Scheherazade

Next Tuesday, we will have the visit of two members of the artistic team involved with the Duke Performances presentation of Alonso King LINES Ballet. I urge you to get tickets to the show, which promises to be remarkable. (Student tickets are $5).

Please Note: Contrary to what is listed on the syllabus, the visit will actually take place in our regular classroom, 326 Allen Building.

Our class visitors will be Robert Rosenwasser, LINES Ballet’s Associate Artistic Director and Selby Schwartz, LINES Ballet’s Artistic Project Manager. She holds a Ph.D. from the University of California at Berkeley in Comparative Literature (Italian/French), and a Joint Ph.D. in Medieval Studies. She has been a Lecturer at UC Berkeley, a LEAP Mentor at St. Mary’s College of California, and the Artistic Manager of LINES Ballet; of late she has been in Rome, writing about drag & dance.

Selby Schwartz has recommended, along with the reading, a brief French video on the Alonso King version of the ballet available here.

In our class, we will hear about the way in which they have studied and adapted the famous Ballet Russe version of Scheherazade, considered perhaps the greatest Orientalist spectacle of its day in France, in this 21st century version.

You can read background about Schererezade as a character in the 1001 Nights and in various other works of art and literature here.

Additional readings are on Blackboard.

Please post a comment or question you would like to pose to our visitors here by 8 p.m. next Monday.

41 thoughts on “Scheherazade”

  1. Des vêtements des cultures variées ont influence la culture Française depuis longtemps. Lynne Thornton référence ce phénomène dans plusieurs instances quand les français ont adopté une mode étrangère. En particulier, elle parle du 18ème siècle et l’influence de l’œuvre de Charles de Ferriol. Elle donne l’exemple des diplômés et des voyageurs qui sont parti pour les pays étrangères et en retournant ont amener des partis des cultures et des modes avec eux. Cette tendance a continuait pendant les prochains siècles. Ma ce qui est intéressant n’était pas nécessairement le fait que les français ont apporté ces vêtements, mais plutôt le fait que les coutumes ont influence le théâtre, la peinture, et des autres aspects de la culture française.

    On voit aujourd’hui la continuation de cette influence des coutumes étrangères en France. Un exemple d’un vêtement qui influence la culture et la politique française est la voile. La question de la voile est quelque chose qu’on a vu dans la presse récemment. Il sera intéressant de voir si Sarkozy et le reste du gouvernement va censuré le mode, en effet terminant cet habitude d’incorporer et mélanger tous les cultures.

    http://online.wsj.com/article/SB10001424052748703906204575026602634187516.html?mod=loomia&loomia_si=t0:a16:g2:r5:c0.0435332:b30043652

  2. En lisant la définition de l’Orientalisme donnée par Said, j’ai pensé à la connexion entre ce terme et les événements, pas seulement historiques mais aussi contemporaines, qui ont eu lieu entre l’Occident et l’Orient. Thornton exprime dans son article « La femme dans la peinture orientaliste » que la turcomanie et tout ce qui venait de l’orient à causé de la fureur en France ; la littérature, la peinture, la mode, presque tout a été influencé par l’obsession que les français et d’autres européens avaient avec l’oriental. Mais, est-ce que cette obsession a cessé d’exister ? Selon moi, l’orientalisme continue à exister et être présent dans plusieurs représentations artistiques. Je me demande si quelqu’un s’est mis déjà à penser à la possible présence de l’orientalisme dans beaucoup des films de Hollywood, comme Indiana Jones par exemple. Est-ce que la représentation de l’Orient dans ces films n’est plus orientaliste ? Est-ce qu’on a maintenant une nouvelle version de l’orientalisme ou est-ce que c’est le même orientalisme définie par Said?

  3. La représentation culturelle d’Orient, comme la Franco-russe interprétation de « Les Mille et Un Nuit », souvent confuse l’exotisme, ou l’étrange, avec l’érotisme, ou la sexualité. L’orientalisme, une facette négative de globaliser les autres cultures, exprime un désir pour dominance impérialiste. La forme de ballet est la métaphore parfait pour la supériorité de pouvoir impérialiste. La culture d’indo-persane-arabe était raffinée et possédait l’enseignement et la technologie que l’européens ont manqué. Dans Schéhérazade comme un ballet franco-russe, nous voyons le monde d’arabe entièrement á travers les yeux d’Antoine Galland – la version français d’histoire arabe. Sans les mots, dans l’espace des corps sensuels et « orgiaques » et « une orgie en compagnie des esclaves noirs » (Hunt), le public voit l’Orient comme violent, sexuelle, et opulent. Le monde arabe devient primitif, amoral, mais plein de riches que l’Occidental peut mieux d’utiliser. L’histoire de Schéhérazade, le ballet, est un d’oppression de femmes. Je pense de Madame Butterfly et son moderne interpretation. Je me demande, “Pourquoi l’utilisation du ballet et pas un autre forme? Pourquoi garder le forme origine d’imperialisme?

  4. Although I am familiar with the term Orientalism, I’ll admit I knew nothing about Scheherezade before these readings. I found it interesting how Alonzo King describes Scheherezade, is much more than just a collection of stories. “Metaphysical truths are hidden in fairy tales and great stories. It is up to us to learn what they signify… The folk memory is a sacred art in which the wisdom of a time gone by is preserved so that it may help us to see and understand.” As Worlds of Scheherezade article states, even the stories themselves are pulled from different cultures and time periods, they seem toe represent the Islamic Golden Age. So the point is made that Scheherezade has deeper cultural meanings that LINES ballet hopes to portray. However, does Scheherezade have a equivalent in Western culture? Which of the Western fairly tales could contain metaphysical truths?

