Category Archives: Senegal

Les perspectives différentes sur l’expérience d’être une femme

En lisant la selection de Trois Femmes Puissantes et quelque critiques sur le livre, ce que j’ai trouvé interessant était la différence entre le ton de Marie NDiaye envers la situation des femmes et lesquels des autres auteurs que nous avons discutés ce semestre. Tandis NDiaye crée une image distinctement désespérée de l’existence des femmes partout dans le monde, Fatou Diome, par exemple, donne à ses personnages féminins de la chance d’améliorer leurs vies. La femme de NDiaye que nous avons rencontrée s’appelle Khady, et après la mort de son mari, elle éprouve un grand nombre de souffrances sans explications. En plus, à la fin, Khady exprime qu’elle a souffert la douleur justement pour être “préparée à ne pas juger anormal d’être humiliée”. Donc le lecteur tire du texte qu’il n’y a pas de sens en essayant de changer les circonstances miserables des femmes.  À l’autre côté, même si les femmes souffrent de l’oppression de leurs maris, de leurs familles, et de la société en général, Diome montrent qu’il y a de l’opportunité pour les femmes d’échapper leurs sorts. Le personnage principal du livre de Diome, Salie, est elle-même un exemple d’une femme qui pouvait partir ses mauvaises circonstances et créer une nouvelle vie. Donc, c’était interessant pour moi de lire le texte de NDiaye, qui est née et a vécu sa vie entière en France, et de découvrir un ton beaucoup plus pessimiste sur la situation des femmes. Pourquoi Diome, j’y pense, avait-elle une perspective assez différente sur la capacité des femmes d’améliorer leurs vies?

La Tension de génération et l’importance des jeunes

Je voudrais discuter un peu le livre d’Ousmane Sembène que nous avons lu la semaine dernière, Les Bouts de bois de Dieu. Ce qui m’a frappé le plus dans ma lecture était l’abondance de tension qui existe au Sénégal pendant la grève. En fait, il y a plusieurs genres de tension, et elle touche plusieurs groupes dans la société. Le genre de tension que je trouve le plus intéressant est la tension de génération. Les vieux membres de la société se souviennent une ancienne grève qui a échoué à atteindre ses objectifs. Cette ancienne grève a provoqué beaucoup de violence, et les personnes âgées pensent que c’est trop dangereux d’avoir une autre grève.

Niakoro, une vieille femme, est déçue parce que les travailleurs ne cherchent pas le conseil des vieux membres de la société : « De son temps, les jeunes n’entreprenaient rien sans le conseil des aînés. Et voilà qu’aujourd’hui, ils allaient, seuls, décider d’une grève. Savent-ils seulement ce que c’est ? Elle, Niakoro le sait, elle en a vu une » (p.14). Niakoro a peur que la grève sera un autre échec et que quelqu’un sera tué. La fierté joue aussi un rôle dans la tension de génération. Niakoro affirme, « Tout ce que sait un enfant, une grande personne le sait mieux que lui » (p.29).

Bien sur les grandes personnes sont sages et ils ont des perspectifs valables. En général, les enfants doivent considérer le conseil des aînés. Cependant, ils doivent comprendre aussi que les aînés sont plus pessimistes et conservateur, et que la société n’est pas immuable. Les circonstances d’aujourd’hui ne sont pas les mêmes de celles de hier ; peut-être ce qui n’était pas possible hier soit possible aujourd’hui. La plupart du temps, ce n’est pas les personnes âgées qui sont responsables pour les changements sociétales. C’est le devoir des jeunes, qui sont optimistes et énergétiques, de produire des changements révolutionnaires.

