la façon dont le football est un mélange des expériences et des histoires individuelles et collectives. En particulier, j’ai apprécié les descriptions des Coupes du Monde. Galeano commence ces essais avec des petits paragraphes sur le contexte politique, économique, et sociale. Il fait référence aux évènements de tout le monde, y compris la sortie des films à Hollywood et les deux guerres mondiales. J’ai noté qu’il fait attention aux révolutions gauchistes à Cuba et Nicaragua, ce qui montre ses opinions politiques. C’est-à-dire que même ces descriptions apparemment objectives du texte sont liées à la vie de l’écrivain. Le football est vraiment une expérience très personnelle.

    Sans doute, ma vignette préférée est « Barbosa. » Dans cet essai, Galeano raconte l’histoire du gardien brésilien Moacyr Barbosa qui est devenu un des individus le plus tristement célèbres du football de sa patrie. Selon beaucoup des brésiliens, Barbosa est le coupable du « Maracanazo » de la Coupe du Monde en 1950, quand le Brésil a perdu contre l’Uruguay. Cet essai nous montre comment un instant a pu changer la vie du joueur. Galeano nous dit que Barbosa était « le meilleur gardien de son pays, avec des jambes qui étaient des ressorts », mais toutes les réussites de sa carrière ont disparu de la mémoire de ses compatriotes à cause d’une faute. Le moment le plus touchant de cet essai est la citation de Barbosa lui-même : « Au Brésil, la peine maximum pour un crime est de trente ans de prison. Cela fait quarante-trois ans que je paye pour un crime que je n’ai pas commis ». Cette citation montre comment le Mondial de 1950 est enracinée dans la mémoire collective des générations de brésiliens.

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  5. Ilke Arkan

    Comme quelqu’un qui a habité en Allemagne pendant dix ans, j’ai trouvé la vignette Seeler (page 153) très drôle. Le stéréotype de « la pinte de bière mousseuse a la main » aussi que l’importance que Seeler avait pour Hamburger SV sont sans doute vrais. Les Allemands ne sont pas connus pour être « des hooligans », mais sont tout aussi fidèles que les autres pays européens à leurs clubs de football locaux. Même si je ne suis pas fan de Hamburger SV, je sais qu’il est considéré comme un des plus grands joueurs de l’histoire du football allemand, donc j’apprécie aussi les métaphores qui décrivent son façon de jouer, le comparant une puce, un lièvre et même un taureau. La description comique du comportement d’Uwe contrasté avec son importance en tant que joueur pour son club mais également pour l’Allemagne. Parfois, même si la description est courte, on a l’impression que Uwe est ridiculisé, mais comme cela se mélange au fait qu’il soit vénéré, cela se présente comme une description honnête et presque légère de l’ancien joueur.
    Les deux dernières lignes de la vignette montrent à quel point la culture allemande est étroitement liée et donc l’identité est liée au football. Cela montre donc l’importance de représenter son propre pays au football et montre à quel point le football, l’identité et la politique peuvent être si étroitement liés.
    Il est également intéressant de noter que le petit-fils de Seeler joue maintenant pour l’équipe nationale U21 d’Allemagne, montrant un talent transcendant et consolidant les capacités et l’héritage d’Uwe en Allemagne.

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  6. Marc Jabbour

    Une de me vignettes préférés est celle du but de Zizinho pendant la Mondial 1950 dans un match entre la Yugoslavie et le Brésil. Il a marqué un but bis incroyable que l’arbitre a ensuite annulé. Ceci évoque le fait qu’en 1950 aucune bonne technologie de replay et des règles moins bien rédigées, le jeu était très different car un but qui aurait du etre accordé a été annulé.

    Ce que j’aime beaucoup à propos de ce passage c’est que un joueur comme Zizinho n’a pas été découragé par le fait qu’il a marqué un but incroyable qui a été annulé, mais au contraire, il a continué à jouer et il est parvenu à marquer un but identique qui a fini par convaincre l’arbitre que ce genre de but devrait compter. Cette petite évolution du point de vue de l’arbitre pendant un seul match peut être symbolique de l’évolution du sport à travers les décennies. Ceci nous rappelle qu’en comparant les Pélé et les Maradonas aux Ronaldinho et Lionel Messi, il faut prendre en compte que ces joueurs jouaient des jeux très different et ils ont tous pu avoir une influence dans cette evolution du jeu.