  5. Plusieurs de mes œuvres littéraires préfères sont des vieilles histoires qui sont mis dans une contexte et une interprétation moderne. Donc, j’ai beaucoup apprécie le travail d’Alonzo King dans son revitalisation des ballets russes. En lisant les documents sur Blackboard et en cherchant sur le web, j’ai gagne une appréciation pour son travail et son capacité de faire une mélange des genres, une mélange des musiques, et une mélange des émotions dans une façon qui rend ses spectateurs vraiment impressionné.

    En fait, j’aimais assez le petit clip de Schéhérazade que je voulais trouver plus ! En cherchant, j’ai trouvé ce clip la bas, qui explique un peu le mentalité du chorégraphe. Aussi, le clip inclus un commentaire d’une critique de M. King, qui explique son talent extraordinaire.

    http://www.youtube.com/watch?v=2bf77Lcj_wE

    Un question que je voilais mieux comprendre est comment M. King a conclure son interprétation du ballet originale. J’ai un fort appréciation pour l’art du ballet, mais je ne comprend pas exactement comment on trouve des thèmes d’une œuvre qui est assez vieux que Scheherazade. Il disait, « Scheherazade est le symbole du sauveur. Elle combine des histoires, non pour sauver sa propre vie, mais pour sauver l’humanité… »

  6. [Please forgive the lateness of this comment! I was attending the senior wine tasting and etiquette dinner and it ran longer than expected.]

    En fait, j’ai joué le rôle de Scheherezade dans une pièce à mon collège quand j’avais 14 ans. Nous avons eu les auditions au commencement de septembre, et la distribution était annoncée quelques jours après : le 11 septembre 2001. Il va sans dire que le moment choisi pour la déclaration était inopportun à cause de les attaques terroristes – les kamikaze musulmans venaient du Moyen-Orient. Donc c’était un peu mal à l’aise de jouer une pièce concernant le Moyen-Orient quand beaucoup des Américains ont développé des préjugés raciaux contre les Arabes. Donc je me demande si la compagnie de Alonzo King a rencontré ce type de préjugé – car je crois qu’il existe toujours même contre des arts en tradition arabe.

  7. Overall, though I am not familiar with the world of Scheherzaade I find a number of accounts quite interesting. The shaped perceptions of the Orient by literature of the East is intriguing and probably gives insight into the beginnings of pervasive stereotypes and ideologies that may even persist to this very day. Specifically, in Fatema Mernissi’s account “Scherazade goes West: Different Cultures, and Different Harems” I found her discourse of the evolution of translation of the word Harem from the Eastern to Western Cultures fascinating. Harem, carrying its strong connotation of negativity in the East was lost as it ventured upon Western culture and re birthed itself as a word that carried in itself extreme happiness and lack of constraints. Through this analysis one can clearly see the perceptions of the Orient held by the West, and how those perceptions continued to shape their understanding and view of the East.

  8. J’ai trouvé l’article sur le monde de Schéhérazade intéressant pour quelques raisons. J’ai pris un cours sur la littérature narrative ma première année à Duke et nous avons lu un livre par Edward Saïd qui s’appelle « Orientalisme ». Pendant nos discussions, nous avons parlé des films, livres, tableaux, et des autres œuvres mais nous n’avons jamais parlé du ballet. Je n’ai pas réalisé que le ballet ait eu un assez grand effet sur la culture européenne à cette époque. La différence entre les conceptions de la Proche-Orient et l’actualité à cette époque sont intéressante. On ne trouve pas des références dans les textes des femmes qui ont porté des voiles islamiques en Europe mais ils étaient courants dans la culture islamique. Les exemples des tableaux de cette période montre les femmes qui portent des costumes exotique qui possèdent un érotisme absent en Europe.

  9. When reading a brief historical overview of Scheherazade, I was honestly very overwhelmed by its magnitude and the expansiveness of the stories themselves through many centuries of oral and written traditions. I was even more intrigued by Alonzo King’s inspirations for his ballet, that seem to be somewhat rooted in science, and his eagerness to create a new interpretation that encapsulates the essence of the “metaphysical meaning behind Scheherazade”.

    King talks about how his studies of Scheherazade led him to an interest in the oppression and abuse of women. He also says that “our move away from matriarchal to patriarchal societies has had devastating effects”. I am interested to find out what he means by a shift from matriarchy to patriarchy. I am also wondering how much his new Scheherazade ballet is influenced by issues of woman’s rights.

  10. Jean-Christophe Maillot writes, “[Any Scheherazade ballet] could turn silly, kitschy, and quickly fall into being just a fashion show of costumes.” Alonzo King also writes that “When you mention Scheherazade, people immediately nod their heads and conjure a cast of thousands, ‘eroticized orientalism’ eunuchs, harems and decapitations. Very Cecil B. DeMille.” I’m curious as to how King negotiated these expectations and the typical tropes that Scheherazade ballet gives way to. Mainly, what are the implications of communicating a story like Scheherazade on stage, particularly in the form of ballet, to a Western audience? What creative decisions were made in order to create something that King felt was true to the story’s essence and magic, while offering a take on Scheherazade that is fresh and refuses to fall into the overdone (yet still incredibly resonant) depiction of classic Orientalist images.

  11. L’histoire de Schéhérazade est d’origine inconnue et elle a été transformée chaque fois qu’elle a été racontée. Je crois que les raconteurs à travers l’histoire ont changé l’histoire a révéler les idéals du temps et de la culture. Dans la nouvelle interprétation de Schéhérazade la danse est utilisée comme une science, mais quelles sont les changements de l’histoire que les directeurs et les chorégraphes ont fait dans « cette science » et qu’est-ce qu’ils sont représentes ?

