Le Mexique, l’homophobie, et le football

By | March 1, 2016

Ce Janvier FIFA a finalement réprimandé le Mexique avec l’Argentine, le Chili, le Pérou, et l’Uruguay pour utiliser des chants homophobes. Les pays ont dû payer 20,000 francs suisses (70,000 pour le Chili). L’amende était une surprise pour la fédération mexicaine, qui était investigué par FIFA pendant le Mondial 2014 pour le même délit. Il est tout à fait courant de scander « eeh puto ! » quand le gardien fait un coup de pied de but. Le mot « puto » littéralement signifie prostitué, mais il est plus souvent utilisé comme un terme dénigrant pour décrire quelqu’un qui est homosexuel. C’était pour cette connotation offensive que des groupes d’anti-discrimination ont mis pression sur FIFA pour qu’ils réprimandent la fédération mexicaine. FIFA ont arrivé à la conclusion que dans ce contexte, le chant n’était pas offensif ; le chant était utilisé plus pour intimider le gardien que pour se moquer de son orientation sexuelle.

Beaucoup étaient fâché avec la décision de FIFA. Comment est-ce que un mot avec ses origines si liés à la haine peut être considéré inoffensif dans certains contextes ? Il est difficile d’imaginer un contexte en lequel utiliser des termes discriminatoires peut être acceptable. En plus, l’utilisation du terme réfléchit le machisme et l’homophobie qui sont encore présent dans la société mexicaine. En décembre le magazine mexicain a publié une histoire qui disait que Jonathan Dos Santos (un joueur dans l’équipe national) est son coéquipier du Villareal, Mateo Musacchio étaient ensemble. Dos Santos a répondu aux allégations avec classe : « Si j’étais gay, je n’aurais pas un problème en le dire. Invente quelque chose d’autre. Ne promouvez pas la discrimination et le sensationnalisme. »

L’homophobie dans le football n’est pas juste un problème mexicain. Aujourd’hui Robbie Rogers est le seul footballeur professionnel qui est ouvertement gay. Il est probable qu’il y a plus de joueurs dans le monde qui sont gay mais ils ont peur de révéler leur homosexualité dans l’atmosphère actuelle. Leur peur reste valable : le chant homophobe s’étendait à des autres pays de l’Amérique latine et FIFA a attendu deux ans après son investigation initiale pour donner une amende à Mexique. Malgré cela l’amende n’est pas probable de réparer le problème. FIFA avaient eux-mêmes dit que des sanctions n’étaient pas suffisantes pour des cases discriminatoires. Il faut un vrai changement dans le monde du football pour éviter la propagation des idées machistes et homophobes.

 

Sources:

  1. “FIFA Fines Five Countries for Anti-gay Chants in Games.” USA Today. USA Today, 13 Jan. 2016. Web. 1 Mar. 2016.

Arrowsmith, Richard. “Jonathan Dos Santos Denies He Is Gay after Reports Villarreal Star Was in Relationship with Team-mate Matteo Musacchio .” Mail Online. Associated Newspapers, 17 Dec. 2015. Web. 01 Mar. 2016.

Castillo, Rafael, and Andrea Noel. “Mexico Soccer Fans Debate Use of Controversial ‘Puto’ Chant.” Vice News. Vice News, 26 June 2014. Web. 1 Mar. 2016.

Press Association. “Mexico Cleared by Fifa over Alleged Homophobic Chants by World Cup Fans.” The Guardian. Guardian News and Media, 23 June 2014. Web. 01 Mar. 2016.

One thought on “Le Mexique, l’homophobie, et le football

  1. Nicholas Lokker

    Je pense que l’homophobie est une grande problème dans tous les sports, pas seulement dans le foot. À mon avis, il y a une stéréotype que les hommes homosexuels ne sont pas aussi sportifs que les hommes hétéros. Les conséquences de cette stéréotype sont, premièrement, que les hommes homosexuels sont dissuadés de faire les sports et, secondement, que ceux qui décident de faire les sports ne sont pas comfortables avec ses identité sexuelles. Donc, je pense qu’il est important que nous essayions d’éliminer cette perception dans le monde du sport pour que les joueurs de toutes sexualités puissent se sentir comfortables.

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