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  7. Annabelle Vandenheste

    Vignette : Le Mondial 1934 (p. 83)

    Dans son livre Le Football, ombre et lumière, Eduardo Galeano évoque les aspects principaux qui rendent le foot si fascinant et magique, mais aussi la misère que subissent les joueurs, le racisme, la corruption et la politisation de l’industrie. Généralement, j’ai beaucoup aimé le contenu du livre ainsi que le style d’écriture de Galeano. Ce dernier nous présente les différentes facettes du foot sous la forme d’une centaine de courtes nouvelles qui prennent souvent un aspect poétique grâce à la belle plume de l’auteur.

    L’une de mes vignettes préférées, intitulée « Le Mondial 1934 », dénonce le pouvoir politique du foot qui peut s’avérer très dangereux dans les mauvaises mains. Ce texte commence par expliquer le contexte politique mondiale lors de la coupe du monde de 1934. Comme le montre l’auteur, pendant cette période d’entre deux guerres, le monde était dans une situation politique délicate, fragile et extrêmement compliquée. Ainsi, Galeano nous donne des exemples d’instabilité politique en touchant sur la dispute de pétrole entre la Bolivie et le Paraguay, la révolution à Nicaragua dirigé par Sandino, la révolution maoïste chinoise, la montée d’antisémitisme et de racisme sous Hitler en Allemagne, aussi bien que le fascisme sous Mussolini en Italie. Le style de plume de ce passage est particulièrement captivant puisque l’auteur commence par décrire des faits divers presque anodin tels que le rôle de Johnny Weismuller dans Tarzan, puis son ton s’aggrave de petit à petit pour parler d’évènements plus sérieux, cruels et inhumains. Par ailleurs, l’utilisation d’une telle série de références sans rentrer dans les détails des faits tout en utilisant des tournures de phrases puissantes comme « se vidaient de leur sang à se disputer » crée un sentiment de mystère qui laisse la place aux lecteurs de remplir les trous avec leurs propres connaissances et imagination.

    Galeano conclut cette succession d’occurrences perturbantes avec le triomphe de l’équipe italienne dans la coupe du monde. J’ai aimé la façon dont il nous explique que l’Italie a gagné avec la phrase « en Italie Mussolini inaugurait le deuxième Championnat du monde de football». Il fait allusion à la victoire de l’équipe mais place le foot en arrière-plan derrière Mussolini qui devient le centre d’attention. Avec cette phrase, Galeano ouvre la voie à une discussion sur la relation entre le foot et la politique. L’auteur élève également cette victoire de foot au même niveau d’importance que la montée de nazisme en Allemagne en plaçant ces deux informations dans la même phrase.

    Dans le second paragraphe on comprend rapidement le maniement politique et l’emploi de ce triomphe comme outil de propagande et bourrage de crâne. C’est ainsi que les « affiches du championnat montraient un Hercule faisant le salut fasciste, avec un ballon à ses pieds ». Je trouve cette phrase notamment intéressante d’une part à cause de l’association entre les joueurs de foot italiens, un dieu romain et le fascisme. D’autre part, en plaçant « les affiches » comme sujet de la phrase, Galeano témoigne indirectement de l’état caché de cette dictature qui se dissimule derrière ces derniers. L’auteur conclut cette nouvelle avec « Mussolini assista à tous les matchs dans la loge d’honneur, menton levé vers les tribunes bondées de chemises noires, et les onze joueurs de l’équipe d’Italie lui dédièrent leurs victoires paume tendue ». Cette phrase révèle ironiquement l’état de soumission de ces soi-disant joueurs de foot divins surnommés « Hercule » face à Mussolini qui s’élève donc même en comparaison aux dieux. On retrouve également ce comportement de la part des politiciens aujourd’hui qui essayent souvent de s’approprier les victoires de football de leur pays afin de faire augmenter leur popularité dans les sondages. C’est ainsi que cet été, suite à la victoire des Bleus, Emmanuel Macron a souvent tenté d’attirer l’attention du peuple et l’utiliser pour des gains politiques personnels. Le 16 juillet lorsque l’équipe française s’est rendue à l’Élysée, tous les français regardaient Macron serrer la main et discuter avec les joueurs comme s’il faisait partie de l’équipe. De même, lors des matchs les spectateurs pouvaient clairement voir la fierté de Macron qui se présentait comme un homme du peuple. Pour conclure, à travers ce bref récit, Galeano nous montre que le foot représente beaucoup plus qu’un simple jeu et qu’en réalité ce sport possède des dimensions stratégiques et politiques de grandes valeurs.