    Pourquoi est-ce que Alonzo King a choisi cette pièce ? Alonzo a dit que Schéhérazade est le symbole de la sauveur, mais pour quoi elle et pas une autre femme qui est promenant dans la littérature et les arts ? Aussi, qui est une Schéhérazade d’aujourd’hui ? Finalement, qu’est-ce que le message spécifique que les créateurs de la nouvelle Schéhérazade veulent présenter au public et aux femmes.

  12. J’ai bien aimé les articles sur Alonso King et son ballet, mais j’ai encore quelques questions. Sur le sujet de la musique soi-même dans le ballet, je veux savoir si c’est possible de mêler les sons d’ouest et celles d’est sans ouvrir la porte à l’orientalisme. Dans ce cas, King a utilisé quelques instruments qui sont bien connus dans le Moyen-Orient, mais il dit qu’il doit aussi ajouter les instruments d’ouest. Donc, pour son interprétation, est-ce que King échappe l’orientalisme ou est-ce qu’il le change et l’utilise pour avancer la beauté de l’histoire ? S’il réussi, il éprouve que les lignes des cultures qui sépare les moyens d’ouest et les arts du Moyen-Orient sont détruits.

    Sur le sujet des personnages, Alonso King a dit dans une interview qu’il trouve que « Scheherazade is the symbol of the savior. She weaves tales not to save her own life but to save humanity from its unending retributive response to injury. » Donc, est-ce que cette personnage devient une réincarnation de Jésus-Christ qui sauve tout l’humanité dans les mots de l’ouest ou est-ce qu’elle représente une héroïne profane du monde concret ? Après avoir lu toute l’information que je peux, je reste incertain si cette idée soit vraie.

  13. Je crois que la représentation orientaliste de la femme est très intéressante – d’un côté, il y a les robes <> portées par les femmes aristocratiques du 18e siècle et, de l’autre, il y a les costumes de Bakst. Les deux dépeignent l’interpretation de la même culture, et donc je me demande si les deux sont similaires ou si la mode et donc les costumes ont changé d’une époque à l’autre. De plus, comme les mots exacts des histoires de Scheherazade, des éléments des costumes et de l’art ont été sans doute perdus dans la traduction de l’arabe au français et aux autres langues. Je m’intéresse à l’effet de cette perte à l’interpretation monderne ces histoires.

    On dit que <> (du site Web UNC). Donc, il se peut que l’orientalisme change les perceptions de l’Orient dans l’Occident aujourd’hui aussi. Est-ce que cet effet est relié au manque compréhension entre les deux? Comment est-ce que l’orientalisme, créé par l’Occident pour satisfier l’Occident, contribue aux mouvements politiques dans le monde actuel?

  14. J’ai trouve un site du web qui j’ai trouver assez intéressante. Sur le site Alonzo King dit: “Abstractions are symbols and referents for something that words are powerless to describe… In dance, there is also meaning over and above what would be thought of as just dancing. My main interest was Scheherazade as woman and symbol.”

    Alors, le danse est assez diffèrent que le danse de Schenezade traditionnel. L’idée est assez unique. Mais avec cette idée je question, comment Alonzo King a décide lequel caractéristiques il pense sont les plus importants. Je pense que le comment que l’autre étudiant a dit est très intéressant et j’ai interrogé le même question. Lynn Hunt a dit que tout le monde lit et les livres ou les sites du web comme ‘Twitter’ ou ‘Facebook’ déterminent leurs pensées. Alors, je suis curieux de savoir comment King a interprété les pensées de Schenezade et ses actions. En plus, il dit que la plupart des interprétations de Schenezade sont exagéré, mais ca semble que les mouvements de ballet et ses interprétations sont assez exagérées parce qu’il crée son propre interprétation.

  15. I find the history of Scheherazade’s tales and the influences of both Persian and French cultures very fascinating. The framestory of 1001 Arabian Nights paints the imagery of infinite intrigue and ever present danger. Each successive tale told by Scheherazade became more fantastic, more engrossing than the one from the previous night. So my first question is which tale, out of the ones left out from the ballet production of 1001 Arabian Nights, would you include in a future production and why?

    I also found Mernissi’s commentary about our conventional beliefs regarding harems to be quite interesting, specifically how, “Westerners also referred primarily to pictorial images of harems, such as those seen in paintings or films, while I visualized actual palaces”. This leads to my second question. King comments on how “One of the difficulties of the work is people’s expectations,” so how have audiences reacted to a possible contradiction of their expectations?

  16. Le livre de Mille et une Nuits avait plusieurs histoires à dormir debout qui étaient les parties les plus intéressantes du livre. Schéhérazade n’était personne sauf la narratrice qui mourrait probablement le jour suivant. Cependant j’aime que Alonzo King ait étudié Schéhérazade elle-même. Il l’a présentée comme un sauveur de l’humanité. J’aurais pensé qu’elle n’avait sauvé que la vie d’elle-même et d’autres jeunes filles.
    De plus j’adore l’idée que Schéhérazade représente une opposition à l’oppression et à l’abus des femmes. Elle a continué à se disputer avec son père parce qu’elle voulait se marier avec le sultan et son père ne le voulait pas. Elle a protégé des autres filles d’un sort terrible. Donc je vous demande si vous pensez que les spectateurs voient ce côté de Schéhérazade et si vous croyez que cette histoire ait des liens à l’affaire du voile.

