Category Archives: Banlieue

Les policiers seront jugés au sujet des émeutes de 2005

Nous avons parlé beaucoup des émeutes de 2005, quand les morts de deux jeunes adolescents, Zyed Benna, 17, et Bouna Traoré, 15, ont provoqué des émeutes violentes en banlieue.  Les deux ont été électrocutés en se cachent dans une sous-station életrique  à Clinchy-sous-Bois (au nord de Paris) en Octobre 2005.  Depuis sept ans, les deux garçons continuaient à symboliser les relations désespères et la méfiance entre la police et les jeunes vivant en banlieue.

Jeudi, deux policiers pourraient subir un procès sur ces morts après le plus haut tribunal en France a cassé une décision précédente disant le cas contre les policiers devrait être abandonnées.  Les garçons rentraient d’un match de football et quand ils ont vu une voiture de police il se sont enfuis à la sous-station dangereuse. Les juges français ont recommandé que les deux policiers devraient subit un procès sur des accusations de “non-assistance à personne en danger” pour ne pas aider les garçons.

La décision de rouvrir le procès pourrait avoir des conséquences profondes sur les relations déjà tendues entre les policiers et les banlieues.  On espère que le discours et l’action passionnés autour de cette affaire ne sera pas détourner de la quête de justice pour ces garçons, quelle que soit la forme qu’elle prend.

Banlieue 13

Needless to say, the clip of Banlieue 13 that was presented in class definitely caught my interest and I decided that I wanted to explore this film a little further. I found the first ten minutes of the film (some of which we watched in class–the panning views of the banlieue and the title) with English subtitles. I found it interesting that the villainous character was going to write his phone number on the side of a building, giving no remorse or thought to his graffiti. The gaurds outside of this building threaten him to cease, and the villianous man calls the gaurds’ boss something to the effect of “Mr. Clean” Then, when arriving inside the building, this main is surprised and remarks that “for once, there is an elevator that works.” Although this film was not shot in Paris (or even in France), these details all play into the point that the banlieue is seen as run-down and decrepit.

Banlieue 13

In our class lecture, it was briefly mentioned that David Belle (who plays Leïto) is the creator of Parkour. Parkour is” a method of movement focused on moving around obstacles with speed and efficiency” developed in France (Wikipedia). Traceurs (parkour practitioners) train to be able to identify and utilize alternate or the more efficient paths. For this reason, I can understand why the makers of Banlieue 13 incorporated parkour into their film. There is an amazing Parkour scene towards the end of the clip I shared. Also on wikipedia is a list of parkour moves and terms: http://en.wikipedia.org/wiki/Parkour

 

Suburbs in Post-colonial France and Europe (“Integration”, “Multiculturalism,” “Communautarism”)

To follow up on our discussion about the French banlieues, you will find here an article (in English) written right after the 2005 suburban Riots. In “Understanding Urban Riots un France” Jonathan Laurence and Justin Vaisse give a precise account of how the French, Republican model of “Integration” is at stake in any discussion concerning the cultural, religious and political conflicts as they appear in France, and in particular in the suburbs. They also briefly compare the intergrationist model to other notions used to think about the encounter between the diverses cultures of immigrants and the supposedly more solid culture of European countries where these immigrants settled (Dutch “tolerance”, British “multiculturalism,” for instance). This article is also very good at explaining how one needs to go beyond these notions to consider the specific, concrete situation of the French banlieues and their population to understand the 2005 Suburban Riots.

Despite significant differences within Europe in terms of the spatial history of immigration, the suburbs of England, France or Germany share many features (see this article, in French), partly because they have designed their suburbs by looking at how other European countries dealt with what we could call the spatial organization of immigration (taking up this issue, writer Lydie Salvayre imagined in her 2007 novel Les Belles âmes a Bus Tour of the Suburbs for European good-hearted city dwellers). This article from French news portal Rue89,  written during the last London Riots, explains how the Tottenham Suburbs used to be a model of “Integration” for the Parisian Suburbs. And here, it’s worth noting that if we can definitely draw parallels between the 2011 Riots in the British Suburbs and the French riots 6 years before, the targets of the contestation and destruction were very different: in the more recent case, the symbols of capitalism in England (stores, banks) we attacked, whereas the French youth took the symbols of the state and of the Republic as a target (schools and buses in particular). This is the origin of the discourse according to which Islam is replacing the model of the Republic in the French Suburbs. This issue is a complex and delicate one: how productive is it to understand immigration and social interractions in religions terms? If “integration” as a model seems not to be working in France, how interesting is it to replace this  model with another one that insists on communautarism? How to think about Islam, in France, without either avoiding the question or falling into far-right reactionary position? How can we think of social interractions in the privileged space of post-colonial France?

