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Le sujet de la famille

Récemment, le thème de la famille paraît souvent dans nos discussions. Nous avons déjà parlé du sujet du rapport entre la famille et l’immigration. C’est intéressant de penser de la manière dont les rôles dans la parenté sont typiquement renversés avec les immigrants. Les enfants qui peuvent apprendre les nouvelles langues plus vitement deviennent ceux qui assument des charges, lorsque les parents perdent des pouvoirs à cause de l’incapacité de parler des langues.

En outre, normalement, on considère toujours la famille comme un lieu qui sert comme le premier asile pour un individu. La famille abrite de risques, au même temps elle nous donne des sentiments d’affection, et elle nous enseigne des leçons sur la réalité et sur la moralité. Cependant, en lisant des œuvres comme « Trois femmes puissantes », on rencontre une situation où le concept de la famille est le poids de la responsabilité ou de la culpabilité. Khady doit gagner de l’argent pour la famille de son mari, donc elle part pour le voyage sévère. Cela me frappe parce que le même problème est exprimé dans « Le Ventre de l’Atlantique ». Beaucoup de gens se sentent la responsabilité de rester en France et de gagner de l’argent pour améliorer la situation financière de leurs familles. Cette responsabilité est un fardeau qui force ces gens à trouver tout le moyen pour travailler, et elle leur rend grevé.

 

La puissance et l’impuissance de Khady

Dans la conférence “La puissance et l’impuissance de l’individu” le mercredi, Dominique Rabaté a discuté l’œuvre de Marie Ndiaye. Il pense qu’il existe une forme de puissance paradoxale dans les textes comme Trois Femmes Puissantes, dans lequel les femmes comme Khady ne sont pas fort au sens traditionnel mais qui se battent pour préserver leur dignité. On sait que la vie de Khady est en tout cas misérable et tragique, mais a chaque moment de tristesse, Khady réaffirme que « elle était indivisible et précieuse, et qu’elle ne pouvait être qu’elle-même.»  Elle est rejette par sa belle-famille, dans une manière cruelle et presque incompréhensible. Elle est perdu dans la ville et puis le désert, blessé sur son mollet et sans espoir pour l’avenir. Même au moment où elle devient une prostituée, elle entendait les hommes qui parlaient d’elle et pense, « La fille, c’est moi…elle qui était Khady Demba dans toute sa singularité. » Khady est forte parce que elle sait qu’elle existe, qu’elle est un être dans le monde. Khady est faible et il est fréquemment soumis à des décisions des autres, mais elle reste toujours un individu. Elle existe dans le monde comme si elle n’est pas y attaché ; le lecteur a toujours l’impression qu’elle est totalement déconnectée. Elle oublie beaucoup de choses, et choisit d’ignorer bien d’autres ; et la plupart de temps, elle vit en silence. Comme Rabaté a dit, le sujet se maintient, malgré tous les obstacles de la société. Sa vie courte était pleine de la souffrance, mais je pense que son obstination est une indication  de sa résistance ultime, on peut dire la source de sa puissance.

La voix et l’identité de Khady

Tout au long de ce roman, le pouvoir des mots et de langage m’a frappé. La puissance de Khady et son évolution sont représentées par son usage de sa propre voix. Au début de cette section du livre, Khady reconnaître « une atmosphère de muette déférence autour d’elle ». Elle sait son prénom et le nom de son mari, mais elle admit qu’elle ne comprend guère d’autre. Même après – ou peut-être à cause de – la mort de son mari, Khady reste silencieuse. Ses belles-sœurs s’appellent « la muette », et elle ne lutte pas quand elles et sa belle-mère disent qu’elle doit aller en France pour les renvoyer de l’argent.

Je suis d’accord avec Nana que Khady a la puissance parce qu’elle essaie d’aider sa famille et de suivre les directions assez dangereuses des hommes autour d’elle. Je dirais aussi qu’elle cherche lui-même et sa propre voix à cause de ce voyage. A la page 277, on voit déjà que Khady commence à avoir une voix. Elle veut argumenter avec l’homme qui a pris son argent – elle pense qu’il a tort – mais elle est toujours trop timide.

A la fin du roman, cependant, Khady se reconnaît ; elle a une voix et une identité. « C’est moi, Khady Demba, » dit-elle. L’identité est une forme de pouvoir, et c’est pour ça que Ndiaye a intitulé ce livre « Trois Femmes Puissantes ». Dans une interview, elle a dit qu’elle a considéré le titre « Trois Femmes Fortes » mais que l’autre était plus correct – c’est peut-être parce que le mot « puissant » incarne plus une idée de l’intérieur et d’une esprit forte bien que le mot « fort » représente plus une idée de la physique.

Les perspectives différentes sur l’expérience d’être une femme

En lisant la selection de Trois Femmes Puissantes et quelque critiques sur le livre, ce que j’ai trouvé interessant était la différence entre le ton de Marie NDiaye envers la situation des femmes et lesquels des autres auteurs que nous avons discutés ce semestre. Tandis NDiaye crée une image distinctement désespérée de l’existence des femmes partout dans le monde, Fatou Diome, par exemple, donne à ses personnages féminins de la chance d’améliorer leurs vies. La femme de NDiaye que nous avons rencontrée s’appelle Khady, et après la mort de son mari, elle éprouve un grand nombre de souffrances sans explications. En plus, à la fin, Khady exprime qu’elle a souffert la douleur justement pour être “préparée à ne pas juger anormal d’être humiliée”. Donc le lecteur tire du texte qu’il n’y a pas de sens en essayant de changer les circonstances miserables des femmes.  À l’autre côté, même si les femmes souffrent de l’oppression de leurs maris, de leurs familles, et de la société en général, Diome montrent qu’il y a de l’opportunité pour les femmes d’échapper leurs sorts. Le personnage principal du livre de Diome, Salie, est elle-même un exemple d’une femme qui pouvait partir ses mauvaises circonstances et créer une nouvelle vie. Donc, c’était interessant pour moi de lire le texte de NDiaye, qui est née et a vécu sa vie entière en France, et de découvrir un ton beaucoup plus pessimiste sur la situation des femmes. Pourquoi Diome, j’y pense, avait-elle une perspective assez différente sur la capacité des femmes d’améliorer leurs vies?

Je viens de finir la lecture de Marie NDiaye de Trois femmes puissantes. En lisant, j’essayais de voir comment Khady montre sa puissance ou si elle montre plus qu’elle est forte. NDiaye explique pourquoi elle pense que les femmes de son livre sont puissant ici. Le vidéo m’a aidé à comprendre le but du livre et la perspective sur les femmes donnée par l’auteur et par ses personnages.