  17. While reading Thornton’s Women as Portrayed in Orientalist Paintings, I was surprised to find that the obsession with the Orient began in the 1700s. What was the extent of interaction between the European nations and the Orients prior to the time period described by Thornton? Didn’t the crusades that occurred a few centuries before similarly expose the European to the culture of the Orient? Why did the fascination with Orientalism begin in the 1700s rather than an earlier time period? In addition, I found it interesting to find that women dressed up in the fashion of the oriental. Although it seems that the reason for dressing up was due to the fact that the fashion was exotic but weren’t the European styled dresses just as rich and finely made? And why was it the story of Scheherazade that so captured the European imagination?

  18. I’m fascinated by the wave of interest in orientalism first described by Lynne Thornton and later as a result of the Ballets Russes as described in the King readings. I can only imagine the allure associated with the first ambassadorial visits in eighteenth century France. The influx of Persian influence, especially in fashion, would have been exciting to witness in person. Strange and foreign culture has always held a certain appeal, and this can still be seen today when travelers return from distant and exotic places changed by their experiences.

    The origins of the Scheherazade stories are particularly interesting in that they can be traced from one century to the next. One can only wonder if where Galland picked up any semblance to Aladdin or if it is entirely from his imagination.

    King’s adaptation of Scheherazade appears to hold much promise as an independent work yet with enough influence from the original ballet to still be considered a reprise. The inclusion of Persian instruments seems like an excellent choice that will expose viewers to the work’s ancient origins. How similar is the new score to the original? Also, how does Maillot’s work as a whole compare to that developed by Fokine?

  19. I particularly enjoyed the Mernissi reading because it took a slightly different approach to the topic at hand. Firstly, I liked that Mernissi focused more on the difference between Western and Muslim understandings of “harems”, rather than comparing traditional and contemporary portrayals. I believe that Mernissi’s cross-cultural analysis is much more valuable than any temporally based argument. As I read the other readings, I questioned exactly how far we have come since the heyday of Orientalism. In “Notes on Ballet Russes”, we are told that every effort was made by the costumiers of Alonzo King’s Scheherazade to avoid “falling into [the] Orientalism” of Bakst’s original costumes. I am surprised to find that much of the discussion regarding Orientalism assumes such a condescending tone toward previous generations. Are we, the children of a postcolonial world, so much better informed? Are we so much slower to make rash, binary distinctions between ourselves and the Other? I would like to ask Mr King what measures he took to avoid “falling into the Orientalism” of our own times?

    Secondly, Mernissi addressed the notion of agency in Scheherazade. In “Alonzo King on Creating a New Scheherazade”, Mr King writes, “Very little is known, or even spoken of regarding Scheherazade herself. My main interest was: who is this woman? Was she just a guise to tell stories?” I would be interested in hearing what progress Mr King was able to make in characterizing Scheherazade and to what extent he considered her agency in the story.

  20. Les extraits montrent le paradoxe qui existe déjà aujourd’hui entre l’interprétation de la culture islamique dans les sociétés d’ouest. Je trouve qu’il est intéressante que Monsieur King essayait montre ces différences autour du ballet qui est une création des sociétés ouest. En plus, je trouve que les écrits de Leila Sebbar être très émouvantes et ils ont été particulièrement bien à illustrer le paradoxe qui existe aujourd’hui en France. Par exemple, dans le chapitre d’ouverture sur Sherazade, Sebbar montre comment le nom et l’apparence d’une personne islamique peuvent changer le façon dont ils sont perçus par les autres dans le société contemporaine. En outre, l’exemple de la puissance de la « Keffiyeh » en matière du typage racial par la police. Malgré tant de droits étant accordée aux femmes, il semble étrange que quelque chose comme un foulard ou une voile pouvait encore changer rapidement peuples perception d’une femme. Je crois que la citation de Fatima Mernissi souligne avec précisions les différents interprétations des femmes dans les mondes du moyen orient et de l’Ouest., « In both miniatures and literature, Muslim men represent women as active partcipants, while Westerners… show them as nude and passive ». Je serais intéressé de savoir si Monsier King jamais eu à modifier la ligne de l’histoire afin de la rendre plus attrayante pour les peuples occidentaux.

  21. It seems that the overarching theme of the readings on Scheherazade is collaboration. From the very beginning of this ballet, artists, costume designers, composers, choreographers, etc have worked collectively to create the ballet masterpiece that is Scheherazade. The effects of the original production were also widespread, as one article mentions that women’s fashion in Paris changed as an effect of the ballet. What was most interesting to me was to read Alonzo King’s piece on creating Scheherazade. As a dancer, it was fascinating to read about his philosophy of dance. First, he points out that LINES’s mission is “the reduction of ideas to their essence”. I’ve been sitting in my room, trying to mull over this particular comment and envision what that would mean to me, as a dancer. I very much enjoyed reading about his take on dance as a reflection of the universe and its laws. He says that “straight line and circle, magnetism, gravitational pull, balance, circumference, radius and nucleus are some of the sources of the form.” I have never considered ballet to be at all tied to scientific terms or laws.

    Another interesting point, as brought up by someone in a previous comment, is how do you do an original, or “new” Scheherazade? How exactly did King represent her? He says that his goal was to find out who this woman was and what was her intention, so I’m curious to see what he discovered. I also really enjoyed his comment, “Scheherazade is the symbol of the savior. She weaves tales not to save her own life, but to save humanity from its unending retributive response to injury.” I had to think about this quote for a minute, and it still is not completely evident to me, but I think it’s a really powerful thought.

