Category Archives: Haiti

Toussaint Louverture

En lisant de Toussaint Louverture, j’ai pu bien comprendre pourquoi les gens de beaucoup des races l’admiraient. Il était charismatique et futé, surtout dans ses interactions avec des ex esclaves. Pour qu’adresser les plaintes des ex esclaves (qui étaient forcées à travailler comme des esclaves pour un salaire), Louverture a redéfini la liberté. “To save liberty, Louverture decided, was to accept that it might be something less than what slaves had dreamed it would be” (Dubois 193). Il les a convaincues à baisser leurs prévisions et “if they wanted to conserve their liberty they must submit to the laws of the Republic, be docile, and work” (Dubois 190). Louverture était l’incarnation et la représentation des races et religions différentes d’Haïti. Fusion des cultures, Louverture n’était pas de tout loyal à un groupe, mais plutôt loyal à soi-même et à la réussite d’Haïti.

“They loyally served the Republic by fighting against the British, but in the regions they commanded they operated autonomously acting as both military leaders and local administrators, cultivating a political and social power that depended on their ability to mobilize and control the citizens of Saint-Dominigue” (Dubois 197)

Ainsi, je veux vous demander ce que vous pensez des tactiques de Louverture. Est-ce qu’il avait dû être plus loyal et sympathique aux ex esclaves ? Etiez-vous étonnés que l’Espagne se soit fié à Louverture malgré les plaintes contre lui juste avant qu’il se soit mis du coté des françaises?

Ned Sublette on the Haitian Revolution, Louisiana and the Making of American Music

Ned Sublette, who will be visiting Duke this week and coming to our class this coming Thursday, has written two books about music in Louisiana. (You can find out more about these books in this post about his visit). His books explore the ways in which the culture and music of New Orleans and Louisiana came into being, and how they have shaped American culture.

Click here to read about his approach, which he has dubbed “Post-Mamboism”

One of his arguments is that the Haitian Revolution, and the social and demographic transformations it produced in the broader Atlantic world, was “one of the generative explosions of popular music of our hemisphere.”

Here is a short excerpt from an interview he did about his work, in which expands on this idea. Read the full interview, from the magazine BOMB, here.

“Ned: I’ve started to see the Haitian Revolution as one of the generative explosions of the popular music of our hemisphere. We can see evidence for this in all kinds of ways. The tumba francesa — black antiquarian societies of eastern Cuba that dance contradanza to purely African-style drumming — have a dance that they call frenté, in which a drummer sits on his drum and plays a duet with the steps of the male dancer, who is festooned with kerchiefs. It’s almost the same dance I saw a Puerto Rican bomba group from western Puerto Rico do. Bomba — that’s a Kikongo word meaning “secret,” and it shows up in Saint Domingue, in the revolutionary hymn that Moreau-de-St.-Méry wrote down without knowing what it meant:

Eh, eh, bomba! Hen, hen

Canga bafio te

Canga moune de le

Canga do ki la…

The bomba in Puerto Rico shows strong signs of having descended from something that was going on in Saint Domingue (which is the name I prefer to use for pre-revolutionary Haiti.) And I suspect there was something going on in Congo Square very much like this.”

Last year, I participated in a discussion at newyorker.com with Ned about Haitian music and its relation to the revolution — thanks, Zachary, for bringing that up in your comment — which you can read here.

Drawing on this interview with Ned (and, if you wish, on the New Yorker forum) and on your reading of Avengers of the New World for this week, comment on some of the ways in which music shaped the Haitian Revolution, and the Haitian Revolution shaped music.

Un traitement de la révolution Haïtienne

Il y avait beaucoup de côtés de la révolution Haïtienne, qu’on veut présenter dans le film.  Donc le personnage principal ne fait que regarder ce qui se passe. Comme cela, il sera objectif et les spectateurs peuvent apprennent les motivations et les croyances des côtés de la guerre.  Cet homme est un « gens de couleurs » qui est un propriétaire d’une plantation de canne à sucre et des esclaves.  Il est un parti de la même classe sociale que Julien Raimond.

Au commencement, l’écran montre des flammes destructives qui brûlent des habitations.  C’est un moment dramatique.  On écoute des hurlements, des rires, et des cris.  Puis on voit le visage de l’homme principal.  Il ferme les yeux et la scène saute aux années précédentes.

