8 Juillet 1998 – Thuram et Trezeguet

By | March 26, 2015

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Mardi en cours, nous avons parlé des histoires des immigrés du foot. Nous avons exploré les images et relations que ces joueurs ont dans les pays où ils se sont installés. Pour approfondir notre lecture, la section française a lu le livre « 8 juillet 1998 » écrit par Lilian Thuram. Ce livre explore son histoire, qui commence en Guadalupe, et sa transformation comme joueur à Monaco. Il raconte ses défis, ses échecs, son relation avec son identité et communauté, et évidemment, son grand jeu où il a marqué deux buts pour la France dans la demi-finale dans la coupe du monde. L’historie du Lilian Thuram a des défis similaire avec ceux des joueurs qui se sont déplacés en France, mais il est aussi un peu différent car à son relation unique qu’il a avec sa famille et communauté.

Soccer - World Cup France 98 - Semi Final - France v Croatia

Pendant qu’il raconte son histoire, Lilian Thuram nous rappelle que « la compétition nous faire parfois oublier que nous jouons tout simplement au football, qu’il s’agit là d’un divertissement. » (178) Evidemment, Thuram prend conscience qu’il a gagné sa vie en faisant quelques chose qui l’amuse bien, et pour cela, il ne se préoccupe pas pour des choses « inutiles » car « le sport est d’abord une incitation à progresser en tant qu’homme. » (179) Lilian Thuram a, sans aucun doute, progressé beaucoup comme un homme—notamment en grandissant dans une famille d’immigrants.

 

L’équipe qui a éventuellement gagné la coupe du monde en France en 1998 avait des autres joueurs qui ont grandi dans des familles et communautés des immigrés. David Trezeguet est né en Rouen, France et est un enfant des immigrés de l’Argentine. Il a, en faite, les deux nationalités. Trezeguet a commencé a joué au foot quand il avait 8 ans dans la banlieue de Buenos Aires. Au début de son carrière comme footballeur, Trezeguet jouait en France pour AS Monaco (comme Thuram) jusqu’à 2000 où il s’est installé en Italie avant de retourner en Argentine où il a joué pour des équipes très connues : River Plate et Newell’s Old Boys. Les plus grandes réussites de sa carrière c’est quand il a marqué un but dans la prolongation pendant la finale de la coupe d’Europe contre l’Italie. Notamment, son autre grande réussite c’est quand la France a gagnée la coupe du monde en 1998. Il a choqué le monde parce qu’ils étaient ses premiers, et seuls buts pour la France. Lilian Thuram raconte que « l’image que je garde de lui, c’est à la fin du match contre Brésil. Il pleure lui aussi ; il ne cesse pas de pleurer, avant la fin du match, après le coup de sifflet final. Il pleur avec son chapeau aux couleurs de l’Argentine, son pays d’origine. » (205) Il faut aussi mentionner que FIFA a nominé Trezeguet comme un de cent meilleurs joueurs que sont encore vivants !

- Football -

Lilian Thuram est un peu étonné combien Trezeguet pleure même qu’il a grandi dans Argentine et pas en France. Il dit que les couleurs de l’Argentine sont de son « pays d’origine. » Cela m’a étonné parce que Trezeguet est né en France et est français. Evidemment, ses camarades les voient comme argentin et pas français parce que ses parents sont argentins et il a grandi à Buenos Aires. Néanmoins, comme nous avons appris dans le livre de Lilian Thuram, les immigrés sont toujours attachés au pays d’origine de leur famille. À mon avis, Trezeguet était heureux d’avoir gagné la coupe du monde en France mais il a aussi achevé des choses que son père ne pouvait pas faire dans le sport. De plus, d’avoir gagné 3-0 contre Brésil, l’adversaire de l’Argentine, dans la coupe du monde c’est le rêve de tous les argentins.

 

Même que Thuram et Trezeguet ont des racines très forts en France, ils ont des sentiments de leur propre pays qui ont formulé leurs histoires et, comme Thuram dit dans son livre, leur « progression comme homme. »

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3 thoughts on “8 Juillet 1998 – Thuram et Trezeguet

  1. Tapiwa Sondayi

    Ce qui m’a beaucoup intéressant dans le livre est que Thuram m’a donné l’impression que alors que la Guadeloupe est un département d’outre mer, les cultures sont très différentes compare avec la France continentale. Thuram parle sur comment il a été intrigué par la diversité il a trouvé a Paris. Je me demande si les citoyens des départements d’outre mer se senti assez comme les immigrés quand ils se déplacent à la France continentale alors que ils sont français.

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  2. Pingback: Zinedine Zidane: La race dans le foot | Soccer Politics / The Politics of Football

  3. Romain Decrop

    Belle article!

    Moi ce qui me surprend le plus dans ce livre est la façon dont il utilise son temps dans les banlieues pour les représenter comme lieus d’espoir au contraire de ce que croit le public. En montrant que les problèmes non pas lieu dû au différentes cultures mais plutôt au manque de concepts en communs, on arrive à comprendre comment le foot a formé sa vie. En travaillant ensemble, incluant plusieurs ethnicités, on arrive à résoudre non seulement le problème en main mais aussi à distinguer les fausses conceptions des autres cultures.

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