La conception africaine et la conception des Africains

La différence entre les deux œuvres est que le roman utilise le discours à relier la discrimination. Cooper donne des chiffres qui nous monte l’inégalité et le nature discret du gouvernement, qu’elle veut éviter confronter ce sujet directement parce qu’en fait il se peut que les droits de l’homme soient trompés : « They did not want to defend overtly the discriminatory structure of a colonial labor force against the universalistic claim to equality among all workers” (p. 91). Cooper continuer à expliquer le dilemme : « Officials were no doubt reluctant to escalate for fear of going against their own initiatives of the post-war era : to constitute a new approach to labor based on ending forced labor…” (p. 104).  En plus, on sait comment la demande a été presenté officiellement en public par Sarr : « …the abolition of antiquated colonial methods… [to] be equal in duties and rights and that the recompense of labor be a function solely of merit and capacity” (p.87).

Pourtant, le roman nous donne quelquechose plus familier, plus banal, qui nous montre comment les normes coloniales a impacté la vie quotidienne. Nous entrons les têtes des Africains, les buts, les attitudes, les valeurs. Au lieu d’expliquer les normes dans un sens historique, comme, « …the auxiliaries did not receive housing or indemnities ; they could be fired for minor offenses ; they were in many respects treated like temporary workers even though most served for years” (p. 89), nous voyons ce qu’ils disent explicitement, comment le grève a été initié :

« Nous avons notre métier, mais il ne nous rapporte pas ce qu’il devrait, on nous vole. Il n’y a plus de différence entre les bêtes et nous tant nos salaires sont  bas. Voilà des années, ceux de Thiès ont débrayé, ça s’est soldé par des morts, des morts de notre côté…Des hommes sont venus avant moi sur cette tribune, d’autres vont suivre. Etes-vous prêts à déclencher la grève, oui ou non ? Mais avant, il faut réfléchir » (p.24)

Une dissertation PhD de 1976 sur Sembène et ses œuvres (j’ai essayé de trouver quelque chose plus proche des évènements sur lesquels nous nous y attachons) nous présente le pouvoir du texte que Sembène a écrit :

« Sensible aux réalités sociales et psychologiques du Noir vivant dans une période de transition entre l’époque coloniale et l’époque des indépendances, Sembène s’est donné pour tâche de les interpréter… Pour Sembène, l’expérience du colonialisme a traumatisé le Noir au point que celui-ci a perdu son identité profonde. Pour réhabiliter sa dignité, il lui faut prendre conscience de sa condition et réagir. L’auteur propose la révolte collective dans une perspective marxiste car la libération psychologique ne se fera que lorsque les structures sociales respecteront la liberté individuelle. Chaque Africain est impliqué et doit se sentir responsable de l’avenir. Sembène met sa foi dans le peuple resté plus près de ses racines que l’élite et donne aux femmes un rôle actif dans la réhabilitation d’une culture africaine originale. Pour lui, l’écrivain est un membre dynamique de sa communauté; il a un rôle éducatif à jouer. Cette conception existentielle engagée est aussi une conception traditionnelle africaine. »

Vous pouvez en lire plus ici http://hdl.handle.net/2429/20731

 

Reading Ousmane Sembene

This week we’ll be reading the classic novel Les Bouts de bois de dieu (Gods Bits of Wood), by Sembene Ousmane. It tells the story of a strike in West Africa that played a crucial role in the broader history of decolonization. (On Tuesday, Achille Mbembe will be lecturing on the broader history of decolonization in French West Africa). The article by Frederick Cooper, which we’ll also be reading this week, provides an excellent historical analysis of this strike. As you read the novel, compare it to the account provided by Cooper. Are there discrepancies between the two accounts? Differences in emphasis? How do the two different forms — a historical article for an academic journal, and a novel — shape what is told, and how it is told? How does each deal with the role of women in the strike?

You can read a detailed biography of Sembene, a prolific writer as well as one of Africa’s greatest filmmakers, here.

