Il y a jusqu’au 12 novembre une exposition d’art contemporaine arabe à Paris, ce qui est le sujet de cet article : http://next.liberation.fr/arts/01012370050-un-automne-arabe-a-paris
Cette exposition montre de l’art arabe qui fait allusion à l’Orient et l’Occident, tous les deux. La collection représente alors l’utilisation des aspects de l’art traditionnellement français par le monde arabe. La conséquence est la création d’un nouveau style, un « art métissé ».
M. Amel, rédacteur de la revue Art absolument, dit de l’exposition, « Si l’Occident s’est nourri de l’Orient, tels Matisse, Klee, Kandinsky et bien d’autres, aujourd’hui le processus s’est inversé. Cette fois, ce sont les “Orientaux” qui regardent l’Occident et qui créent un nouvel art. » Avant, c’était les artistes français qui trouvaient de l’inspiration dans l’art arabe, mais aujourd’hui, les artistes arabes font la même chose avec l’art français.
Cette fusion dynamique, une nouvelle expression venant du monde arabe, peut modifier « la perception que nous pouvons avoir de leurs pays respectifs » et créer « des traits d’union entre les deux mondes », expliquent des personnels d’Art absolument. Une manière par laquelle une culture s’exprime est l’art plastique, et en changeant le style un peu, on peut contester les stéréotypes de cette culture.
Un exemple d’un œuvre dans cette exposition se trouve à la droite. C’est un tableau par Ayman Baalbaki intitulé « ne parle que du monde arabe, mais en même temps, elle ne parle que de la peinture ». On y trouve des aspects de l’Orient et l’Occident. Le sujet, une femme en foulard, est une image de l’Arabie et de l’islam, et en même temps, on la peint avec un style expressionniste, un style qui est traditionnellement français. Ce tableau est un beau mélange.
Pour voir plus d’œuvres dans cette exposition, allez ici: http://next.liberation.fr/arts/11011723-traits-d-union-artistique