  22. Similar to Zachary’s comment, I find most of the interest in King’s production of Scheherazade in how he has chosen to interpret the stories of the Arabian Nights and reproduce them in the ballet. I remember reading the stories of Sinbad the Sailor from this collection when I was child and being completely engrossed in the action, adventure, and overall thrill found in these tales. This thrill, mixed with exotic pleasure, defines the orientalist view held by the Western world and makes for a story which entices the public. In first hearing about a ballet based on Scheherazade, I imagined an epic tale which replayed the highlights of those stories which have captivated audiences for years. Instead, King has decided to focus entirely on Scheherazade’s role as “savior” and to ask the audience to forget the deceitful, romanticized oriental images and instead to probe into the psyche of a woman who would place herself in harms way in order to save many others.

    I also find it interesting that King has decided to incorporate classical Eastern instruments into the ballet. In a time when live orchestras from ballets and operas across the country are shutting down due to lack of funding, I see King’s decision not only as creating Oriental tone for the ballet but also sending a clear message on the importance of music in the overall artistic production.

  23. Scheherazade is a story that has spanned centuries and thousands of miles. Its spread across time and space has led to its evolution as a piece, as well as the evolution of popular opinion of Arabic culture. I was especially surprised by Fatema Mernissi’s piece about different interpretations of Islamic women. She asserts, “In both miniatures and literature, Muslim men represent women as active participants, while Westerners such as Matisse, Ingres, and Picasso show them as nude and passive.” Indeed, it is evident in the UNC multimedia gallery that this Western take on Middle-Eastern women has persisted even very recently. For instance, the second movie poster for “Les Mille et Une Nuits” shows a woman being held in the arms of a man on a horse who is sword-fighting, presumably to defend her. I am left wondering how King’s ballet will portray Scheherazade and other women in the stories. He insists that his main interest is to explore the identity of Scheherazade. Will he incorporate Mernissi’s Muslim or Western interpretations, or will he take the portrayal of Islamic women in a new direction of his own?

  24. A mon avis, ces extraits au sujet du ballet de LINES par Alonzo King, le nouvel Schéhérazade, sont très intéressants à cause de leur rapport avec les histoires et les fables trouvées dans le roman Les Milles et Une Nuits. En fait, King pose certains questions qui concernent Scheherazade soi-même dans l’extrait « Alonzo King on Creating a New Scheherazade ». Par exemple, il met en question son but en racontant les histoires : est-ce qu’elle est importante, ou est-ce qu’elle ne suis qu’un moyen de partager les fables ? Est-ce qu’elle essayer de communiquer quelque vérité à traverse ces histoires ? Selon King, elle est « the symbol of the savior », et elle aide l’humanité dans l’ensemble et établi le justice.

    Je m’intéresse aussi aux costumes de théâtre comme le premier ballet Schéhérazade vient à Paris au début du 20e siècle. Les choses exotiques lancent encore une nouvelle mode dans laquelle les femmes européennes ont voulu donner les costumes et les bijoux étrangers et fastes. Les dessins dans « La Femme Dans La Peinture Orientaliste » par Lynne Thornton (par exemple, sur page 14, l’illustration d’une odalisque) sont très osés. En ce qui me concerne, je me demande si les costumes pour le ballet Schéhérazade actuel sont similaires aux ceux du passé…

  25. Alonzo King a dit que, <>. Pourtant, est-ce qu’il y a seulement une verite explicite ou plusieurs des verites? En plus, cette verite est precise ou la verite vient de l’interpretation du artiste?

    <> pour Scheherazade montre que l’orientalisme a diffuse a la societe francaise. Par exemple, les parisiennes ont adopte les couleurs exotiques pour leurs vetements. C’est interessant que l’ouest essaie d’affirmer son superiorite mais il est fascine par l’orient au meme temps et permit <> d’influencer la societe d’ouest. Selon vous, pourquoi ce phenomene est arrive malgre que l’ouest attribue souvent les idees negatives (i.e.barbarisme) a l’Orient?

  26. As came up in the discussion last week with Dr. Hunt, when there are no writings from that time that can truly depict the stories and their cultural context, history is at the behest of the writers. Herein, as Ryan said, the context in which Scheherazade in translated and interpreted inherently changes with the translator or interpreter. Thus, it seems that the ideology of a writer will often have a great effect in the way a a history is written and thus how the general public views it. (Based on Dr. Hunt’s other writings, it appears this was certainly the case in her analysis of empathy and the novel.)

    Because the ideology of a historian is so important, I wonder from what ideology King comes and thus through what cultural lens he views Scheherezade. Clearly, there is a great emphasis on the female as a savior, and I wonder if this emphasis comes from personal or societal biases. To what extent did this interpretation draw on documented historical sentiments of the time or was it instead a modernist interpretation based purely on present-day thought?

  27. Fondé sur ce que j’ai lu et l’extrait de film que j’ai vu, il me semble que Alonzo King ait réussi à présenter « l’essence » du Shéhérazade. Cette simplification des coutumes et des éléments, en addition à l’incorporation des styles différents du monde, crée une universalité incroyable. Shéhérazade, avec sa magie et son drame, est un moyen remarquable pour la représentation des émotions intenses qui sont aux cœurs des tous gens.
    Donc, je me demande comment Alonzo King a décidé de faire ce ballet. Qu’est-ce que c’était son inspiration, sa vision, et son but en choisissant Shéhérazade?

  28. L’histoire de Scheherezade et les visages diverses qu’elle a pris dans la literature de l’Ouest est un peu familière pour moi. Dans un autre semestre passé, j’ai l’occasion pour etudier la personnage de Salome, une autre femme de legende qui a devenue une représentante de l’Orient et un objet de la passion pour l’Orientalisme.