Here are a couple of links to start thinking about these questions (and to read with a critical mind!):

  • In French

http://insecurite.blog.lemonde.fr/2011/10/12/banlieues-et-islam-deux-rapports-au-destin-mediatique-tres-different/

http://www.grands-reporters.com/Banlieues-la-tentation-islamiste.html

http://cemoti.revues.org/1695

  • In English

Islam in Paris

http://www.thelocal.fr/1407/20111006/

Les Différents Visages de M. Sarkozy


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quand j’ai lu « Why the French Don’t Like Headscares » j’étais troublé par la déconnection de ce Sarkozy-là et le président actuel de la République française.  A mon avis, les actions de Sarkozy contre les Roms, les femmes qui portent le Burqa, et les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises montrent qu’il est comme son homologue américain, George H. W. Bush, dans ce sens qu’il est froid contre les minorités et leurs doléances sauf quand il y a une catastrophe (mais même puis…) ou il a besoin bien publicité. Pourtant, à cette lecture j’ai lu d’un autre Sarkozy. Un Sarkozy qui n’était pas un républicain du noyau dur. A ce livre, Sarkozy (le ministre de l’intérieur) semble être un pragmatiste qui veut le meilleur résultat pour tous les français : blanc, beur, et noir. Il était un allié de l’UOIF, il combat contre la loi qu’a faite le voile dans les écoles interdit, et il a compris qu’aujourd’hui il est presque impossible d’ignorer les religions, les cultures, et les autres identités dans la société française.  Il était un partisan pour la discrimination positif et il a réalisé que la France n’est plus seulement une société européenne.

Bien sûr, il n’était pas un ange, et sa contribution en France comme le ministre de l’intérieur est un mélange ; toutefois ce Sarkozy et le Sarkozy contemporain sont méconnaissables. Ses rêves d’une société moderne dans lequel la France serait le chef d’une grande assimilation des musulmanes en l’Europe sont morts. Ses dialogues sur « francité » et expulsion des Roms » ont montré son penchant pour le dramatique, l’intolérant, et l’abus du pouvoir de la majorité contre une minorité à découvert.

Malheureusement, « la réalité » du gouvernance a pris la place de ces rêves et « Sarko » devenait la figure universelle de l’haine en France. Aujourd’hui seulement vingt-neuf pourcent des français l’aiment.

 

Monsieur Sarkozy, ton ancien visage me manque.

 

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2011/10/16/97001-20111016FILWWW00121-popularite-sarkozy-en-baisse.php

http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/10/24/la-cote-de-popularite-de-nicolas-sarkozy-passe-sous-les-30_1430546_823448.html

http://www.saphirnews.com/Nicolas-Sarkozy-tres-impopulaire-chez-les-musulmans_a12957.html

http://www.franceinfo.fr/france-politique-2010-07-30-discours-extremement-muscle-de-sarkozy-a-grenoble-471346-9-10.html

Le rap en France

LeMonde a un article intéressant ici concernant le rap en France.  Le group de rap qui s’appelle « 1995 » s’est fait connaitre très vite à cause de l’internet.  Les six membres du group habitent dans une banlieue au sud de Paris.  Ils n’ont pas de maison de disques ou des affiches.  Cependant, ils sont devenus populaires après avoir mis des clips vidéo sur YouTube.  Le groupe utilise les outils de la nouvelle technologie pour vendre des disques et pour vendre des places de concerts.

Ca m’étonne que maintenant on n’ait pas besoin de maison de disques pour distribuer la musique.  En plus, je pense que cette forme de vendre la musique changera la culture du rap en France.  Les artistes comme le group « 1995 » qui vient des banlieues ont l’opportunité maintenant d’avoir du succès.

 

 

La Divergence

Je trouve intéressant l’idée de la divergence qui est présente dans notre lecture cette semaine—celle entre la société française et la société américaine, et celle entre les valeurs française et la réalité française. Premièrement, il est intéressant de comparer la société française avec la société américaine parce que à première vue ils semblent très similaires—ils sont les démocraties, chacun a joué un rôle central dans la création des droites humaines, et ils sont historiquement des amis. Cependant, quand on les examine plus profondément, on trouve qu’ils ont plusieurs perspectifs différents. Par exemple, nous avons discuté en classe les notions différentes des groupes minoritaires en France et aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, les minorités peuvent garder leurs propres cultures tandis qu’elles assument l’identité américaine. En fait, les cultures des minorités influencent souvent l’identité américaine, qui est toujours en évolution. En France, les Français demandent que les minorités perdent leurs propres indentés et prennent « l’identité française ». Les articles d’Achille Mbembe nous montrent que cette attitude peut contribuer à l’existence des préjugés contre les groupes qui n’acceptent pas rapidement cette identité française. Nous avons donc une autre divergence intéressante : celle entre les valeurs françaises et la réalité qui existe en France. Malgré le fait que les Français ont aidé de créer le concept de l’égalité, beaucoup de minorités, en particulier des immigrés, sont marginalisées dans la société française. Ainsi, la lecture renforce une idée principale de Le Ventre de l’Atlantique : en fait, pour les groupes marginalisés, la France n’est pas un paradis ; au lieu, elle a les inégalités comme les autres sociétés du monde.