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  8. Andrew Malek

    La vignette de la première partie que je préfère c’est l’un titré But de Meazza (sur la page 80). Galeano parle du demi finale du Coup de Monde 1938, un match entre Italie et Brésil. Il parle d’un moment dans le match ou un des attaquants Italien a reçu un pénalty pour son équipe. C’est quelque chose assez normal dans les matchs du foot, donc ce n’est pas clair pourquoi Galeano a décidé de parler à propos de cela, même que ce but a poussé Italie au match final du Mondiale.
    (On peut voir ce but ici https://www.youtube.com/watch?v=_4JST9PFPT8 à la 24 seconde)
    Il y a deux choses interessantes qui jouent ensemble dans ce moment. La première chose dans ce petit histoire qui m’amusait c’était comment Meazza a prit le pénalty. Pendant qu’il prends des étapes avant de frapper le ballon, il perdit son short. Le fait que cela a passé c’est interessant, mais le fait qu’il a marqué c’est inouï! Ceci c’est une histoire assez amusant, mais la manière dont Galeano a écrit cet histoire, et beaucoup d’autres dans son livre, c’est comme il était là dans le public du match. J’aimais bien comment Galeano a décrit Meazza aussi, c’est comme il a vu cet homme dans les matches des douzaines des fois: “élégant tireur des penalties…ses pieds, souples et savants comme des mains, ne se trompaient jamais.”
    La deuxième c’est la contexte ou Meazza a du prendre ce penalty. C’était pendant la règne du Mussolini en Italie, et leur dictateur a envoyé un message à Meazza disant qu’il doit ”Gagner ou Mourir.” La stress qu’on sent en prise un pénalty c’est déjà trop, mais pendant un match demi-finale dans le Mondiale c’est quelque chose que presque personne peut imaginer. Mais d’avoir la peine de mort sur votre tete de votre chef d’état c’est quelque chose vraiment incroyable. En sachant cela, un petit histoire drôle et amusant prend un sens plus grave. Souvent on entend qu’il y a des liens entre les footballeurs et les politiciens de leur pays, mais on ne jamais entend des choses drastique comme ça. Comme on a mentionné en classe, en France, les Bleus sont beaucoup plus aimé que les politiciens, mais comme on a vu ici, c’est clair que les politiciens peuvent ajouter de la pression sur leurs équipes, même si c’est simplement les menaces vides.

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  9. Donovan Bendana

    Le but olympique:

    J’ai toujours été un fan des Jeux Olympiques et le titre de ce croquis a attiré mon attention. Cependant, lorsque je l’ai lu, j’ai été surpris de découvrir que le match dans lequel cet “but olympique” avait été inscrit ne s’était pas déroulé pendant les Jeux olympiques, mais seulement lors d’un match amical opposant l’Argentine à l’Uruguay après les Jeux de 1924.

    L’esquisse de le but olympique est très courte, en partie, je pense, car un objectif olympique ne peut être expliqué. Un but olympique est quand un joueur marque un but d’un corner sans qu’aucun autre joueur ou gardien ne touche le ballon. Après avoir lu le croquis, je suis allé en ligne pour regarder d’autres objectifs olympiques et ils sont assez incroyables. Dans les rares cas où cela se produit, il y a toujours deux réactions à rechercher. L’équipe qui marque le but est sous le choc de la célébration tandis que l’autre équipe reste immobile et abasourdie, comme si elle essayait toujours de comprendre ce qui s’est passé.

    Cet “but olympique” s’inscrit parfaitement dans le thème du “football en tant que religion” dont nous avons parlé la semaine dernière. Un but olympique a toujours quelque chose d’inexplicable. Parce que cela se produit rarement, il est prudent de supposer que la majorité des joueurs qui s’exécutent sur un corner n’ont pas l’intention de marquer directement un but sans aucune interférence. Bien que la majorité du football repose sur les compétences, le but olympique est une occasion rare de chance. Lorsqu’un but olympique est marqué, on a le sentiment qu’une puissance plus élevée est à l’œuvre et une partie du jeu est hors de votre contrôle.

