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Le football au Madagascar

Pendant mon été au Madagascar, j’ai pu voir de première main l’influence du football dans une ancienne colonie de la France. Jusqu’à présent, je ne me suis pas rendu compte des significations de ce sport, mais en lisant Soccer Empire, j’ai reconnu que le football au Madagascar a le même valeur qu’aux Antilles ou en Afrique de l’Ouest. Même si le Madagascar n’a pas encore produit de stars du football, les Malgaches y jouent beaucoup et pour les mêmes raisons.

le foot avec les enfants malgaches
Le football fournit un lien avec le reste du monde. Ces enfants ne parlaient que le malgache et un peu de français, et nous ne parlions que l’anglais et un peu de français aussi. Mais le foot est une langue universelle: une fois que nous avons vu le ballon, nous avons pu communiquer. Et malgré le fait que notre groupe était plus âgé et nous sommes venus d’un pays plus riche, les garçons malgaches jouaient beaucoup mieux que nous. Cela montre comment le football peut égaliser les gens. C’est un jeu d’adresse, pas de race ou de statut. Grâce au foot, nous pouvons communiquer au même niveau avec ces gens qui était très différents de nous.

un match de foot
À la même fois, le football est une source de la fierté nationale. Ce match avait lieu le jour de l’indépendance de Madagascar. Il y avait une grande parade d’étudiants, le maire a prononcé un discours, et le jour a fini avec un match de foot entre les deux équipes de la petite ville. La foule entourait le terrain entier: presque tous les habitants – mâles, femelles, âgés, jeunes – étaient là pour regarder. Le football entraînait la camaraderie et la réjouissance. Derrière nous (pas dans la photo), il y avait un grande nombre de drapeaux malgaches, pour souligner le fait que ce jeu était une célébration de la nation. Le match a démontré que les Malgaches n’ont pas besoin de fête extravagante occidentalisé: un ballon et deux buts suffira pour fêter le pays et sa peuple.

Le foot est un sport relativement simple, mais son importance dans un context mondial est beaucoup plus profonde.

La Conception de l’Education en France et aux Etats-Unis


Comme Matt, je trouve très intéressante cette idée de la similarité entre les Américains et les Français ; cependant, je pense que plus que juste nos différences contemporaines, nos différences de perspectives sont cruciales de comprendre, surtout nos systèmes éducatifs.

 

J’ai pris un cours s’appelle « Comparative Literary and Cultural Perspectives of France and the United States, » et un du plus grand thème que nous avons discutée était l’éducation. Aux États-Unis nous apprendrons l’importance de l’individu, notre espace dans une histoire des autres individus. Pour exemple, quand nous sommes petits, nous n’apprendrons pas les raisons pour la colonisation des Etats-Unis, ou l’esclavage, ou le massacre des indigènes. Nous apprendrons seulement de « the Pilgrims, » « Thanksgiving, » « Patriots, » « The Boston Tea Party, » etc, et pour le plupart nous appondrons les plus basique détails. Mais en même temps, nos devoirs nous demandons « Qu’est-ce qu’il pense ? mange ? rêve ?  Si tu étais un Pilgrim, qu’est-ce tu voudrais de remercier pendant le premier Thanksgiving ? » Nous sommes l’héritage incarné et nous pensons d’un monde dans lequel sommes au centre.

 

Les Français enseignons très diffèrent. Dans les écoles français, l’étudiant apprend qu’il est un citoyen dans une grande région dans une grande nation dans un monde complexe. L’histoire est toujours, et l’histoire n’est pas seulement française. L’histoire est l’accumulation de beaucoup des cultures et civilisation, et il est nécessaire apprendre tous les étages de l’histoire afin qu’on comprenne leur petit endroit dans un grand espace. C’est pourquoi l’histoire mondiale, la géographie, la langue, et les classiques sont plus importants en France qu’ici. En outre, le système éducatif français fait tous son possible de former les petits citoyens pas les petits individu.

 

 

Si vous voulez lire plus de ce sujet, regarde

http://www.amazon.com/Fran%C3%A7ais-3rd-Laurence-Wylie/dp/0130307742

 