One of his most remarkable films, Camp de Thiaroye, tells the story of West African soldiers who were killed near the end of World War II after organizing a revolt to demand equal pay with soldiers from metropolitan France. The entire film is on Youtube, and is well worth watching in full, or at least in part. In it, Sembene manages to dramatize a whole series of historical experiences involving World War II and the colonies, including a fascinating encounter between an African-American soldier from Detroit and the West African soldiers.

http://www.youtube.com/watch?v=E_5hV1sV6-Y&feature=related

Anna Yatskovskaya has already posted a great link to a theatrical version of Sembene’s novel. Can you find other materials about his work as a writer and filmmaker?

 

 

Les footballeurs sénégalais qui ont disparu

Cet été (en juin 2011), neuf footballeurs sénéglaises en tournée ont disparu au Havre (une ville dans le nord-oeust de la France). Ils sont venus de la région de Dakar (la capitale du Sénégal) mais ils étaient en train de faire un tournament amiable contre une formation du HAC (une équipe de jeunes du Havre). Les articles suivants donnent plus d’information :

[1] http://www.paris-normandie.fr/article/faits-divers/ou-sont-passes-les-footballeurs-senegalais-disparus-au-havre (Français)

[2] http://www.rfi.fr/afrique-foot/20110607-football-une-equipe-senegalais-aurait-disparu-france (Français)

[3] http://sports.ndtv.com/football/news/item/174491-soccer-team-from-senegal-disappears-in-france (English)

Ce qui m’a frappé est l’idée que les footballeurs ont disparu de leux propre choix, pour gagner l’entrée plus permanente en France. Quelques citations des articles au-dessus me semblent soutiennt cette idée, par example : « The players are expected to either claim asylum or disappear in the black economy. » [3] et la questoin d’un organisateur, « Peut-être veulent-ils rester ici ? » [1]

Je pense que ces évenéments sont très intéressants à considérer avec la lecture du roman « Le Ventre de l’Atlantique » parce que les deux impliquent les circomstances des sénéglais qui essaient d’utiliser le football comme un moyen de rester en France. Bien sûr, Madické dans le livre veut avoir l’occasion d’aller en France pour réussir en jouant le foot, tandis que les footballeurs qui ont disparus ont été en France pour un temps assez bref avant de disparaître. J’étais un peu étonnée que les gens ont pensé qu’ils pouvaient laisser avec intention pour y rester (puisque quand j’ai commencé à lire l’article, je m’attendais lire qu’ils ont été kidnappés pour un crime d’haine, par exemple). Cependant, nous avons discuté qu’il y a des sénéglais qui feraient n’importe quoi pour aller en France, alors c’est possible qu’ils ont disparu dans la socíété avec le désir d’y rester longtemps.

La Polygamie et la dette

Ce qui m’intéressait le plus en classe hier était notre conversation au sujet de la polygamie, un sujet important dans Le Ventre de l’Atlantique. C’est clair qu’il existe des conceptions différentes de cette coutume ; est-ce que la polygamie contribue au sous-développement des anciennes colonies, ou est-ce que la polygamie est incomprise par les Européens ? La classe hier m’a montré que toutes les deux opinions sont valables. Bien sûr, on ne peut pas contester que la polygamie est un habitude très financièrement onéreuse—elle a la capacité de créer beaucoup de dette parce qu’on doit soutenir toutes ses femmes et tous ses enfants. En même temps, on ne peut pas écarter les coutumes des autres peuples seulement à cause du fait qu’elles sont inconnues ou différentes.

Je trouve la relation entre la polygamie et la dette très intéressant parce que la dette est un thème essentiel dans le roman. Il semble que la majorité de personnages dans le livre ont des dettes et ils comptent beaucoup sur les membres de leur famille qui travaillent en Europe. J’imagine que les émigrés ont les luttes intérieures ; d’un côté, les émigrés veulent soutenir leur famille mais de l’autre ils veulent utiliser l’argent d’améliorer leurs propres vies. Ce conflit est particulièrement difficile parce que la plupart d’émigrés ne reçoivent pas des salaires grands en Europe. Bien que les émigrés soient riches comparés aux Africains pauvres, ils n’ont pas beaucoup d’argent dans le contexte de la société européenne. Je pense que c’est plus bénéfique pour les émigrés d’envoyer une partie de leur argent en Afrique, mais seulement si les Africains utilisent l’argent pour créer de l’emploi pour le peuple (je crois que c’est similaire à quelque chose M. Bernard a dit). Il faut qu’on n’utilise pas cette aide pour acheter les objets ; l’achat des objets ne réduit pas la pauvreté perpétuelle qui existe.