    Juste recemment, les scolaires ont commencé de reconnaître les inplications de ces femmes de l’Orient. Comme Mernissi a noté, les femmes sont les objets de desire conciliantes et exotiques, pas de tout commes les femmes de la France ou des États-Unis ou de l’Angleterre. Mais ceci est seulement le sentiment étrange (à ce moment l’etranger est l’occidental, pout une fois), parce que les sens de ses histoires est assis differentes dans les cultures d’orgines.

    Est-ce que c’est possible d’emprunter l’histoire de Scheherezade (où Salome) sans l’imposition de les morals et les fetiches déjà enraciné dans le conscient collectif? Je commende le troupe d’Alonzo King pour son desire de representer Scheherezade dans la contexte et avec le comprehension et inclusivité. Mais je ne suis pas sure qu’il y une méthode pour liberer Scheherezade de le conceptions occidentals déjà existants.

  29. I find the mixture of East and West in Mr King’s Scheherazade very intriguing, but I wonder besides the obvious, if he ran into any problems when crafting his ballet. I am sure it must have been difficult to combine instruments and cultures to create his ballet. Mixing different mediums is never easy, and with the ballet it must have been very difficult. But my question is, did Mr King run into any problems, not stemming from the creative side of the piece. For example, were there people who were opposed to his interpretation, or tried to stifle his ideas. I feel like there must have been some parties who were against the mixing, and perhaps in their eyes, the defiling, of the traditional tale.

  30. In reading about Scheherazade and the countless different forms her story has taken in its multi-century history, I returned several times to one question: Is there any such thing as an ‘authentic’ version of Scheherazade? The most fascinating thing to me about these stories is the vast range of cultural traditions they draw on. The original Scheherazade, which is now lost, has become a deeply international work, whose stories represent not one ethnic group or region, but a wide swath of the world that stretches from India all the way to France (home of Aladdin, go figure).

    Alonzo King notes this fact in his introduction to the work, but also writes that “the point is that these are jewels representing the folklore, thought, parables, and stories steeped in Islamic culture.” Perhaps this is a hair-splitting difference, but I would argue that it makes more sense to say these stories are steeped in islamic cultures (plural). Given how global of a religion Islam is, and how many vastly different cultures practice it (from Bengalis to Saudi Arabians to West Africans to Americans), I don’t think we can talk of it as a monolith. In fact, it seems to me that part of the beauty of the Scherezade story is its flexibility, the way it can incorporate elements of many different cultures and be reinterpreted by people of many different eras and walks of life. Alonzo King’s ballet is an example of exactly that.

  31. Selon Edward Said, il y a quatre dogmes principaux d’Orientalisme : il y a une différence absolue entre l’Occident, qui est supérieur, raisonnable, et plus développé, et l’Orient, qui est complètement inférieur et sauvage ; les « abstractions » au sujet de l’Orient (particulièrement celles qui viennent des textes qui décrivent la civilisation orientale « classique ») sont mieux que les faits et l’évidence de la réalité moderne de l’Orient ; l’Orient ne change jamais ; et l’Occident croit qu’on doit soit avoir peur de l’Orient, soit le dominer. L’histoire de Schéhérazade est si fondamentale à la tradition d’Orientalism en France, je me demande si une nouvelle production du Schéhérazade (et une célébration du Ballet Russe) va perpétuer l’Orientalisme. En 1910, « Some of the costumes included strings of pearls or plumed egret feather, and many were semi-transparent ; the shock of the ‘exotic’ appearance of the dancers reverberated through the worlds of fashion and art. » Si Orientalisme est une exagération de l’exotique, est-ce que la production de King va être moins exotique ? Comment est-ce qu’on peut faire une performance de Schéhérazade sans encourager l’Orientalisme ? Est-ce que l’étude du livre perse et égyptien et l’utilisation des instruments authentiquement orientaux sont des efforts de distinguer cette production de l’interprétation de Galland ?

    Un thème implicite dans Les Mille et Une Nuits, c’est le voyeurisme. Est-ce que vous pensez que le ballet peut être une autre forme de voyeurisme ?

    Les histoires des Mille et Une Nuits sont toutes encadrées. Comment est-ce que ce style va être représenté dans le ballet ? King parle du rôle des femmes dans Schéhérazade, et un des aspects fascinants du roman, c’est l’influence subtile des femmes, particulièrement les femmes intelligentes comme Schéhérazade, sur les hommes. Légalement, elles ont moins de droits, mais elles exercent leur pouvoir sexuel. Par exemple, les deux hommes principaux dans cette histoire, Schahriar et Schahzenan, découvrent leur femme aux bras d’un autre et la tuent sans explication. Ces événements montrent des hommes à la fois puissants et impuissants aux lecteurs occidentaux : puissants, parce qu’ils sont rois d’un royaume, et impuissants en face des femmes. Comment est-ce que l’influence des femmes, et la contradiction fréquente dans leurs relations avec des hommes, sont montrées dans la production de King ?

  32. J’ai trouvé l’extrait du livre Scheherazade Goes West : Different Cultures, Different Harems assez intéressant. J’étudie toujours l’Europe et pas l’Orient, ainsi le perspectif de l’auteur, Fatema Mernissi, sur la signification de « harem » est très différent de mon perspectif. Comme beaucoup d’autres qui habitent dans l’Ouest, j’imagine qu’un harem est un endroit où l’on peut trouver le plaisir ou l’euphorie. Mais selon Mernissi, la connotation est plus négative. Elle propose que l’Ouest a romancé l’image d’un harem dans les œuvres d’art, de musique, de théâtre, etcetera. Le ballet Schéhérazade est-il un exemple de ce romantisme ? Alonso King écrit que « European ‘orientalism’ was at its height » et « we fool ourselves if we think that ‘marketing’ wasn’t as important then as it is now. » Je pense que peut-être que la représentation de l’Orient dans le ballet n’est pas complètement correcte. Est-ce que « l’attrait de l’Orient » est basé sur un mythe ?

