Voici, en vrac, quelques leçons apprises du Terrier de la Seigneurie du Lac-des-Deux-Montagnes.
- Comme toutes les autres resources cadastrales, le Terrier contient plusieurs erreurs de nom, date, notaire ou autres, en plus d’omettre certaines transactions. La superposition des resources permet souvent de résoudre les conflits. Les quittances, inventaires, transactions suivantes, etc. deviennent alors particulièrement importants.
- L’ensaisinement (au sens de leur enregistrement auprès des Seigneurs) des actes peut parfois avoir lieu plusieurs années (voire décennies) après la signature des actes eux-mêmes. Les Seigneurs n’avaient donc apparemment pas accès à un instantané de l’identité des leurs tenanciers.
- Sans surprise, les notaires Girouard et Raizenne ont traité un bon nombre de transactions sur les terres de cette seigneurie. Le Terrier est donc un outil essentiel pour tenter de reconstruire leurs greffes.
- Certains lots ont été transmis par règles de succession de base, sans aucun acte notarié. Le lot 871, par exemple, a changé de main plusieurs fois entre 1814 et 1849, sans laisser aucune trace notariale. Le Terrier, heureusement, offre la séquence de transmissions et quelques explications. En couplant celles-ci à l’information généalogique traditionnelle, on peut alors reconstruire une chaîne de transmission plus ou moins exacte.
- Les emplacements ne semblent pas intéresser les Seigneurs. Seules les transactions sur de grands pans d’un lot ont été ensaisinées.
- D’autres suivront certainement.