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  10. Jack Gundersen

    J’aimerais analyser non pas une esquisse en soi, mais plutôt un passage plus réflectif dans lequel Galeano commente une société mondiale en flux, ainsi que ses implications pour nous en tant qu’êtres humains et pour nos loisirs (notamment le football). Dans son court interlude intitulé “Une thérapie de la communication” page 108 (version française publiée par Lux), Galeano commence par un article sur le programme de thérapie d’Enrique Pichon-Rivière destiné aux patients d’établissements psychiatriques, en vue de leur socialisation par le football. Il a ensuite traduit cela de manière très créative en un modèle plus contemporain, qui nous caractérise tous comme des fous, dans notre environnement moderne, où le sport joue un rôle dans nos vies qui est parfois différent mais aussi identique dans un certain sens. Il constate que nous sommes « de plus en plus entassés et de plus en plus seuls, et nous avons de moins en moins d’espaces de rencontre et de temps pour nous rencontrer » (108). Dans une société de plus en plus occupée par le travail aux dépens des loisirs, il ajoute : « les consommateurs sont beaucoup plus nombreux que les créateurs ». En d’autres termes, il déplore le fait que nous n’ayons plus assez de temps de jouer comme il se souvient avec nostalgie de son enfance. En fait, c’est cette nostalgie qui marque cette pièce d’une manière qui part du reste de ses souvenirs brefs qui émaillent le livre : la nostalgie ici donne un fort sentiment de tristesse et d’attente des temps passés, de la même manière qu’il présente les gloires sportives du passé de l’Uruguay plus tôt dans son écriture.

    Bien qu’à mi-parcours du livre, sa progression chronologique et historique dans l’histoire du football offre un regard intéressant sur la continuité du sport qui est assez frappante. Comme nous en avons discuté en classe, le jeu est généralement joué de la même manière qu’il l’était il y a un siècle et, bien que la plupart des autres sports ne ressemblent tout simplement pas à leurs ancêtres, le football perdure. De cette manière, il n’est pas du tout aliénant de lire les récits de Galeano sur les matches de 1919 ou de l’entre-deux guerres, c’est-à-dire des matches qui, à quelques exceptions près, auraient pu se dérouler pratiquement de la même façon aujourd’hui. Cela rejoint de manière intéressante le chapitre “Thérapie de la communication” dans lequel Galeano a écrit que le football était un havre de continuité qui, dans notre monde en flux, continue de réconforter les spectateurs et les joueurs. Cela devient évident vers la fin du passage, car il décrit des moments où le match rapide de quartier se manifeste encore dans notre vie quotidienne, pour la “joie du jouer” ou le sens de la convivialité que le football peut nous donner. Surtout, l’écriture fantaisiste et nostalgique de Galeano nous le rappelle de manière réconfortante.

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  11. Amanda Kahn

    La vignette que je préfère dans le livre de Eduardo Galeano est « Le But de Piendibene ». Je trouve le style d’écrit de Galeano d’être vraiment dramatique et descriptif avec beaucoup des métaphores. Mais ce style est important parce qu’il augmente l’importance de choses qu’il semble insignifiant dans un match de football lequel illustre bien la complexité et la beauté du jeu.
    Cette vignette provoque beaucoup de questions. Pourquoi est-ce que Galeano isole ce but ? Ce match et ce but ne sont pas vraiment importants. Piendibene a marqué beaucoup des autres buts notables pendant son carrier. Par exemple, il a marqué le premier but de Copa America en 1916. Le but décrit dans la vignette « Le But de Piendibene » souligne l’importance de patience pendant un match du football. L’accent sur patience est clair dans le phrase, « le ballon, endormi sur le pied de Piendibene ». Quand j’apprendrai comment jouer le football, mon coach m’a dit souvent que je ne pourrais jamais permettre le ballon rester pendant un match. Mais, Galeano utilise le mot « endormi » pour décrire l’état du ballon juste avant Piendibene a fait le tir. Le mot « endormi » a une connotation positive au lieu les autres mots comme « arrête » ou « paralysé ». Fréquemment dans le texte Galeano critique les joueurs, mais dans ce moment il décrit positivement ce moment avant le tir. Ce moment est important car pendant le temps de pause, Zamora pensait que Penidibene allait à droite. Donc Zamora est allé à droit, ce qui a permis à Penidibene de tirer à gauche sur un but plus ouvert. J’ai appris de cette vignette l’importance de la patience pendant un match, surtout quand on est juste devant le but.
    Un autre chose qui est intéressant de cette vignette est le fait que Galeano choisit de souligner le fait que Piendibene « ne célébrait jamais des buts ». Cette vignette est vraiment courte, donc chaque phrase incluse est importante. Cette phrase introduit Piendibene comme un joueur modeste, et pousse me questionner qu’est-ce que l’importance de la célébration dans un match le football parce que la plupart des joueurs célèbrent. Y a-t-il d’autres fonctions en plus de soulever votre équipe et de faire honte à l’autre équipe ?