  33. Je suis tout à fait d’accord avec la première phrase de Morgan – je me demandais la même chose quand je lisais la nouvelle de Poe. Mais en générale, la nouvelle m’intéressait beaucoup ; je pensais que quelque chose de mauvais allait se passer à cause de la réputation de Poe, surtout concernant sa tendance à écrire des fins qui sont souvent grotesques.

    De plus, je l’ai trouvé fascinant que c’était les costumes de Schéhérazade qui attiraient l’attention du public parisien et occidental en 1910. Selon l’article « Ballets Ruses : Artistic Collaboration », les costumes exotiques ont provoqué l’idée de l’orientalisme sensuel. (Ces costumes étaient caractérisées par des combinaisons des couleurs violentes qui se manifestaient dans la mode pendant cette époque-là – et imaginer qu’autrefois les parisiens portaient une autre couleur que noir !) Cette idée-là de « l’orientalisme sensuel » va directement avec ce qui Andrew dit à propos de l’image traditionnelle de Schéhérazade comme un « symbole sexuel ». C’est intéressant de constater cette grande différence entre la production des Ballets Russes de 1910, quand on soulignait la sensualité, et celle d’aujourd’hui, quand on la traite d’un point de vue complètement différent.

  34. J’ai quelques commentaires individus…

    Quand j’étais en train de lire l’histoire de Poe (« The Thousand and Second Tale of Scheherazade »), je me suis demandé comment tous les références du monde étaient possibles à l’epoque. Est-ce que quelqu’un a une réponse ?

    De plus, une photo de la peinture qui s’appelle « The Women of Algiers » (un grand sujet de l’article Sherazade de Sebbar) est ci-dessous. Il y a aussi un lien de Wikipedia qui explique un peu plus l’histoire de cette peinture.

    http://en.wikipedia.org/wiki/The_Women_of_Algiers

    Enfin, au sujet du ballet Scheherazade, je suis d’accord avec King que c’est impressionnant que la femme est le symbole de la saveur. Donc, j’aime bien l’idée de se concentrer sur Schéhérazade, la femme elle-même. Pourtant, je suis curieuse pourquoi King pense-t-il que les costumes orientales ne sont pas désirables (comme la citation suivant démontre: « For Alonzo King’s new Scheherazade… a series of costumes that would distill the lightness and otherworldliness of Bakst’s originals without falling into their orientalism [were designed] »)?

  35. Alonzo King a dit dans son article “Alonzo king on creating a new Scheherazade” qu’il voulait “grapple with the metaphysical meaning behind Scheherazadae and present that meaning in its essence” mais il ne précise jamais quelle est cette definition, cette essence de Scheherazade. J’aimerai demander à nos invités ce qu’ils pensent du “symbolic meaning and universal truth” dont Alonzo King parle dans son article. Quelle serait cette vérité universelle ? Qu’est-ce que Alonzo King voulait présenter dans sa choreographie ? En plus, selon nos invités, est-ce qu’on peut voir dans la Scheherazade de King le même orientalisme qu’on pouvait voir dans la version originale du ballet ruse ou est-ce qu’on a changé un peu la vision originale d’un Orient strictement érotique et exotique?
    En lisant l’article de Fatema Mernissi j’ai pensé beaucoup plus à la différence entre l’Orient et la fabrication occidentale de l’Orient. La comparaison de la signification du mot harem pour les occidentaux et pour les orientaux m’a frappé car elle montre la manière dans laquelle l’Occident, ayant toujours le pouvoir, essaie de contrôler et ridiculiser l’Orient. Pour les orientaux, le harem est lié au péché ; il représente la frontière dangereuse où la loi sacrée et le plaisir sont incompatibles. Mais pour les occidentaux le mot harem a perdu sa côté dangereuse, il n’est qu’un espace sexuelle et du plaisir. Beaucoup des peintures, d’opéras, des films, et d’autres expressions d’art ont présenté cette vision occidentale du harem. Même aujourd’hui on peut voir des films et des expressions de l’orientalisme. Je pense qu’il serait intéressant d’aller voir Schéhérazade (la Scheherazade de King en particulier), noter les caractéristiques représentées dans cette pièce, toujours en pensant aux deux définitions du harem présentés dans l’article de Mernissi, pour voir ce qui est le plus remarqués dans cette représentation de l’Orient.

  36. En lisant le document “The Worlds of Scheherezade”, j’ai été surprise d’apprendre que nombreuses histories ont été ajouté à l’œuvre initiale parce que les lecteurs ont voulu vraiment lire mille et une telles histoires. Puis, je n’ai pas pu m’empêcher de constater un certain snobisme qui caractérisait les Français et même anglais du 18ème siècle et bien plus tard. Il me semble qu’ils étaient beaucoup plus fascinés par les costumes, les peintures et les fameuses couleurs orientaux que par la culture et les traditions arabes. Il s’agissait plus d’une « turcomanie », qui influençait la mode des hautes sociétés. Etre représenté dans des tableaux orientaux était la norme, bien que la plupart des artistes n’ait jamais voyagé au Proche-Orient. C’est, en fait, amusant d’apprendre que ces gens avaient « l’illusion qu’ils pouvaient passer pour des Orientaux ».