Les émeutes de 2005 (France) & The 2011 riots (Britain): A tale of two cities

One thing that struck me the most while watching the footage and analyzing the context of the 2005 revolts in France in lecture today is the parallel this event holds to the recent riots taking place over the past summer in Britain. After class, I did some research and, not surprisingly, found several articles comparing the two events together. The responses vary in large degree.

Many scholars who have studied the 2005 revolts consider absurd the idea that riots can be comparable, citing that the two riots in France in 2005 and Britain in 2011 were motivated by different factors, received different treatment, and heading towards different goals. Making comparisons between them then does not only seem silly, but also runs the risk of obscuring the nature of one incident in lieu of the other. Others, however, find similarities among the two. At the surface level, both sprang from the deaths of minorities under the hands of police. However, most noticeable is undoubtedly the socio-economic backgrounds of those who participate in the riots. A large population of those consists of minorities who come from disadvantaged neighborhoods with a history of high crime and unemployment rate. Both of the two series of riots, moreover, involve much violence and destruction.

A common difference pointed out by several articles has to do with urban geography in Paris versus in its sister city London. Residents in the banlieue live rather remotely from the center of Paris, whilst in London one can observe a relatively higher degree of spatial integration between different classes. This thus makes the riots in London more dangerous in terms of property damages. In fact, the British riots engaged much more looting than the 2005 incidents in France. The second difference is the divergence in the responses from the police. As we discussed in lecture, France has had a history of mistrust with its own police force. Many see the police as protector of interests of the state, rather than its citizens. French police is also regarded as being more familiar with using violence in dealing with daily crime than its British counterforce, and consequently were much more aggressive.

These two incidents, whether unique or overlapped, nonetheless raise concerns for the policymakers, and points to serious questions of marginalization and integration in society with visible groups of minorities like France or Britain.

 

http://globalspin.blogs.time.com/2011/08/09/the-riots-of-paris-and-london-a-tale-of-two-cities/

http://www.guardian.co.uk/uk/2011/aug/14/uk-riots-france-2005-parallels

http://www.bbc.co.uk/news/world-europe-14496461

http://www.laurent-mucchielli.org/index.php?post/2011/08/14/en-grande-bretagne%2C-les-emeutes-urbaines-decoulent-des-inegalites-sociales

Sarkozy et la “Sécurité”

Cet article dans Le Monde décrit les annonces récentes de Sarkozy que « qu’aucune commune, aucun quartier et aucun hall d’immeuble n’échappe à l’autorité de la loi “ après quelques événements dans un cité de Tremblay-en-France (voir ci-dessous pour un exemple).

 Je pense que nos études donnent plein d’évidence que la présence forte de la police dans les banlieues n’améliore pas la violence, mais Sarkozy continue à penser autrement. L’article implique aussi qu’il y a des considérations politiques derrière ce qu’il a dit récemment—ce qui est vraiment troublant. Qu’est que vous pensez?

Source de photo: http://farm3.static.flickr.com/2615/4162138743_32286cc0af.jpg

Les émeutes et la musique

Après avoir vu l’extrait du La Haine en cours ce mardi passe, je voulais plus apprendre du rôle en générale de la musique pendant les émeutes. Il y a toujours la question – est-ce que la musique violente incite la violence ? On demande cette question à ce moment en l’Afrique du Sud après le mort de Terreblanche suivant le chant d’une chanson extrêmement violente (http://www.finalcall.com/artman/publish/World_News_3/article_6906.shtml).

Et on a demandé la même question en 2005 :

http://www.nzherald.co.nz/music/news/article.cfm?c_id=264&objectid=10358412

Alors, est-ce que la musique violente est dangereuse ?

Cette chanson/vidéo se rapporte aux émeutes, mais aussi à l’oppression du monde en générale. Elle fait allusion aux effets incessants du colonialisme. C’est une déclaration fort qu’on va résister l’oppression, mais ce n’est pas violent dans le même sens de « Nique la Police ». Elle mit l’accent sur la solidarité et l’humanité.

http://www.izlese.org/la-rage-keny-arkana-french-rap-english-subtitles.html


le verlan

Je trouve l’argot dans Kiffe Kiffe Demain très intéressant.  Elle utilisé « meuf » au lieu de dire « femme ».  « Meuf » est l’inversion du mot « femme ».  C’est une forme d’argot français, appelé le « verlan ».  Il y a une liste des mots en forme verlan sur le site-web wikipedia.   Là-bas, on voit comment « arabe » devient « beur »,  « fou » devient « ouf », « louche » devient « chelou », « pas » devient « ap », etc.

Un professeur a publié une dictionnaire pour traduire l’argot des banlieues au français.  Il a étudié les racines des mots en argot, et plusieurs viennent de l’arabe.  Le vidéo suivant montre des personnes qui parlent en argot (avec sous titres afin qu’on ne puisse comprendre ce qu’ils disent).  L\’argot des banlieues