Le ventre de l’Atlantique, Fatou Diome

By | February 27, 2015

Même si presque personne ne se plaindra des jours de neige que nous avons eus ces deux dernières semaines (ce qui m’a d’ailleurs permis de découvrir le talent de sculpteur des enfants de mon quartier qui ont exprimé leur tristesse absolue de manquer l’école [ironique] en créant des bonhommes de neige grandeur nature), nous n’avons malheureusement pas pu discuter de l’un des deux livres du semestre écrits en français, Le ventre de l’Atlantique. Je vous invite donc à partager vos ressentis et vos opinions sur le texte et les problèmes soulevés ici.

Fatou Diome, née au Sénégal, a écrit ce livre, en partie autobiographique, on l’imagine bien, en 2003. Je vous recommande de regarder cette vidéo dans laquelle elle discute justement des thèmes abordés par son œuvre dans l’émission “Tout le monde en parle” (un “talk-show” présenté par Thierry Ardisson, qui est un animateur très connu en France, et qui, comme toute équipe de foot, a ses fans et ses détracteurs).

Vous pouvez ici partager votre analyse d’un passage marquant, d’un personnage qui vous a particulièrement interpellé, votre avis et ressenti sur le livre en général et/ou aborder ces questions :

  • Selon l’auteur, que représente l’Europe ou la France pour les Sénégalais ? Pour quelles raisons veulent-ils quitter leur pays ?
  • Comment les habitants de Niodior imaginent-ils le quotidien des émigrés en France ? Qui alimente cette vision ? Est-ce la réalité à laquelle les émigrés font face ?

Je vous encourage fortement à vous répondre mutuellement et à rebondir sur les messages écrits avant le vôtre pour que ce soit une forme de conversation écrite, et pas 14 messages à la suite sans rapport les uns aux autres.

10 thoughts on “Le ventre de l’Atlantique, Fatou Diome

  1. Bridget W.

    Wendy – Je suis d’accord avec vous et je trouve votre commentaire très intéressant. Comme vous avez dit, le « rêve de devenir un joueur du foot en réalité représente les rêves que millions des immigrés ont partout le monde”. Je trouve que ce livre fait une métaphore de l’idée que on peut devenir quelque chose plus grande que sa situation actuellement. Comme on a dit en cours, cela est comme une autre version du “rêve américaine”, sans être certaine de l’avenir. De plus, j’ai trouvé notre discussion sur Zidane intéressant dans le contexte des thèmes de ce livre. Zidane n’avait pas une vie parfait dans son enfance, et il a réussi enfin de devenir un jouer célèbre. Mais même avec tout le publicité et ses succès, il était toujours très conscient de ses origines – c’est quelque chose qui reste avec nous pour toujours, même si on est devenu “célèbre” et on a “réussi” comme Zidane, on n’oublie jamais d’ou on est venu.

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  2. Ben Salzman

    Le Ventre de L’Atlantique donne une perspective très intéressant à l’immigration – les difficultés et les réussites. À mon avis, le personnage le plus important était « l’Homme de Barbès » à cause du fait que son expérience avec l’immigration est la seule histoire que les peuples de Ndidior ont pour une vue à une vie d’une émigré. « L’Homme de Barbès » présente son expérience en France comme une réussite totalement. Pourtant, ca n’est pas vraiment le cas. Barbès représente l’immigration avec sa grande maison, son Rolex, et ses nombreuses épouses. Le problème est que les peuples de Ndidior n’apprennent jamais des douleurs de son expérience. Il ne mentionne pas les taudis, l’exploitation par les employeurs et le plus dur travail. « L’homme de Barbès » est un personnage essentiel pour Fatou Diome parce qu’il exemplifie ce que Diome veule exprimé en ce livre. Le rêve d’une meilleure vie parti de Ndidior est usuellement causé par les histoires des réussites, richesses et la gloire. Pourtant, la vérité est que le plupart des histoires sont le contraire, mais nous n’entendons pas les histoires des échecs, les fables de pauvreté ou exploitation.

    Alors, je crois que les commentes de Houston et Tomas sont très perceptives. Nous sommes spectateurs du sport, mais nous ne pensons des troubles des joueurs. L’exemple par Tomas avec Maradona est parfait, parce que Maradona était en une situation similaire à Madické où il a vu le foot comme son seulement escape à une meilleure vie. Pourtant, Salie, la tête de la raison, voit que personne ne voit. Les rêves du Madické sont influencés par seulement les histoires des réussites, les Maradonas, les autres joueurs Sénégalais qui jouent pour l’équipe français, il ne pense pas de tous les échecs. À mon avis, Le Ventre de L’Atlantique essaie de donner un peu d’un retour à réalité. Salie, qui exprime les vues de Fatou Diome, montre que l’humain entend seulement ce qu’il veut, en le cas de Madické, c’est l’histoire de la réussite, mais cette histoire n’est pas la vérité. Alors, Le Ventre de L’Atlantique explore le ligne entre d’être rationalité et les rêves dans le monde d’émigration.