    Je voudrais poser quelques questions pour nos visiteurs mardi. Comment est-ce que le ballet d’Alonso King réussit éviter ce danger exprimé par Jean-Christophe Maillot : « Any Schererezade ballet could turn silly, kitschy, and quickly fall into being just a fashion show of costumes.”? Si on pense à l’interprétation d’Alonso King de Scheherezade, comment est-ce qu’on peut arriver à la conclusion qu’elle ne veut pas juste sauver sa vie, mais sauver en fait l’humanité ? Il faut aussi parler de la femme Arabe. En lisant l’article de Fatema Mernissi, « Scheherezade Goes West : Different Cultures, Different Harems », j’ai été observé notamment le fait que les hommes musulmans regardent les femmes comme des participantes actives dans la vie et dans le harem. Comment on s’explique donc les idées dénaturées de l’ouest qui nous fait percevoir les femmes comme « nude and passive » ?

  37. Dans sa discussion de la nouvelle Scheherazade, King soutient que : « my choreographic focus was not the details of the narrative, but its symbolic meaning and universal truth . » Qu’est-ce que c’est cette vérité que l’histoire de Schéhérazade nous donne? Et comment est-ce cette vérité est représentée ?

    Dans L’Orientalisme, Saïd décrit l’Orient comme une scène sur laquelle l’Occident pouvait se créer, se découvrir. Les européens pouvaient se recréer dans ces pays étranges, inconnus—et, en rentrant en Europe, ils pouvaient peut être modifier leurs expériences, exagérer l’exoticisme de l’Orient. Dans quelle mesure donc est-ce que l’Occident elle-même a crée l’Orient (ou bien l’idée Occidentale de l’Orient) ? Quel était le but des ballets russes en représentant l’histoire de Schéhérezade pour la première fois ? Est-ce que c’était de donner une impression de l’Orient—ou est-ce que c’était de partager une vérité différente aux spectateurs ?

    Enfin, King nous dit que : « there was never any intention to literally enact the stories of the 1001 nights. » Est-ce que le ballet du 20éme siècle essayait de partager cette histoire ? Comment différer entre le but originale de la pièce et le but de King en la remettre en scène ?

  38. Dans son ouvrage célèbre « Orientalism », Edward Said soutient que les discours occidentaux ont pendant longtemps déformé la culture islamique. Notamment, il cite la « féminisation » du Moyen Orient dans les représentations occidentales par un mélange d’érotisme et d’exotisme. A la différence de la Schéhérazade de 1910 (dont les costumes de Bakst sont un exemple frappant de ce genre d’orientalisme), Alfonso King explique qu’il essaie dans ce nouveau spectacle de recréer le personnage de Schéhérazade comme une figure maternelle qui cherche à sauver l’humanité. De cette manière, il renverse la tendance de féminisation négative; plutôt qu’un symbole sexuel, Schéhérazade représente la sagesse: elle raconte ses histoires pour communiquer des « vérités  métaphysiques », comme le dit King. Je trouve cette transformation fascinante et perspicace; j’ai hâte de voir comment on la transmet sur scène

  39. L’interprétation de Lëila Sebbar transmet le paradoxe central aux présentations modernes de Schéhérazade. Quoique les auteurs et les metteurs en scène soulignent l ‘universalisme de l’histoire, il existe souvent un ton impérialiste dans la caricature du Moyen Orient. Par exemple, Sebbar situe l’histoire de jeune fille Sherazade dans le contexte de Paris contemporain. Mais il persiste une caractérisation spécifique des femmes étrangères, en particulier les immigrées. On le voit dans les peintures impressionnistes. Sherazade remarque, « Are they always naked women ? » (203). Il est possible que Sebbar veuille montrer la persistance des stéréotypes qui sexualisent les femmes arabes. Mais pour les auteurs qui veulent créer une image de l’humanité universelle, la représentation des femmes entre en contradiction.

    Comment Alonzo King harmonisera-t-il son intention universaliste et la représentation visuelle de la culture ? On verra…

  40. In Mr. King’s new revival of Scheherazade, he attempts to interpret and analyze an Eastern story through a Western medium, ballet. Furthermore, he strives toward accuracy by incorporating authentic Eastern art forms such as the duduk and the nay.

    Yet the story of Scheherazade comes from a vastly different cultural background than ballet. In interpreting Scheherazade through a Western medium, surely Mr. King must have had instances where his story contradicted the Western way of thinking or the traditional methods of ballet. In such instances, how did LINES reconcile the two cultural paradigms? Did any particular aspects of the story make it difficult to translate for Western audiences? Finally, were there any challenges that you came across in trying to incorporate Eastern instruments into a Western ballet?

  41. Le défi fascinant d’une adaptation d’un œuvre marqué par l’Orientalisme est de décider comment cette pièce incarne les thèmes du monde actuel. Alonzo King dit que le but de son groupe est « distillation of meaning through symbol and form.» Donc est-ce qu’ils doivent capturer l’Orientalisme qui existe dans cette histoire, ou essaye d’adapter les caractéristiques de la pièce qui continuent à fasciner le public à chaque époque? Est-ce qu’on continue à soutenir l’Orientalisme du passé, ou est-ce que c’est une forme différente grâce à la qualité de notre rapport actuel avec l’Orient? De plus, l’Orientalisme était marqué par une connaissance superficielle de l’Orient, et il existe actuellement beaucoup plus de recherche au sujet de l’Orient. En fait, est-ce que c’est l’Orientalisme de cette pièce qui fascine, ou est-ce que c’est plutôt les autres éléments comme le récit ou la représentation des femmes ?

Comments are closed.