En feuilletant le mémoire de maîtrise de Christian Dessurault (aussi publié par la suite), j’ai remarqué qu’il cite abondamment la source suivante: Contrats de concession et Livres-Terriers au Lac des Deux-Montagnes, ASSM, armoire 4, cartons 1 à 17 et procure du Séminaire, où ASSM dénote les Archives du Séminaire de Saint-Sulpice de Montréal.
Si je comprends bien, une partie de ces archives du séminaire ont été transférées sur microfilms et l’UdeM et la BANQ (et ici) en auraient des copies. Par contre, je ne suis pas certain s’il s’agit des mêmes documents aux deux endroits ou même si l’une ou l’autre des collections contient le livre terrier ou les contrats de concession de de la Seigneurie du Lac des Deux-Montagnes .
L’auteur rajoute, par contre, (p. 111, note 13):
Dans les Livres Terriers de la seigneurie, les dates de la vente ou de l’échange et de l’ensaisinnement sont souvent données. Or, nous avons pu remarquer que l’ensaisinnement vient souvent cinq ou dix ans après la vente ou l’échange d’une terre, quelque fois vingt ans.
Je ne sais donc pas si cette ressource pourra être d’une quelconque aide pour reconstruire le cadastre, mais ça vaut certainement la peine d’y jeter un coup d’oeil.
Les procès-verbaux des Grands-Voyers sont une autre trouvaille qui ressort de ce mémoire. Le Grand-Voyer “fixe les règles de la construction des chemins conformément aux requêtes communes que lui en font les habitants d’une même côte. […] Les premiers procès-verbaux sont de 1793. Ils concernent la construction de chemins de base et de chemins de liaison sur toutes les côtes de la partie méridionale de la seigneurie, des côtes Saint-Vincent et Saint-Joachim […].” (p. 131, note 65). Cette ressource semble être disponible à la BANQ du Vieux-Montréal.
Quelques autres perles de référence ressortent aussi de ce travail: (i) l’analyse géographique d’une partie de ce territoire avant l’établissement de l’aéroport de Mirabel et (ii) la mention que “En 1806, le notaire Joseph Turgeon du bourg de Terrebonne prend en une seule concession une prairie de 480 arpents de terre située au nord de la côte Sainte-Marie.” (p. 136) illumine un peu plus l’origine de cette prairie.