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    1. Adama SAGNA

      je trouve que vous avez bien compris l’oeuvre .je vs remercie car la lecture que j’ai fait ma beaucoup aider a traite mon devoir .

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  3. Taylor Dorsey

    Il y a un passage qui bien explique la narrative du roman à la page 119 qui dit «ton accoutrement cache-t-il d’autres changements de ta personnalité ? Il n’y a point de mutation extérieure sans mutation intérieure….tu n’es pas un Blanc.» J’ai aimé ce livre parce qu’il a montré le dilemme que tout le monde rencontre en une façon ou l’autre. Si tu fais des choses comme porter des vêtements diffèrent ou faire des autres activités est-ce que ça change la personne que tu es.

    C’est aussi intéressant que le maillot qui est bleu at blanc et une représentation de blancheur en général. Mais, je pense cela indique que ce que les personnes voient a la extérieure ses plus important que ce que forme l’intérieure, et je ne pense pas que c’est vrai. Les choses a l’extérieure sont superficiels, donc s’ils changent ça ne change pas la personnalité, l’essence de quelqu’un.

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  4. Abrianna Robles

    Le ventre de l’Atlantique est un expérience culturelle, une histoire captivant, et un exemple de la vie en réalité pour les émigres français. L’auteur, Fatou Diome, essaie de présenter des difficultés qui existent en France et les idées fantastiques que les enfants de tiers-monde ont sur la vie française.

    Salie, comme Fatou Diome, est une femme qui a quitté son île Niodior en Sénégal pour essayer de vivre une nouvelle vie à Paris. Son frère, Madické veut être un footballeur très connu, comme son idole italien, Maldini. Ici, on peut voir des éléments culturels en Sénégal, est la représentation d’Europe pour les Sénégalais. Ils pensent qu’il y a une meilleure vie en France, où tout le monde est heureux, et les gens ont plus des opportunités que les Sénégalais. Mais ils ne pensent pas sur la possibilité d’une vie dure. Dans leur village, « L’homme de Barbès », qui a vécu à Paris pour quelque temps, a de l’air d’un personnage qui a profité beaucoup de France. Mais en réalité, il a eu des adversités. Bien sûr, il ne parle pas de ça.

    En France, Salie commente sur les adversités différents, comme le racisme, les relations sociales, et le refus du mérite de l’équipe Sénégalais quand ils ont gagné le Coupe du monde en 2002. Dans la vidéo de l’émission « Tout le monde en parle », Fatou Diome a commenté sur les autres problèmes dans l’histoire, comme les trafiques des esclaves malades, et plus récemment, les couples mixtes.

    Cette livre du Fatou Diome est un peu autobiographique pour elle ; elle a beaucoup des caractéristiques similaires de Salie. Je pense qu’elle a crée une histoire authentique, vrai, et captivant. Je l’aime beaucoup parce qu’elle a incorporé le culture moderne avec le foot pour fabriquer une histoire familiale et très touchant.

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  5. Ben Scharf

    En lisant ce livre, il m’a rappelé quand j’étais un jeune athlète qui rêvait un jour de jouer professionnellement. Qu’est ce qui pourrait être mieux que de jouer un jeu que vous aimez pour gagner sa vie ? Ces athlètes que j’admirais dans mon enfance avaient une certaine aura qui les entourait et leur célébrité était souhaitable. Quand même pour les jeunes Sénégalais, l’opportunité de jouer au football en France représente beaucoup plus que cela. Pour eux, la France est un pays où tous les gens sont heureux, vivent confortablement, et peuvent gagner un million d’euros. Pour eux, le football est la façon le plus glamour de quitter le Sénégal et de trouver la richesse, la gloire, et le bonheur en France. Etant un footballeur représente un moyen d’améliorer votre vie et le vrai opportunité monétaire est en France.

    Ces opportunités sont ce que Madické poursuit en jouant au foot dans Le Ventre de l’Atlantique. Il est facile de voir les aspects positives et les histoires de réussites de Sénégalais en jouant en France, mais Salie présent l’autre coté de l’argument à son frère. Souvent, nous ne voyons pas les cases où les choses ne fonctionnent pas comme prévu. Même si toutes les choses semblent bien sur la surface, il y a souvent des difficultés sous-jacentes que les gens font face. Cependant pour les jeunes Sénégalais, la hausse est tout ce qu’ils voient et ils prennent le risque à la recherche d’une vie meilleur.

