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Nagib Nasr

nagib nasr

Nagib Nasr, d’origine libanaise, a déménagé aux Etats Unis quand il avait 17 ans. Un individu culturellement divers, il s’est adapté rapidement à la vie aux Etats Unis malgré des obstacles linguistiques. Sa langue maternelle est le libanais, mais il a appris le français dès un très jeune âge à l’école. Après avoir maîtrisé l’anglais, il a appris l’espagnol. Nagib a reçu une maîtrise en ingénierie industrielle. Avant d’établir FlowRiver Group, Nagib a servi comme vice-président des opérations globales et du développement d’affaires pour Nomacorc, le premier du monde dans des bouchons de vin.

Mawa

Originally from Senegal, Mawa fulfilled her dream of opening her own kitchen in January of 2005. She explains,

“I came to the US at the end of the 80s, and went to NYU. Before arriving here, I went to the University of Senegal for accounting. When I got here, I lived in New York for school and then I got married. I stayed and had kids who are now at universities here… so it’s been a while since I’ve been here.”

But just how did her venture get started?

“To start with, we found African products to import because when I first got here, I realized that there weren’t enough African food products. Every time I went to the supermarket, I would ask: why is there spaghetti sauce and not African sauces? So I took classes that I needed about getting started, and just began. My husband was the person who convinced me to start an African restaurant because there weren’t any here at that time.”

In regards to the cultural differences she experienced in the US as native francophone speaker, Mawa adds:

“First, Senegal is different in terms of religious background – I was born in a country where 15% is Muslim. I went, however, to catholic schools my whole life, so it is pretty normal for me here. Another aspect that is different is the « right of elders », the rights you have when you are older. That is to say that if for example, I am older than you, I have more right to do something. I don’t have to be your mother or your sister. If I were older, you would consequently have to respect me. So I was born in that kind of spirit. Sometimes I tell my sons – He is older than you and they tell me « so what? ». My sons can’t really understand. They were born here and are used to life here. There are things I am used to now, and things that I am not. But like my husband says, there isn’t real or fake culture. There isn’t bad or fake culture, there are just differences, and we respect those domains.”

Pascal Vidal

M. Vidal est directeur du campus américain de SKEMA, une école supérieure de commerce. Voici ses réflexions sur des différences culturelles qu’il a rencontrées depuis son arrivée en Caroline du Nord.

Nadira Hurley

La viabilité écologique et la mode. Typiquement, les deux mots ne marchent pas ensemble. Mais, à vert & vogue, une boutique primée « bio » au centre ville de Durham, les deux sont inséparables. Fondée en septembre de 2008 par Ryan et Nadira Hurley, vert & vogue offre les vêtements organiques classiques et contemporains pour les femmes, les hommes, et les enfants. Combinez cela avec le service à la clientèle qualité et une certaine joie de vivre, et vous avez un gagnant.

Inspirée par le sens de la mode de Nadira, une parisienne native, et les compétences de Ryan dans les affaires et le plaidoyer de l’environnement, la boutique vend les vêtements « bio » ainsi que végétaliens d’un nombre des concepteurs américains et même si locaux, incluant Raleigh Denim, John Patrick Organic, and Matt & Nat. Leur but est simple : établir une collection des meilleures produits dans la mode durable tout en offrant leurs clients un expérience génial.

Les influences francophones de vert & vogue sont immédiatement tangibles lorsqu’on entre la boutique. De la petite mais élégante sélection des vêtements et accessoires au service compréhensif et spécialisé au chaque client, même les propriétaires et l’atmosphère respire un esprit français.

Vous venez de Paris et de New York. Alors, pourquoi avez-vous choisi d’ouvrir votre entreprise ici ? Pourquoi Durham ?

N : C’est très intéressant comme question. Ryan avait une connexion avec un ami qui avait deux filles qui vivaient ici à Durham. Alors, il entendait beaucoup de choses de bien sur la région du triangle. Et puis c’est progressif, les gens sont cool, la nourriture est bonne. Alors un jour on a décidé, quand on était prêt, on a décidé de venir pour trois jours et de voir par nous-mêmes à quoi ressemblait cette ville.

Ecoutez l’entretien ici: Pourquoi Durham?

