Category Archives: World War II

Reading Ousmane Sembene

This week we’ll be reading the classic novel Les Bouts de bois de dieu (Gods Bits of Wood), by Sembene Ousmane. It tells the story of a strike in West Africa that played a crucial role in the broader history of decolonization. (On Tuesday, Achille Mbembe will be lecturing on the broader history of decolonization in French West Africa). The article by Frederick Cooper, which we’ll also be reading this week, provides an excellent historical analysis of this strike. As you read the novel, compare it to the account provided by Cooper. Are there discrepancies between the two accounts? Differences in emphasis? How do the two different forms — a historical article for an academic journal, and a novel — shape what is told, and how it is told? How does each deal with the role of women in the strike?

You can read a detailed biography of Sembene, a prolific writer as well as one of Africa’s greatest filmmakers, here.

One of his most remarkable films, Camp de Thiaroye, tells the story of West African soldiers who were killed near the end of World War II after organizing a revolt to demand equal pay with soldiers from metropolitan France. The entire film is on Youtube, and is well worth watching in full, or at least in part. In it, Sembene manages to dramatize a whole series of historical experiences involving World War II and the colonies, including a fascinating encounter between an African-American soldier from Detroit and the West African soldiers.

http://www.youtube.com/watch?v=E_5hV1sV6-Y&feature=related

Anna Yatskovskaya has already posted a great link to a theatrical version of Sembene’s novel. Can you find other materials about his work as a writer and filmmaker?

 

 

Quelques réflexions

Après avoir lu les articles pour cette semaine, j’ai été très intéressé avec la phrase laide « l’impôt du sang. » Je n’ai pas étudié beaucoup d’histoire ou la politique, ni bien, donc, j’essaie de trouver plus sur ce sujet. Dans la citation, « La France coloniale avait apporté aux Africains les lumière de la civilisation et prétendait solder cette dette en prélevant l’impôt du sang. » Les mots lumière et dette invoque un ton du sarcasme ; c’est bizarre de supposer qu’un pays envahit un autre, et le subordonné doit à son colonisateur  D’être une colonie de France étaient regardaient par les français comme un honneur.

Race and war in France: colonial subjects in the French army, 1914-1918 par Richard Standish Fogarty m’a introduit à plus, particulièrement pages 15 et 25:

 

Finalement, après la classe de Mardi, j’ai lu plus sur le sujet dont j’ai posé quelques questions à Philippe Bernard à propos de l’influence de la politique sénégalaise sur le désir des citoyens de s’enfuir. Ce que Philippe Bernard a constaté, que le fait que tout le monde veut quitter le pays monte un échec politique me frappe beaucoup.

Dans un article que j’ai trouvé sur le site de Duke Library, Dr Elhadji Mounirou Ndiaye prononce l’impact de la politique sur l’économie sénégalaise :

« L’impact de la politique sur l’économie est compréhensible dans une certaine mesure. La satisfaction de la clientèle politique infléchit la rationalité des dirigeants élus, dont les choix servent aussi des objectifs de réélection. Il s’agit alors d’un mal nécessaire, puisque l’individu est, de toute façon, le point d’amorce de la satisfaction de l’intérêt général. »

 

 

Des tirailleurs sénégalais

Après avoir vu des extraits du film « Camp de Thiaroye » en classe, je me demandais si les tirailleurs sénégalais ont véritablement enlevé un soldat américain.  Un article sur ce site Internet ne fait mention d’aucun enlèvement.  Cependant, il comprend les événements intéressants de ce jour fatidique.  Au bas est un extrait de l’article:

Sur ordre des autorités françaises, les « tirailleurs sénégalais », du camp militaire de Thiaroye, sont massacrés pendant la nuit (le 1er décembre 1944, vers 3 heures du matin) par l’armée française, parce qu’ils réclamaient leur solde !

La tragédie se déroule au Sénégal. Vers la fin du mois de novembre 1944, un bataillon de 1280 tirailleurs arrive au camp de transit de Thiaroye pour être démobilisés. Il s’agit d’un retour forcé en Afrique. Ces hommes se sont battus contre les Allemands pour libérer l’Europe et en particulier la France. Certains avaient été torturés par les boches. Leur fierté d’anciens combattants fait bientôt place à la désillusion devant les promesses non tenues par la France, concernant en particulier leur pécule, les humiliations et le racisme de la hiérarchie militaire au sein de l’armée française. D’énormes discriminations apparaissent dans le paiement de solde, à cause de la couleur de la peau. Les tirailleurs se mutinent et s’emparent d’un général qui finit par promettre de régulariser la situation. Enorme mensonge ! car à peine remis en liberté, il sera donné l’ordre de massacrer les tirailleurs. Pendant la nuit (le 1er décembre 1944, vers 3 heures du matin), plusieurs unités de l’armée française, appuyées par la gendarmerie, vont massacrer ces Héros Noirs, réveillés en plein sommeil et complètement désarmés et dupés. Ils ont payé très cher leur confiance en la France. Il y a très peu de survivants et les autorités françaises vont garder le silence sur le nombre exact des tués. Des chiffres farfelus sont avancés mais « il n’y a jamais eu de commission d’enquête indépendante sur cette affaire » précise Charles Onana.

Inglourious Basterds

Nous venons de parler du film Le Camp de Thiaroye en classe.  Reggie nous a expliqué l’importance de la langue en identifiant si quelqu’un était un allié ou un ennemi (en particulier un espion) pendant la deuxième guerre mondiale. Si quelqu’un parlait avec un accent d’étranger, cela pouvait être très révélateur.

Cela m’a fait pensé à une scène dans Inglourious Basterds, un film récent de Quentin Tarantino qui est l’histoire imaginaire de l’assassinat de Hitler. Dans une partie du film, des Américains ont un rendez-vous avec une espionne à un pub, mais quand ils arrivent, ils trouvent des Nazis là. Donc ils sont obligés de parler l’allemand et faire semblant d’être des Nazis. Cependant, un Gestapo remarque l’accent d’un des Américains et puis son geste étranger – et il est révélé et il y a une bagarre sanglante.

Malheureusement, je n’ai pas pu trouver cet extrait du film sur You Tube, mais j’en ai trouvé un autre. Dans cette scène désopilante, Lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt), qui est Américain, fait semblant d’être italien pour entrer furtivement dans un premier du film où Hitler se trouve. Comme on peut voir, ce n’est pas un déguisement très convaincant !

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