La Schéhérazade d’Alonzo King

Regarder la version d’Alonzo King sur l’histoire de Schéhérazade a été non seulement un soir de ballet mémorable mais aussi une excellente opportunité de réfléchir un peu plus sur « Mille et une Nuits » et ce que nos invités ont partagé avec nous mardi.

Après un moment de danse exceptionnel avec « Refraction », la musique de « Schéhérazade » nous amène tout de suite dans une atmosphère orientale. J’ai apprécié beaucoup le choix et le mélange des musiques, qui reste de nature orientale bien qu’il y ait des influences occidentales aussi. Les mouvements des acteurs semblent être en parfaite harmonie avec cette musique et m’ont rappelé ce que Robert Rosenwasser a mentionné en classe : le ballet est devenu plus complexe et les danseurs montrent une technique impressionnante.

Le décor et les costumes, plus subtiles et moins flamboyantes que j’imagine celles du Ballet Russe, réussissent quand même recréer l’espace et le dynamisme des histoires de Schéhérazade. Pourtant, les scènes ne peuvent pas être identifiées directement avec celles qu’on s’imagine en lisant « Mille et une Nuits ». Le fait qu’il y a des moments quand tous les danseurs sont sur la scène est peut-être une suggestion à l’idée d’Alonzo King que Schéhérazade sauve en effet l’humanité entière.

http://www.linesballet.org/scheherazadephoto.html

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3 thoughts on “La Schéhérazade d’Alonzo King”

  1. Le ballet Scheherezade n’était pas du tout comme je l’avais imaginé—peut être que je pensais au ballet classique et aux scènes ornés malgré les discussions en cours. J’aimerais bien voir une recréation exacte de l’originale afin de les comparer—mais j’ai trouvé les danseurs exceptionnels et la scène émouvante. En rendant la scène plus simple, King a réussi à moderniser la pièce et à souligner ses aspects universels. Si je n’avais pas su que c’était une production « orientale, » je ne l’aurais pas deviner—car c’était tellement moderne et simple.

  2. En savant que la musique était une combinaison des cordes ouest et des instruments à vent orientaux, j’étais vraiment impressionnée par comment ces instruments se sont bien mélangés. La chorégraphie s’est exprimée une profondeur incroyable d’expression et d’émotion. La modernité (mentionnée en cours) de danser par terre a ajouté beaucoup à la communication universelle du ballet ; les ballerines peuvent explorer l’espace. Elles n’étaient pas limitées à être levées et propres. Effaçant les limitations du ballet classique a permis la communication d’un message universel. Ainsi, on pouvait voir Shéhérazade parmi les autres danseurs, tissant les milles et un histoires. Alonso King a vraiment réussi à présenter une histoire inoubliable.

  3. Comme Veronica, j’ai pensé que la musique était un des plus puissants aspects du ballet. La pièce originale de Rimsky-Korsakov est une de mes symphonies préférées, et je l’ai jouée au lycée. Vous pouvez entendre l’enregistrement du mouvement « La mer et le bateau de Sindbad, » joué par la Symphonie de Moscow, si vous cliquez ci-dessous. Je pense que ce mouvement était l’inspiration pour la musique du ballet. Les solos composés par Rimsky-Korsakov pour le violon et le violoncelle sont très fameux, et la musique qui accompagnait le ballet de King était comprise d’une combinaison de ces thèmes originaux et des motifs nouveaux. En plus, je pense que le « duduk » ou le « nay » était utilisé au lieu du violon dans la musique du ballet (pour les solos), mais le violoncelle était gardé pour créer un mélange instrumental de l’Occident et l’Orient. L’effet était magnifique !

    http://www.youtube.com/watch?v=s_pkRH2DZuw

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