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  12. Max Westerkam

    Un des vignettes qui était très frappants est la description du joueur brésilien, Garrincha. La description est une courte biographie dans laquelle Galeano explique son origine, sa popularité, et finalement sa mort. Garrincha était né avec les difformités physicals et dans une famille pauvre mais il est devenu un des meilleurs joueurs du monde dans les années soixante. À cause de ses dons avec le ballon, il amenait la joie au spectateurs. Galeano dit que « le terrain de jeu était une piste de cirque » quand il jouait. Malgré son enfance difficile, Garrincha a surmonté les défis avec ses dons mais avec un peu de chance aussi. Cependant, Galeano finit la description par dire que Garrincha « mourut de sa mort: pauvre, ivrogne et seul. » Un des joueurs le plus populaire est mort comme un raté.

    Cette fin souligne comment les joueurs peuvent atteindre un statut social immense, même être adorer par les spectateurs, mais après qu’ils ne jouent plus, ils peuvent être oubliés. Galeano parle de cette contradiction plus tôt dans les autres vignettes mais cet exemple est particulièrement déprimant. Certains équipes and certains joueurs passent la conscience collective des gens à cause des grands succès et des grands échecs. Mais même un joueur aussi populaire que Garrincha peut devenir oublié. Le succès dans un match est souvent déterminé par la chance, et Galeano étend cette idée à inclure le succès des joueurs dans leurs vies. Il dit que Garrincha est né un perdant, mais un perdant avec la chance incroyable. Et comme les moments dans un match, la chance ne dure pas longtemps dans la vie.

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  13. Seo Young Yoon

    J’ai vraiment aimé le chapitre « Le Goal ». Je me suis retrouvé à hocher ma tête tout au long du chapitre. Pendant la coupe du monde de 2018, l’équipe coréenne était chanceuse d’avoir un gardien très respecté, qui n’a pas fait beaucoup d’erreurs. Il a été salué comme un « dieu » et nous avons pensée qu’il était responsable de notre victoire contre l’Allemagne. Cependant, ce n’était pas le cas pour la coupe du monde de 2014. Le gardien était très critiqué au point que beaucoup de Coréens ont fait des commentaires malveillants et ont posté des menaces de mort en ligne. Bien qu’il aurait pu être une coïncidence, il a été remplacé.

    Quand je regardais la coupe du monde, mes parents ont expliqué comment les gardiens ne peuvent jamais gagner. Ils ont dit que la norme d’un joueur est de faire des passes avec ses coéquipiers. Puis, quand il marque un but, c’est un miracle. Cependant, la norme pour un gardien est de bloquer les buts de ses adversaires. Quand il ne le fait pas, il est condamné. Ensuite, quand un jeu termine avec une victoire, il est rare que les gens louent le gardien. Je suppose que les gardiens participent à des jeux avec les cœurs les plus lourds. Comme Galeano dit, « il est le premier à payer ». Il est toujours puni et doit payer pour les fautes de ses coéquipiers, comme avec les coups de pied de réparation.