Nadira, vous avez travaillé dans les boutiques en France. En dirigeant vert & vogue, est-ce que vous avez noté quelques différences entre les affaires ici et les affaires en France ?

N : Bien sûr, bien sûr. Je suis complètement fascinée par le service ici, aux Etats-Unis. Quand je déménageais, il y a cinq ans, et que je vais par exemple dans le supermarché ou que je vais dans une boutique il y a quelqu’un dans la porte qui me dit « bonjour ! » comment allez-vous ? » comme « bonjour ! Comment ça-va ? Puis-je vous aider ? ». Je suis comme « wow ! Les Américains sont gentils ! »

Pas comme ça en France ?

N : Oui, en France, oui. Peut-être « bonjour ».

R : Peut-être.

N : Peut-être. Si tu as de la chance. Mais pas toujours. Il y a cette notion ici aux Etats-Unis de service qui est… moi je suis fascinée. Ça serait un petit peu la différence. Bien sûr, en France et dans les boutiques françaises il y a autres choses, mais le service ils ont beaucoup ici.

R : Et maintenant, aux Etats-Unis il revient. Beaucoup de détaillants recommencent à mettre l’accent sur le service. Il y avait une période quand toutes les choses vont vers les centres commerciaux et les grands magasins et ils grandissaient et grandissaient et grandissaient et le service clientèle était réduit. Tu sais, c’est comme les choses que tu peux rapporter et le temps pour les rapporter et toutes les choses comme ça. Et maintenant, avec les entreprises comme Zappos—tu connais Zappos ? Leur modèle d’affaires entier c’est sur le service clientèle. Tu commandes des chaussures et il améliora ta livraison. Tu les commandes à dix heures du soir et ils seraient sur le pas de porte le prochain matin à onze heures. Alors le service pour nous, beaucoup de gens reviennent aux boutiques, et ils s’intéressent à ce type d’expérience pour le service, parce que tu n’as pas de service quand tu vas au centre commercial.

Travailler aux Etats-Unis

On voit l’identité française dans le nom de l’entreprise, « vert & vogue », et sur le site web aussi. L’identité française, ou le rapport avec la France, est important pour votre entreprise ?

N : Moi je suis française, non ?! Tu sais, quand j’ai une cliente qui essaie une jolie robe, je ne dis pas « this is great .» Je dis « Oh là là ! », tu sais ? C’est dans mes veines, c’est comme ça. Oui, la partie française est importante et je crois que c’est deux fois plus important qu’on garde cette identité française en utilisant le vocabulaire français, mais aussi également nous achetons d’une façon un petit plus particulière. Notre œil est différent. Tu vois on achète des coupes. Voilà.

R : Je pense que notre entreprise a une sensibilité française, qui est plus dans l’esthétique. Quand tu entres la boutique, beaucoup de gens remarquent, « oh, ça me sent comme une boutique européenne, » tu sais ? Alors pour la mode de notre entreprise, beaucoup de l’inspiration vient de la France, de l’Europe. La coupe de nos vêtements, le sens « casual-chic ».

L’identité française

http://www.vertandvogue.com/

Maurice, Rachel and Jackson

Maurice, Rachel, and their son Jackson have been in Durham for around a month. They came from Rwanda to join their son and daughter, Lenny and Alice, who have been in Durham for several months. Their family is from the Democratic Republic of Congo by origin. They speak Kinyarwanda, with Lenny acting as an interpreter. Maurice and Rachel are currently attending ESL classes, and Jackson is enrolled at a local high school.

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(The flag of Rwanda.)

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(A map of Rwanda. DRC, the family’s country of origin, is also shown.)

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(The Kinyarwanda alphabet.)

What do you remember about your arrival in Durham?

R: We were very tired. Before coming to Durham, we had given everything to other people. We didn’t think that we could bring everything we had back home with us here.

Was Durham what you imagined it to be?

M: What I imagined about Durham before coming to the US was the security and development of American cities. It’s what I have always wanted to see, and I have had the chance to see it here. It really is a good country.

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(The city of Durham.)

What have you liked the most about your life here?

R: The people I’ve met here have been so nice. Back in the other country, we could never leave the house without locking the door. But when we did that here the other day, we came back to find everything here! People don’t steal here in Durham.

What are some of your future plans?