Réussir est une révanche

Un motif intéressant que j’ai remarqué dans Le Ventre de l’Atlantique est le succès financier des gens qui ne sont pas bien intégrés dans leurs communautés. J’en parlerai en utilisant quelques exemples du livre.

Premièrement, considérons Salie, le personnage principal, qui bien sûr réussit dans la vie par rapport aux autres Sénégalais. Avant son succès économique, cependant, elle n’avait aucun succès social. Elle est née d’un amour illégitime et puis est rejetée et abusée par son beau-père. Sa mère ne la protégeait pas contre l’abuse ; alors, sa grand-mère l’a adoptée. Elevée par sa grand-mère, Salie occupait une place bizarre et atypique dans la famille sénégalaise. En plus, Salie ne s’intégrait pas bien avec les autres filles et femmes de sa communauté. Au lieu d’aimer le ménage, la cuisine, et le bavardage, elle aimait être seule pour lire, ce qui n’était pas normal à Niodior. Elle rebellait contre les normes en allant à l’école de Ndetare et apprenant à écrire. Puis, elle s’est mariée avec un Français au lieu d’avec un Sénégalais, est sortie pour aller en France, écrivait des livres, et continuait ses études. Par conséquence, elle possédait plus de sécurité financière que ses compatriotes à la fin, peut-être à cause de sa marginalité dans la société sénégalaise.

Puis, il y a le cas de Ndetare, le professeur et l’exilé. Il a dû menacer à quelque niveau aux normes de la société sénégalaise continentale, parce qu’il était considéré par le gouvernement ou par la communauté de mériter une expulsion. Dans ce sens, il ne s’intégrait pas bien dans sa patrie. Puis, à cause du fait qu’il était étranger à Niodior et tenait des opinions différentes, il ne s’intégrait pas non plus sur l’île. Mais peut-être à cause de ses différences, il se trouvait avec plus de succès que les autres de l’île. Il n’avait pas de famille à nourrir et n’en aurait jamais (qui marierait leur fille avec un homme étranger et non traditionnel ?), et il tenait un travail intellectuel avec un salaire régulier.

Enfin, Madické nous présente un autre exemple de ce phénomène. Madické était différent des autres avec le fait qu’il choisissait comme idole un footballeur italien, Maldini, quand ses amis du village choisissaient tous des joueurs français. Quand il y avait un match avec les Français contre les Italiens et les Italiens ont perdu, Madické se sentait isolé. Après le don de Salie pour ouvrir une boutique, il a pris son exclusion, l’a emballée en papier, et en a utilisé l’énergie pour réussir au projet de la boutique, tandis que ses amis continuaient à ne rien faire, voyant le football comme la seule route au succès.

Hors du livre, je trouve souvent ce même motif de la réussite malgré l’exclusion sociale. C’est souvent chez les immigrés où je le vois, comme quand ils ne se croient pas bien intégrés dans une société et donc travaillent fort pour y réussir, peut-être pour échapper aux stéréotypes. J’ai contribué moi-même à ce motif : je viens d’une ville où je diffère des autres avec ma religion et mes opinions politiques. Comme je ne m’y sentais jamais bien intégrée, je voulais toujours montrer que je suis aussi « légitime » qu’eux en réussissant à l’école et, plus généralement, à la vie. Réussir est comme une revanche contre ceux qui nous rejettent, ou comme une preuve que nous sommes aussi humains qu’eux.