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    1. Romain Decrop

      C’est vrai quand enfance tous ce dont on rêve retournent à nos envies de devenir notre athlète ou idole préféré avec la plus part d’entre nous ayant plusieurs stars en tête, tous aussi fameuses et riches que d’autres. Par contre au Sénégal, un pays plus pauvre et moins développé, l’envisonn d’un futur de célébrité est souvent tourné autour du pays colonisant Français et son sport national du foot. Ces rêves d’échapper la vie du tiers monde, en gagnant pleins d’argents pendant participant à un jeu d’équipe, sont renforcés par les annonces et filmes constamment montrés dans les actualités et informations télévisées ou communiquées par radio, faussement représentant la facilité d’obtenir ce pouvoir menant à l’ascension vers la gloire. Mais comme on l’aperçoit dans ce livre, la vie envers l’objectif de réputation renommée n’est pas aussi amusante ou accessible dont est discernée par la média. Avec la France comme model de développement du pays social, le foot est devenu un des sports les plus promouvons au Sénégal avec l’aversion de jouer au niveau professionnel sous ou contre la France. Bien sur comme on le sait, les étapes nécessaires pour arriver à ce stade développé sont fortement incomprises et même camouflées par la gloire finale. Ce que je trouve intéressant dans ce passage est l’intensité d’ignorance envers ces sous-étapes indicatives du but final et l’inconscient des épreuves qui y façades. Mon hypothèse pour ce manque informatique retourne au niveau du développement du pays et des dangers suivant la meurtre des rêves d’une génération essentielle envers la construction saine d’un état jeune. Psychologiquement il est nécessaire de l’laisser fantasmer les individus afin d’éliminer n’importe quelles limites physiques et mentales auparavant admit par la culture. Y au auraient till d’autres possibilités?

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    2. Houston Warren

      Quand tu parles de “aura” d’athletes pour les jeunes qui les regardent, je pense que c’est un aura artificiel. Nous toujours pensons que les athletes son les heroes et que leur vies sont parfaites. Mais après de grander un peut, j’avais vu les athletes qui, dans le passé, me semblait parfaites, mais maintenant sont tombés de leurs pics. Je parle d’athletes comme Tiger Woods, Adrian Peterson, Barry Bonds, Oscar Pistorius, et quelques autres dont images ont changés beaucoup. L’idée ici est que les personnes qui nous pensons ont les vies parfaits, mes en réalité ce n’est pas nécessairement le meme.

      Le livre Le ventre d’Atlantique se concerne des personnes qui sont parties de la village de Niodior et qu’est-ce qui ce passe quand ils retourent. Beaucoup d’habitants de la village a toujours a cru que la narratrice et les autres qui sont laissé le village ont les vies ideals, sans problèmes, les vies de rêves pour les enfants. Beaucoup de livre parle de foot et comment il y a un sense pour les jeunes que si tu joues foot tu peux avoir la vie des tous les étoiles de foot. Mais l’histoire montre que ce qui partent de village n’ont pas exactement les vies qu’ils ont pensés qu’ils auraient. Salie est decoupé de sa culture originel, mais pas exactement accepté dans son nouveaux location. Ce n’est pas la mode de vie que les enfants imaginent.

      Ca me fait penser des vies de footballeurs Africains qui se servent comme les icônes de le parfait vie Africain. Pour les joueurs Senegalese comme Papiss Demba Cissé, est-ce qu’il sent le meme déconnection d’avoir énorme succès et de jouer et vivre dans un autre pais? Ce livre me fait penser beaucoup de comment nous voyons les icônes, particulièrement les Africains, et le separation entre nôtres points des vus et les réalités de leurs vies.

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      1. Tomas

        Je pense que les arguments et commentaires de Ben et Houston sont très fascinants. En lisant ce livre, on comprend que le foot a plusieurs significations pour les joueurs professionnels. Comme Ben a dit, pour beaucoup des gens talentueux, le sport est un rêve où on peut jouer dans une équipe avec ses amis et gagnent assez d’argent. Mais comme on apprend dans Le Ventre de l’Atlantique, le rêve de jouer dans des autres pays (comme la France) ou pour une équipe professionnelle c’est plutôt une manière de sortir d’une situation économique ou sociale pas favorables. Cela c’est exactement que Madické veut poursuivre dans ce livre—de quitter l’île natale de Niodior pour trouver la richesse et le bonheur. Mais, comme sa soeur Salie suggère, la richesse et la vie à l’étrange n’est pas du tout glamoureux.