M: I think I would like to find a job in the future. I want to do that and to establish myself in Durham, like everyone else.

R: I would really like to learn English well. If I can express myself clearly, it will be much easier to find a job. I would like to work as a babysitter.

J: I would like to study medicine, and then become a doctor. I would really want to become a cardiologist. (Jackson has been reading his chemistry textbook throughout the interview.)

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(Jackson’s dream.)

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D’où viens-tu?

Je suis venu au Congo. Je suis né au Congo. C’est mon pays natal. Je suis arrivé ici décembre deux milles treize. J’habite ici pour dix moins.

Quelle est votre partie favorite des États-Unis? Et pourquoi?

Je préfère la ville de Newark parce que j’ai des amis que j’ai rencontré au Afrique qui habitent là. J’étais très content de voir mes amis. Il y a un médecin américain qui était au Afrique; je l’ai connaît là et je l’ai vu encore à l’aéroport à Newark quand je suis arrivé pour le premier temps. J’avais des bons moments là-bas.

 Est-ce que vous êtes arrivé seul ?

Oui, j’étais moi-même.

Quel est votre premier souvenir d’arriver aux Etats-Unis?

 Je pense que le premier souvenir d’arriver aux Etats-Unis état l’apparence. Je n’ai jamais vu beaucoup de choses comme des avions. La journée aux Etats-Unis était bonne. C’était très longue ; plus de vingt-quatre heures.

Quelle était la chose la plus difficile à s’adapter ici? Pourquoi?

Premièrement, c’est l’hiver. C’est très froid pour moi. Aussi, un autre chose mais ce n’est pas très grave comme les autres…la langue. Ici en Amérique, l’accent, le façon qu’on parle l’anglais n’est pas le même. En Afrique je parlais l’anglais britannique. Ici en Amérique ça commence à me compliquer un peu.

 

Est-ce que vous utilisez le français ici ?

Je suis né au Congo et beaucoup de gens là-bas parlent le français. Je n’utilise pas le français ici donc le français commence à m’échapper. Ce n’est pas facile de trouver des gens qui parlent le français et avec qui je peux parler mais je trouve beaucoup de gens qui parlent l’espagnol.

Est-ce que vous connaissez des autres gens du Congo ici ?

Oui, il n’ y a pas beaucoup mais il y en a.

 Est-ce que vous êtes dans l’université ici?

Non, si tu es venu du Congo, le diplôme qu’il donne là-bas en Afrique ne me permet pas de continuer au même niveau aux Etats-Unis. Si tu as complété les études de secondaire, ce ne peut pas transférer donc on ne peut pas commencer à l’université ici. Pendant la journée je vais à l’école pour recevoir mon « GED » mais je dois travailler à « P.F Chang’s » pour vivre et pour payer donc je travaille pendant la nuit. Si tu n’as pas de l’argent en Amérique tu ne peux pas vivre. Je voudrais concentrer beaucoup aux études.

 

Comment étaient vos classes? Quelle était votre matière favorite?

J’aime le mathématique et la langue. Le mathématique est très facile pour moi. Ce qui m’échappe un peu c’est la langue parce que la langue n’est pas ma langue maternelle.

Quelle est votre chanson favorite? Musicien préféré?

Pour moi je suis un musicien quand je suis dans l’école secondaire ; je chante et aussi je peux jouer la guitare un peu. Le musicien que je préfère est Corneille Nyungura.

Quel est le travail que vous voulez faire pendant votre vie ?

Le travail que je fais maintenant, ce n’est pas le travail que je préfère dans toute ma vie. Je devrais devenir docteur parce que en Afrique j’ai étudie la biologie, la chimie et la mathématique.

Est-ce que vous avez appris des cours d’anglais ici ?

Non, je les ai appris en Afrique. Mais maintenant à l’école j’étudie la langue. Je n’ai pas pris des cours d ‘ESL parce que je suis capable d’exprime moi-même et de parler avec des gens.

Est-ce que vous habitez à Oak Creek ?

Non, je n’habite pas ici mais tout à près d’ici. Je pense que c’est cinq minutes d’ici.

Est-ce que vous visitez ici beaucoup ?

Oui, je reste ici parce que c’est ma famille ! Beaucoup de temps je suis ici.

Qui est ton meilleur ami ici ?