La Divergence

Je trouve intéressant l’idée de la divergence qui est présente dans notre lecture cette semaine—celle entre la société française et la société américaine, et celle entre les valeurs française et la réalité française. Premièrement, il est intéressant de comparer la société française avec la société américaine parce que à première vue ils semblent très similaires—ils sont les démocraties, chacun a joué un rôle central dans la création des droites humaines, et ils sont historiquement des amis. Cependant, quand on les examine plus profondément, on trouve qu’ils ont plusieurs perspectifs différents. Par exemple, nous avons discuté en classe les notions différentes des groupes minoritaires en France et aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, les minorités peuvent garder leurs propres cultures tandis qu’elles assument l’identité américaine. En fait, les cultures des minorités influencent souvent l’identité américaine, qui est toujours en évolution. En France, les Français demandent que les minorités perdent leurs propres indentés et prennent « l’identité française ». Les articles d’Achille Mbembe nous montrent que cette attitude peut contribuer à l’existence des préjugés contre les groupes qui n’acceptent pas rapidement cette identité française. Nous avons donc une autre divergence intéressante : celle entre les valeurs françaises et la réalité qui existe en France. Malgré le fait que les Français ont aidé de créer le concept de l’égalité, beaucoup de minorités, en particulier des immigrés, sont marginalisées dans la société française. Ainsi, la lecture renforce une idée principale de Le Ventre de l’Atlantique : en fait, pour les groupes marginalisés, la France n’est pas un paradis ; au lieu, elle a les inégalités comme les autres sociétés du monde.

La race et les mots

Une idée qui m’a frappé dans les articles d’Achille est la notion de la puissance du langage. Dans « La République et sa Bête » il dite «Or, a partir du moment ou l’on définit la banlieue comme habitée non par des sujets moraux a part entière, mais par une masse indistincte que l’on peut disqualifier sommairement (sauvageons, racaille, voyous et délinquants, caïds de l’économie parallèle)…la tentation est grande de vouloir appliquer, aux catégories les plus vulnérables de la société française, des méthodes coloniales tirées des leçons de la guerre des races. » Même si le mot « racaille » n’est pas littéralement raciste, l’usage des mots qui suggèrent la différence et l’inégalité renforcent symboliquement la puissance de l’état contre une population qui est implicitement identifiée comme inferieure. Et le problème en France n’est pas limité aux immigrés illégaux – les vrais citoyens français, nés dans la métropole, sont marqués par les mots de différences qui provoquent le ressentiment. Dans un pays où le gouvernement ne reconnaît pas « la race » comme une catégorie valable, il existe les structures sociales et politique qui marginalisent les non-blancs. C’est plus facile de discriminer quand on ne se sent pas coupable. En plus, car la nationalité française est basée sur le droit de sang et pas le droit de sol, une famille qui est appelée « immigré » peut être perçu automatiquement comme non-francais.

Un bon article de lire à ce sujet est « France : the riots and the Republic » de Graham Murray. Nous avons le lu dans mon cours de « Black Europe. » On peut l’accès à travers le site de Duke Library. Dans ses articles, Achille discute la « palestinisation » des banlieues. Murray fait une comparaison similaire :

“There is, at best, a strange coyness – an evasiveness – with regard to how to describe the ethnic minorities in France…the establishment shies away from appellations which might promote any sense of a community identity other than that of the French republic itself. … Ambiguous and patronising anachronisms in the vein of ‘les personnes issues de l’immigration’, ‘les jeunes des quartiers difficiles’, or even ‘les personnes de couleur’ appear to be more acceptable terminology. If this reluctance to speak clearly and accurately about ethnic minority communities is at best coyness, it is at worst a deliberate negation of their very existence. Not exactly on the level of Golda Meir’s ‘there is no such thing as a Palestinian people’ but more a collective denial that France has become, de facto, a multiracial society.”

L’ignorance de la notion de race

En lisant l’article “La republique et sa bete” j’ai trouve interessant ce que disait Achille Mbembe sur cette idee que la France a tendance a refuser d’admettre l’existence de la notion de race: “En Occident, le point de fixation de cette face nocturne et de ce reservoir de pulsions a toujours ete la race- cette Bete dont la republique francaise, dans son souci parfois aveugle d’universalite, a toujours refuse, pas toujours a tort, d’admettre l’existence.”
Il me semble interessant de remarquer que effectivement l’approche de la notion de race est assez tabou en France et definitivement differente de celle que les gens peuvent avoir aux Etats Unis. Un exemple concret et actuel de cela est la facon dont il est souvent demande de donner sa categorie raciale quand on remplit un formulaire aux Etats Unis. Cela semble presque naturel a chacun ici, mais serait probablement juge choquant en France, ou l’on ne vous demandera jamais votre race. Cela ne signifie pas que la race n’est pas un facteur d’influence en France, ou que toute discrimination raciale est inexistante, loin de la…Mais de facon generale il apparait que l’approche est differente. On ne parle pas de race aussi ouvertement et il n’est certainement pas question d’ “officialiser” la race de quelqu’un sur un formulaire administratif. La question de savoir quel systeme est le meilleur reste ouverte…

Achille Mbembe on the Elections in Cameroon

Achille Mbembe recently did an interview about the elections in Cameroon for Slate Magazine. He offers a harsh critique of the current regime and trenchant observations about the election as “non-event.” You can read the interview in French here. An English translation is available here. What are your reactions to this interpretation? What paths forward are there for the population of Cameroon? For broader discussions about politics in Africa, you can visit the excellent blog Africa is a Country, which has a recent post about the interview.