        Houston commente que cette aura de jouer dans une équipe de son rêve est plutôt une aura artificielle. Les exemples comme Tiger Woods et Barry Bonds soulignent qu’il y a des gens dont leurs images sont changées parce que leur félicité était juste une représentation artificielle et pas exactement leur vrai félicite. De plus, dans le livre, Salie n’était pas préparé pour tous les défis qu’on trouvera dans la vie professionnelle, en particulier à l’étrange dans un pays plus développé—quelque chose difficile à comprendre pour son frère Madické. Evidemment, la vie professionnelle, et plus encore comme un/e joueur/euse professionnel/le, n’est pas toujours comme on l’imagine.

        En lisant ce livre je pensais aux joueurs qui sont mes modèles. Je réfléchissais beaucoup à Maradona, parce qu’il a eu toutes les problèmes que Salie raconte, et même plus. Il a trouvé le foot comme une manière de sortir de sa banlieue en Argentine mais il a eu des problèmes culturels, économiques, et politiques. Alors même qu’il était le meilleur jouer de son époque et a eu toute la richesse qu’il voulait, il a consommé beaucoup d’alcool et drogues. Tristement, lui-même a détruit son carrière et succès. On juste espère que les autres joueurs qui ont des réussites similaires, comme Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, ne vont pas poursuivre les mêmes décisions ou avoir les mêmes problèmes. Pour l’instant, tous semblent qui se passe bien, mais comme ce livre démontre, on ne sait jamais quels défis la vie professionnelle dans le foot vont se présenter.

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      2. Evan Murray

        Je crois que cette “aura” dont tu parles a une signification différent pour les jeunes africains que pour les jeunes américains. Dans le contexte des opportunités réalisables (ou plutôt présentées) aux jeunes, le rôle d’un grande joueur du sport est plus mystifié et idéalisé pour ceux qui ne voient pas beaucoup de prospérité économique. Pour nous, les athlètes professionnels existent dans plus ou moins le même espace que nous. Leurs enfances n’étaient pas trop différents que les nôtres; ils avaient les mêmes opportunités pour le succès et ils ont choisi de poursuivre le sport. Plutôt, nous comprenons les sacrifies nécessaires pour atteindre cet état, et les conséquences de poursuivre quelque chose sans un grande chance de succès. Les athlètes, aux yeux des jeunes africains, cependant, sont les figures divines. Ils représentent le seul moyen (même s’il y a d’autres opportunités) d’améliorer les conditions de vivre.

        Diome discute les répercussions de cette rêve dans son livre. Selon les jeunes, leurs aspirations pour le succès au futur ne se réaliseront qu’ailleurs. Alors, ils ignorent la vie et les opportunités qui les encercle. Bien sûr c’est naturel de rêver d’ailleurs, mais c’est nuisible de complètement ignorer les opportunités au pays natal. En plus, quand les jeunes quitte leur patrie, ils oublient la culture et l’histoire de leurs familles. Diome dit dans son interview qu’une grande challenge pour les immigrés en France est le manque des liens avec leur patrie. Sans un grand réseau d’assistance, ils lutte économiquement. Enfin, la vie d’ailleurs n’est pas le paradis qu’ils ont imaginé.

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    3. Wendy Guzman

      Je suis complètement d’accord avec Romain et Evan quand ils disent qu’il y a deux situations différentes quand les jeunes Américains veulent devenir athlètes professionnels et quand la jeunesse dans pays comme Sénégal veulent faire le même. Aux Etats-Unis, les jeunes associent la vie d’une athlète professionnel avec l’agent et la célébrité. Mais être un athlète professionnel ne qu’un métier qui a plus d’influence que des autres. Pour les jeunes Sénégalaise comme Madické, la France—et le foot français—représente tout ça qu’ils n’ont pas dans leur pays. Dans le Ventre de l’Atlantique, Madické et les autres regardent les matches dans la télé de « l’Homme de Barbès. » Cette télé a été achetée en France. La qualité du foot européen est considérée comme une autre raison pourquoi la vie en France est meilleure. Mais ce raison, comme les histoires de « l’Homme de Barbès,» cache beaucoup de souffrance et une grande probabilité d’échec.

      A mon avis, le rêve de devenir un joueur du foot en réalité représente les rêves que millions des immigrés ont partout le monde. La plupart des immigrés ne décident pas à quitter leur pays parce qu’ils veulent prendre une aventure. Ils quittent parce qu’ils veulent avoir une meilleur qualité de vie et veulent aider à leur famille qui reste dans le pays d’origine. L’Europe et tout autre destination pour des immigrants, représente un lieu où ils peuvent recommencer and tout est possible. Malheureusement, comme Madické, il y a des immigres qui ne connaissaient pas la réalité d’être une immigre dans un pays étranger.

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