C’est ma famille.

Qu’est que vous faites pendant le weekend ?

Le weekend pour moi, samedi je vais à l’église donc je donne tout le jour à mon dieu et puis, vendredi je travaille. Dimanche je me concentre dans mes études parce que lundi je dois aller à l’école.

 

Est-ce que vous faites des sports ?

Ah, oui. Je ne fais pas souvent, mais je fais des sports. Je joue du basket. Je suis lancé.

Quels sont vos buts pour l’avenir ?

 Pour mon avenir, j’ai l’espoir que même que la vie semble difficile je peux réussir et puis comme j’ai dit je vais devenir docteur. Un docteur chrétien. J’ai vu beaucoup qui déjà mourir et aussi les docteurs qui n’ont fait rien pour moi. Quand je deviens docteur je prie avant que je donne la médecine.

 

JL

JL est un garçon de 13 ans. Sa famille est congolaise et ils ont déménagé aux Etats-Unis en 2014 après avoir passé de nombreuses années dans un camp de réfugiés au Rwanda. L’arrivée aux Etats-Unis un procès difficile pour lui, parce que tout est différent, “surtout les voitures et les maisons”. JL apprend l’anglais très rapidement. Il dit qu’ il aime pratiquer l’anglais en parlant avec ses nouveaux amis. Il porte souvent un « snapback » et il écoute la musique américaine. Son musicien préféré est Chris Brown.

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Le drapeau de Rwanda

JL aime jouer au football avec ses amis ici. Avec sa communauté à Oak Creek, les enfants jouent au foot beaucoup le week-end. JL est aussi dans le programme MASTERY, qui est organisé par Duke pour aider les enfants réfugiés. JL aime le programme parce qu’il peut parler avec d’autres enfants qui sont dans la même situation que lui et parce qu’il aime les tuteurs.

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Le programme MASTERY

L’hiver vient bientôt et JL a hâte de voir la neige pour la première fois dans sa vie. JL a aussi de grands rêves pour son avenir, parce qu’il veut devenir médecin. Nous lui souhaitons bonne chance à s’adapter à la vie ici aux Etats-Unis et nous espérons qu’il réalise tous ses rêves.

Lenny

My name is Lenny. My sister and I arrived here in America on the Fourth of July.

Q: And where are you from?

A: We came from Rwanda. But, my nationality is Congolese.

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Q: What did you think of the United States when you first arrived?

A: We had a vision of America ; we had different dreams and visions of the people that are here. When we arrived, everybody was moving in circulation and it was very different from our country.

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Q: And you told me earlier that you all didn’t like the United States a lot during your first month here, why and how did that perception change ?

A: When I came to America, I was with my sister, certainly. And where we lived, the people there, I never saw people who didn’t say hello to you. Every morning, when I was in my country, I always had a vision of someone saying ‘Hello’ or ‘How are you ?’ But, when we arrived here, I was only with my sister, always side-by-side with me, and things were very different than in my country.

After, we did meet a lot of different people that we liked and who liked us, while learning how to do things differently in America, like how to prepare food and how to do other things that are different in America than in our country.

Q: What do you do now? Do you work?

A: I work currently, We found jobs.

Q: What do you want for your futures in the United States?

A: I’m going to study. My future, after five years, I want to be an engineer. I’m going to start my studies next year at Durham Tech. I want to study the sciences. 

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Q: Do you believe you’ve found a community and friends here?

A: Yes, we have met someone from our country and others, who don’t live in Durham but in Raleigh.

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I like reading. The book I’m reading now is called Gandhi.

 

 

Pierre

 

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Pierre is from the Central African Republic, and he arrived in Durham in 2013. He enjoys watching sports, especially soccer, and was a a professional soccer player in his home country. Now he spends most of his time in class to improve his English skills, and he is also in the process of working to get his driver’s license.


 

Q: What are your first memories of Durham ?

A : Well, coming here, first I was welcomed by the people from CWS. The first thing that I saw, it was the students who came to see me. We discussed with them, America, what’s it like, they said no. America is always good. No problem between me and the students, or American people, we made contact with each other.

Q : And now, do you still think America is always good ?

A : Yes for the moment. Me, I know that it’s…it’s OK. No problem.

Q : What are the surprising things for you here ?

