Exclusion sociale: un produit de l’urbanisme française?

Je suis tombé sur cet article hier en naviguant Facebook. Après l’avoir lu, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer sa pertinence aux plusieurs sujets dont nous avons discuté tout au long du semestre. L’intégration (ou le grand manque d’intégration) des immigrants en France est en particulier au centre de l’article écrit par une Américaine qui avait observé en personne les insuffisances du développement des banlieues. Elle parle de l’échec constant de l’Etat et des urbanistes françaises à répondre aux problèmes concernant la population immigrantes : le racisme, le chômage et le modèle inefficace de laïcité. Mais au lieu d’une analyse répétitive sur les banlieues des grandes villes comme Paris ou Marseilles, elle nous révèle à Val-de-Reuil.

Située dans le nord-ouest du pays et près de Rouen, Val-de-Reuil est « one of nine New Towns built in the 1960s and ‘70s to address overcrowding in France’s largest cities… [et] has replicated many of the problems it was intended to solve. » Ces « problèmes » dont l’écrivaine écrit sont les mêmes susmentionnées qui imprègnent la plupart des banlieues en France. Construite initialement à être autonome et dépourvu des problèmes d’exclusion sociale et politique, Val-de-Reuil « embodies a central irony of French urban planning policy ». L’écrivaine ajoute aussi dans son article des évènements comme les émeutes en 2005 et la loi sur la burqa implémentée en 2011 pour renforcer la division grandissante entre l’Etat et les citoyens français.

Quand on prend en considération l’agitation très courante parmi ces régions, le bilan est dans l’ensemble négatif : la politique du logement n’est pas en mesure de réduire la ségrégation résidentielle ; la politique du marché urbain qui est responsable d’établir des zones franches urbaines dans les quartiers pauvres soulève des nombreuses controverses ; les zones d’éducation prioritaires ne progressent pas. Il est assez triste parce que les jeunes immigrants en France, selon moi, ont en général des attentes élevées de l’Etat. Mais de l’autre côté, ils sont les victimes de l’exclusion social et de la discrimination raciale. C’est une contradiction entre ces attentes qui sont liées aux valeurs du modèle d’intégration, et la réalité sociale qui conduit à la frustration chez les jeunes. Cette question est une à laquelle je continuerai à réfléchir pour longtemps: Est-ce que la population immigrante en France si différentes qu’elle ne peut pas coexister et coopérer avec la population française?