Le film expliquera l’Haïti qui existait avant que la révolution. On distinguera les rôles des habitants, comme les planteurs, les petits blancs, les esclaves etc.  On explorera les practices religieuses comme le Vaudou et le catholicisme. Tout cela les spectateurs verront par les yeux de l’homme principal.  Mais on apprendra aussi de ce qui se passe à Paris parce que l’homme recevra des lettres d’un ami qui y vit et qui lui raconte de la révolution et de l’Assemblé National.  Le fin introduira Toussant Ouverture, fier et magnifique, qui dit « ce n’est pas fini ! ».  

Haïti et la dette extérieure

Dans l’épilogue de son livre Avengers of the New World, Laurent Dubois fait mention d’une indemnité payée par l’état haïtien à la France après vingt ans d’indépendance, inaugurant un « cycle de dette » qui a duré jusqu’au XXième siècle :

« In 1825, the Haitian government agreed to pay an indemnity to France in return for diplomatic and economic relations. Exiled planters had been clamoring for such payment for years : it was meant to repay them for what they had lost in Saint-Domingue…(303) »

On commence à voir des allusions à cette dette dans les médias comme les journalistes se bousculent pour expliquer l’état actuel du pays. Dans un article sur « l’avenir d’Haïti » pour BBC Caribbean, par exemple, l’ancien diplomate Ronald Sanders cite cette dette pour soutenir qu’il faut tenir compte de l’histoire des relations extérieures avec Haïti en reconstruisant le pays :

“Up until 1947, the Haitian state paid reparations demanded by France for plantations and slaves owned by the French…. As much as 70% of Haiti’s gross domestic product (GDP) was extracted every year for over a hundred years to pay the reparations demanded by France and endorsed by the US and some European nations including Britain.”

L’historienne haïtienne Gusti-Klara Gaillard écrit dans son livre L’Expérience haïtienne de la dette extérieure que l’incapacité des pays en voie de développement de payer une dette extérieure peut expliquer bien des problèmes dans le « tiers monde » aujourd’hui.

« Actuellement, le problème du service de la dette extérieure est source de nombreuses tensions politiques et sociales dans les pays fortement débiteurs. Leurs gouvernants évoquent l’impossibilité de consolider (voire de construire) la démocratie tout en appliquant les exigences d’ ‘assainissement budgétaire’ du Fonds Monétaire International…. (9) »

En plus, d’après Gaillard, le « chaos politique et économique » en Haïti avant l’occupation américaine de 1915 à 1934 « avait aussi des racines dans le service de la dette extérieure (10).» Ce qui est même plus révélateur, c’est que le gouvernement haïtien a proposé de payer cette indemnité à la France pour mettre fin à son isolement sur la scène internationale. De cette manière, on peut dire que cet acte a marqué le début d’une nouvelle politique « néocolonial » en France envers ses anciens territoires d’outre-mer.

Voici un appel par l’organisation Oxfam à annuler la dette extérieure haïtienne actuelle- [kml_flashembed movie="http://www.youtube.com/v/jxWHHewEMrc" width="425" height="350" wmode="transparent" /]

Un film sur la Révolution Haïtienne

Pour les traitements d’un film, nous avons choisi de commencer avec cinq personnages généraux et principaux qu’une audience peut suivre pendant le film entier. Nous avons décidé que le premier film sur la révolution Haïtien doit souligne l’importance des thèses, des tensions, et des idées politique au lieu d’être un film qui célèbre quelques personnages historiques. Donc, parce que l’esclavage a été un sujet qui sème la discorde, nous avons divisé la population en deux parties. Pour les gens qui sont contre l’esclavage, on a un commandeur, un abolitionniste blanc, et un noir libre. A l’autre côté, pour les gens qui soutiennent l’esclavage, on a un esclave qui aime être sur l’habitation et un planteur blanc. La plupart du film entoure les tensions raciales, les politiques qui décrit les noirs comme les animaux et la propriété, et les années avant la violence. Comme un groupe nous décidons de présenter tous ces éléments pour donner l’effet que la révolution a été inévitable. Dans cette manière, une révolution contre le racisme semble comme le prochain pas logique. Ici, si nous pouvons souligner l’importance de ce qui s’est passé avant la violence, le film réussira.

Un film sur Haiti

La révolution Haïtien était assez complexe et il y aurait beaucoup d’évènements.  Alors, l’idée de notre film est de suivre beaucoup de personnes qui représentent les groupes différents qui ont participé à la révolution.  Les personnages différents qui nous avons choisi sont : Phillipeau, Makandal, Moreau, Polverel et Sonthonax, Toussaint Louverture, et Ollivier.  Les personnages représentent les groupes différents mais aussi ils créent un chronologie parce que chaque personnage a contribue de la Révolution a un moment différent.