    De plus, le gardien de but est rarement pardonné. Galeano dit qu’il « condamne à la disgrâce éternelle, et cette malédiction le poursuivra jusqu’à la fin de ses jours. » Dans le livre, je pensais que le but contre Barbosa le montrait bien. En 1993, il y avait un but à Barbosa durant les éliminatoires pour le Mondial des États-Unis. « Les années passèrent et on ne pardonna jamais ce but à Barbosa. » Finalement, il a dit que « Au Brésil, la peine maximum pour un crime est de trente ans de prison. Cela fait quarante-trois ans que je paye pour un crime que je n’ai pas commis. »

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  14. Alec Wall

    Un de mes vignette préférées dans le premier moitié du livre Le football, ombre et lumière d’Eduardo Galeano est celui nomme « Les sources du malheur ». Tandis que la plupart des vignettes traitent des joueurs, des matchs, ou des buts spécifiques, cet essai parle des superstitions qui existent dans le sport, et leur place dans le mythe de football. Cette vignette m’a touché immédiatement parce que nous continuons de voir ces stéréotypes dans le sport moderne ; c’était juste cette année passée qu’Unai Emery, nouveau directeur d’Arsenal, a interdit le consommation des jus de fruits au terrain d’entrainement. Apres lisant l’article de Bromberger, c’est facile de comprendre ces superstitions comme parties des plus grands « rituels » du sport. A la fois, il y a un sens de paradoxe, parce que le football devient plus en plus guidé par le commercial et les statistiques (c’est-à-dire, dans un monde capitaliste, la raison) mais encore ces idées irrationnelles continuent. Dans ma propre vie, j’ai rencontré des gens qui toujours portent le même maillot ou mangent le même repas pendant les matchs signifiants. Et bien sûr, ce phénomène de superstition n’est pas limité au football.

    Tous ces petits rituels et superstitions, à mon avis, servent à accentuer la nature mythique du football et renforcent ses comparaisons avec des religions. Bromberger écrit que le foot, comme la vie, est souvent dicté par le hasard, l’imprévisibilité. La présence de ces superstitions, cependant, suggère une autre interprétation, un des « ondes maléfiques » qui menacent l’équipe, des forces surnaturelles qu’on peut combattre seulement avec des actions spécifiques et sans raison. La force de cette « interprétation » est tel que les spectateurs, les directeurs, et même les joueurs, qui en théorie contrôlent leur propre destin, sont persuadés d’éviter le poulet, de changer leurs traditions, ou de chercher des « prophètes. » Tout ça souligne l’élément surnaturel du football lui-même, un jeu qui souvent évitent la raison en favorisant le mythe, la fiction, et ceux qui se trouve hors de la réalité.

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  15. Blake Faucher

    Un de mes chapitres favorites était “La Deuxième Découverte de l’Amérique”. J’ai trouvé ce chapitre touchant immédiatement à cause de la description au début d’un homme qui ne croyait pas en l’importance de la sentiment d’une patrie jusqu’à Uruguay a gagné les Jeux Olympiques de 1924. L’homme était affecté émotionnellement quand il a vu le drapeau d’Uruguay au mât bien qu’il ne fût pas senti auparavant qu’Uruguay était son patrie; il “sentit sa poitrine éclater”. Même pour les personnes qui n’intéresse pas au football, je pense que la plupart des personnes ont senti cette sensation exacte pour quelque raison et peuvent s’identifier avec ses sentiments de la fierté et sa réponse émotionnelle. Pour tout le monde, même les personnes qui ne se concerne avec lui dans la vie quotidienne, le football donne un opportunité de sentir la sensation que Galeano a décrit dans le cas de cet homme, des sentiments d’appartenance et de fierté de son identité. Je pense que ces sentiments sont très gratifiantes et c’est pourquoi j’ai trouvé ce passage si importante.

    Un autre idée que j’ai trouvé fascinant était l’idée principale du chapitre, que le football a donné lieu à “la deuxième découverte de l’Amérique”. Galeano dit que la victoire de l’équipe uruguayenne était “la preuve de l’existence de la nation” et que le pays n’existait plus dans les “ombres de l’anonymat universel”. Ensuite Galeano explique l’histoire de l’équipe dans les Jeux Olympiques de 1924, et qu’elle a joué avec un style complètement différent que le style prominent en Europe. Ce style différent ajoutait à l’histoire de cette équipe et contribuait à l’idée de “la découverte”. J’ai trouvé intéressant le lien que Galeano crée entre le style de jeu et les politiques et les régions du monde. La victoire de l’équipe uruguayenne n’était pas seulement la triomphe d’une équipe, mais selon Galeano c’était la triomphe d’un style nouveau et d’une région entière du monde qui était jusqu’à lors oubliée.

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