Le paradoxe du lien social en France

Il y a un paradoxe intéressant entre l’idée de « vivre ensemble » et l’idée d’être « personnellement intégrée » avec les Français.  Pendant que huit Français sur dix pensent que le « vivre ensemble » est fragilisé dans la société, 90 pour cent des personnes se considèrent « personnellement intégrées » selon le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Crédoc).  Comment est-ce possible ?  D’après cet article, peut-être l’augmentation du chômage peut expliquer le lien social.  En outre, l’auteur du rapport du Crédoc, Sandra Hoibian, dit qu’une possibilité pour ce paradoxe vient du fait qu’il est plus facile d’accuser la société au lieu d’attirer l’attention sur sa propre situation insatisfaisante.  Cependant, les statistiques suggèrent qu’il y a une dispersion inégale du sentiment d’intégration dans la population.  Il y a des résultats qui révèlent des corrélations fascinantes.  Par exemple, ceux qui ont des postes intellectuels supérieures ont la tendance à se sentir plus près à la société que les ouvriers.  Une autre découverte démontre qu’une portion des personnes qui se sentent intégrées l’attribue à leurs bons rapports avec les personnes.  D’un autre côté, souvent, les individus célibataires ou sans enfants se sentent moins intégrées.  Enfin, cette étude du Crédoc montre que la vue prédominante c’est que la société française est « une société fragmentée, individualiste, où les rapports sociaux se délitent ».  Quelles sont vos opinions ?

 

Avez-vous des autres idées qui pourraient expliquer ce paradoxe ?