Alors, notre film.

Au début il y deux scènes au même temps avec Philipeau et Makandal.  Philipeau écrivait une lettre à son patron sur les problèmes avec l’habitation.  Philipeau écrit, « Your misfortune is that I am black… If I could whiten myself you would see, with the will of God, an increase in your wealth. » En même temps il y a un scène avec Makandal.  Les deux scènes soulignent les problèmes avec le system de l’esclavage à Haïti.  C’est le début de tous les problèmes.

Apres, il y a une scène avec Moreau qui représente les hommes d’extérieurs comme les Français.  Puis, la révolution commence et les esclaves brulent les habitations et ils tuent les Français.

à la fin, Moreau restait à Philadelphie et il a réfléchi sur les évènements.  La Haïti a l’indépendance et les peuples qui étaient esclaves ont les habitations et les familles ; tous les anciens esclaves sont heureux.

Les traitements

Pour ceux dans le cours de Reginald Patterson jeudi, voici un <<post>> pour nos traitements…

L’idée de notre groupe pour le traitement est de commencer par une série de vignettes des révoltes manquées (comme celle d’Ogé).  Puis, on voit la révolte de Boukman qui a détruit la plantation de Gallifet, un des plus grandes plantations sucrières.  Il faut montrer la passion des esclaves et la destruction dramatique de toutes les machines sucrières, etc.  A notre avis, l’évolution des événements est cruciale…

Ensuite, on voit des extraits alternats en France et en Haïti qui montrent le débat au sujet d’esclavage et des droits universels.  A la fin de cette série des extraits, la République annonce des droits de l’homme pour tous et la fin d’esclavage.

Enfin, on voit les soldats de Napoléon qui tente de rétablir l’esclavage en Haïti et le refus fort des Haïtiens, se terminant en la réussite des Haïtiens et l’établissement de la Haïti comme un pays indépendant.  Le traitement doit finir avec une narration comme « Donc, nous souhaitons remercier les Haïtiens courageux pour leur bataille infini qui a établi des droits vraiment universelles. »

-Morgan, Lizzy, et Robert

Ned Sublette Visits Duke and Durham February 10th-11th

Writer and musician Ned Sublette will be doing a reading from The Year Before the Flood, as well as performing some of the music he writes about in the book, at the Regulator Bookshop on 9th Street in Durham on February 10th at 7 p.m.

(Directions to Regulator Bookshop)

Sublette is a remarkable author, musician, and producer who has written about the links between history and music in Cuba and Louisiana. His reading/concert is part of a three-day visit to Duke February 9th-11th, during which he will also participate in a pre-concert conversation with Miguel Zenon organized by Duke Performances.

You can read a preview of his visit from a local fan here.

He has published three major books: Cuba and It’s Music, a sweeping and magisterial investigation of the African, Iberian, and Caribbean sources for Cuban music; The World that Made New Orleans, a history of the city that emphasizes the links between the Caribbean, notably Haiti, and North America, and most recently a memoir on the music and culture of New Orleans, The Year Before the Flood.

To read about Ned’s arguments about the place of the Haitian Revolution in American popular music, click here.

A Story from the Haiti Earthquake

UNC graduate student Laura Wagner, an anthropologist who was doing research in Haiti and survived the earthquake, has just published a remarkable and beautiful piece about her experience in the online magazine Salon.

Haiti: A survivor’s story

I was sitting barefoot on my bed, catching up on ethnographic field notes, when the earthquake hit. As a child of the San Francisco area, I was underwhelmed at first. “An earthquake. This is unexpected,” I thought. But then the shaking grew stronger. I had never felt such a loss of control, not only of my body but also of my surroundings, as though the world that contained me were being crumpled.

I braced myself in a doorway between the hallway and the kitchen, trying to hold on to the frame, and then a cloud of darkness and cement dust swallowed everything as the house collapsed. I was surprised to die in this way, but not afraid. And then I was surprised not to be dead after all. I was trapped, neither lying down nor sitting, with my left arm crushed between the planks of the shattered doorway and my legs pinned under the collapsed roof. Somewhere, outside, I heard people screaming, praying and singing. It was reassuring. It meant the world hadn’t ended.

I want you to know that, before the earthquake, things in Haiti were normal. Outside Haiti, people only hear the worst — tales that are cherry-picked, tales that are exaggerated, tales that are lies.

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