A : There is one thing in America, it’s very difficult for us, the Central Africans : we do not know how to speak English, we do not know how to write words in English. We are here to go train in English classes. That’s it.

Q : Do you find that the English classes help you ?

A : Yes that helps us, how to use words or letters of the alphabet, that we know. That is what I like about America, it’s for learning a lot of languages. Speaking languages, and English, once I know that, it’s OK. Unfortunately, I don’t yet. That’s it.

Q : Why do you have the desire to obtain your driver’s license ?

A : In America, here, if you have a license, you have your [credit] card, you can move, go buy something at the store and come back with it. Since it’s cold here a lot, you get in your car and you go to Food Lion, you buy some food.

 

Translated by: Zoë Bakker, Josie Holasek, and Sophie Alman


Bonus video: Pierre and Paul sing a song in Sango, a language of the Central African Republic. Paul described it as a “song of one’s heart in joy.”

F. et sa famille

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« Le comportement a changé. La nourriture a changé. Tout ça. La vie a changé. » – F.

L’entretien avec F.

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Dans ma vie quotidienne, je vais au travail comme ménagère. J’aime le travail, et j’aime les Etats-Unis comme il y a de sécurité et il y a la paix. C’est différent de mon pays, et il y a la liberté. Les gens sont gentils, et j’ai des amis.  Le seul chose que je trouve bizarre, c’est le thé glacé. A mon pays, on ne boit pas le thé glacé,  je trouve ça bizarre ici – le thé glacé. Mais après tout, j’ai habité pendant longtemps ici, on a adapté.

Ici, je n’ai pas encore vue un sens de communauté, je n’ai pas vraiment un groupe des amis. Je vais au travail et retourne à la maison, je fais le shopping, je ramène les enfants à Duke Gardens, mais on ne fréquent pas les maisons des autres. Je suis toujours très occupé avec mon travail et les enfants.

Mon impression primaire aux Etats-Unis, c’est le froid! Il n’y a pas la neige et la glace à Caméroun. Mais on a adapté, les enfants aussi comme tu as vu. Les enfants vont à l’école où ils parlent d’anglais, et ils ont oublié le français. C’est obligatoire comme tout le monde parle en anglais! Il faut adapté.

A mon avis, le mieux aux Etats-Unis, c’est l’éducation et le travail.

L’entretien avec L.

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J’assiste à l’école de Creekside à Durham. À l’école, mon sujet préféré est la science, parce que j’aime étudier la lune et les roches, et faire des projets là-dessus. J’aime aussi faire de l’art à l’école. Avec mes amis, j’aime jouer au cours de recreation, et surtout j’aime jouer à chat et aux gendarmes et aux voleurs. À Durham, mon endroit préféré est ma maison, parce que j’aime regarder la télévision et jouer aux poupées. Quand je ne suis pas à l’école, j’aime jouer au tennis et j’aime nager. Aux États-Unis, j’aime les émissions, les gens, et parfois la cuisine. Ma nourriture favorite aux États-Unis est la pizza, mais je préféré la cuisine camerounaise.

L’entretien avec S.

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J’assiste à Githens Middle School, où je suis un élève de cinquième. À l’école, mes subjets préférés sont la science et les mathématiques, parce que j’aime étudier les étoiles et l’espace, et les mathématiques sont utiles, et ça aide avec le travail. Quand on travaille bien, on reçoit du temps libre où on peut jouer du football, ce qui est ma partie préférée de l’école. Je n’ai pas déjà décidé ce que je veux faire comme travaille plus tard, mais peut-être je peux travailler à une banque. Je sais que je ne veux pas être médecin, parce que c’est du travail acharné. Beaucoup de mes amis habitent à Oak Creek aussi, et on travaille ensemble à l’école. Aux États-Unis, j’aime les gens et les sports. Le football est mon sport préféré, mais je joue le tennis aussi, parce qu’on peut jouer au tennis même quand on devient vieux. Je n’aime pas le football américain, parce que c’est dangereux. Mon chanteur préféré en anglais est P-Square, mais en français, c’est Fournier. Ma nourriture favorite à l’école est les nachos avec chili, mais chez moi, j’aime n’importe quoi! J’aime l’anglais, et l’étudier, mais le français est plus facile que l’anglais.