Sadio Bee et la mode sénégalaise

“Le ventre de l’Atlantique” par Fatou Diome, il parle du sujet d’une relation très intéressante entre le politique et le sports en Sénégal. Je voudrais partager une autre occasion dans laquelle au travers une forme d’art, le politique et l’identité culturelle sénégalaises sont manifestés. Voilà le site de Sadio Bee (http://www.sadio-bee.com)

Qui est Sadio Bee ? Il a grandi à Dakar, la capitale de Sénégal. Il a appris le métier de couturier, et puis il est parti à la France. Sadio Bee rencontre des grands succès avec ses lignes de vêtements. Il utilise le concept de « Mixtissage », c’est à dire, « la rencontre de matières textiles, de modes et d’univers différents avec l’envie de créer un nouveau tissage”. Cela est unique car « on y retrouve les matières africaines traditionnelles mariées à des coupes occidentales modernes et adaptées au prêt à porter pour hommes et femmes ». Sadio Bee attire un public varié, particulièrement des modèles, des clients de villes cosmopolites, et des gens qui cherchent un style original.

Pourquoi je le mentionne ? D’abord, il est un symbole d’espoir pour beaucoup de gens africains. Nous avons déjà lu la manière dont les gens africains espèrent de chercher les travails aux pays développés, particulièrement en France. De ce point de vue, sans aucun doute, Sadio Bee est leur idole. Mais son implication pour les générations africaines surpasse les avantages économiques immédiats. Sadio Bee est un emblème pour la capacité d’imaginer et la créativité des sénégalais. Sur le site, Sadio Bee dit qu’il « tient à garder un lien fort avec son pays d’origine et à son échelle, il aspire à contribuer au développement du continent africain ainsi qu’à valoriser ses capacités artistiques et économiques. ». Récemment, en 2010, Sadio Bee lance sa nouvelle collection, qui s’inspire du 50ème anniversaire des indépendances africaines. Elle « affirme à travers le symbole d’un escalier, l’idée que la création artistique africaine connaît une ascension et a atteint aujourd’hui les plus hauts niveaux ».

 

Reading Fatou Diome

As you read Fatou Diome this week, pay attention the ways in which the novel explores the issue of the role of the French language in Senegal, and the way dreams and experiences of migration shape life in the community she depicts. You should also pay attention to the ways in which soccer, vehicled through the global media, shapes identities and hopes within the connected words of France and Senegal. And think about the broader ways in which deeper historical experiences (notably those of the slave trade) are evoked in the novel. (You might want to return to MC Solaar’s song from the beginning of the semester in thinking about this).

Here are some materials that can help you gain a better sense of Fatou Diome as a writer, and of the novel. First, an interview with her during a presentation of the book at a Paris bookstore.

Here is a short biography of Fatou Diome.

Here is an interesting review (in English) of the novel.

Here is an interesting review (in French) of the novel.

What other materials can you find about Diome? What can you learn about her literary and political positions and interventions?

 

Philippe Bernard’s Writings on Senegal

Philippe Bernard, who will be helping to lead our discussion this coming Tuesday, has reported extensively on Africa for Le Monde. Before that, he covered issues surrounding immigration and race in France. In both roles, he produced important and eloquent journalism. Here are two articles by him that I would like those of you who read French to read before next Tuesday so you have a sense of his work. The first is an examination of the lives of the poor in Dakar, the second a fascinating biographical sketch of a Senegalese man who fought for France during the second World War as a “tiralleur Senegalais.” In class, you’ll be able to ask him questions about his work as a journalist and his perspective on the contemporary situation in Africa.

Vivre à Dakar avec deux dollars par jour

Le dernier de la Force noire

For those of you in the English section, try and find a recent news item related to Senegal before Tuesday that you can bring up in class, and post a link or discussion here in the comments section.