En lisant Cahier d’un retour au pays natal

http://www.utexas.edu/opa/photo/slideshows/2010/jennifer-wilks-diaspora/transcript.pdf

En essayant de comprendre Cahier d’un retour ay pays natal, j’ai trouvé cet article qui, je pense, résume assez bien la lecture, l’histoire autour de l’œuvre, et quelques thèmes importants, tels que la négritude, dont nous avons parlé en classe, mais j’ai trouvé un peu difficile à comprendre. Je trouve intéressant que parce que la France métropole, notamment Paris, était où il fallait aller pour atteindre une éducation universitaire (les étudiants, tels que Césaire, ne pouvait aller jusqu’à l’école secondaire sur leurs îles d’origine), Paris dans les années 1920 et 1930, est devenu « melting-pot culturelle incroyable ».

Césaire ne fait appelle pas seulement au cas de la Martinique noire, mais aussi à celle de la Guadeloupe « fendue en Deux de sa raie dorsale et de même misère que nous. » En outre, «Haïti où la négritude se mit debout for the première foie et dit qu’elle croyait à son fils Humanité. » Il va même aux États-Unis, où « la petite comique queue la Floride [Florida] où d’un nègre s’achève à la strangulation. » L’ironie de cette « comique » n’est certainement pas perdu et provoque un certain dégoût pour le lecteur. Et finalement, « l’Afrique gigantesquement chenaillant Jusqu’au pied hispanique de l’Europe, sa nudité ou la Mort fauche larges andains un. » (Césaire 24)

In trying to understand Cahier d’un retour ay pays natal, I found this article, which, I think, summarizes quite well the reading, the history around it, and some of the important themes, such as négritude, which we discussed in class but I found somewhat difficult to comprehend. I find interesting that because mainland France, particularly Paris, was the only place one could attain a university education (students, such as Césaire could only go up to secondary school on their home islands), Paris in the 1920s and 1930s became “incredible cultural melting pot”.

Césaire does not only take up the case of black Martinique, but also that of Guadeloupe “fendue en deux de sa raie dorsale et de même misère que nous,”. Also, “Haïti où la négritude se mit debout pour la première fois et dit qu’elle croyait à son humanité.” He even goes to the United States where ” la comique petite queue la Floride [Florida] où d’un nègre s’achève à la strangulation.” The irony of this “comique” is certainly not lost and causes a certain disgust for the reader. And last but not least “l’Afrique [Africa] gigantesquement chenillant jusqu’au pied hispanique de l’Europe, sa nudité où la Mort fauche à larges andains.” (Césaire 24)

[on / au sujet de la négritude] Prior to this historic moment, people of African descent in France, in French colonies, were encouraged to think of themselves as French first, and through the idea of assimilation, the French government encouraged residents of its colonies to consider themselves French, so through education, through culture, one could become French, and the other sources of one’s cultural identity were not celebrated in literature, were not celebrated in history.
Césaire and other proponents of negritude challenged this idea and articulated African culture, African heritage, African identity as something that was worthy of consideration, and, in fact, worthy of celebration, and it is a celebration of this identity that we see in The Notebook.
– Jennifer Wilks

Note : j’ai écrit le post en français et en anglais parce que notre groupe est à moitié français, moitié anglais.

2 thoughts on “En lisant Cahier d’un retour au pays natal”

  1. En faisant un retour sur ‘le cahier’ que nous avons lu la semaine dernière, j’ai éprouvé beaucoup de questionnement envers cette lecture. L’auteur, Aimé Césaire a su utiliser une qualité de français qui nous oblige à lire entre les lignes. À plusieurs reprisent je me suis surprise à devoir relire quelques fois des passages que je venais de lire, faute de compréhension. Comme nous avons parlé à la classe de discussion, M. Césaire semble aborder un tel type de français pour évoquer le questionnement chez les lecteurs. J’ai trouvé qu’il éprouvait une certaine haine envers les problèmes qu’apportait l’esclavage. Il utilisait des mots très sévères en décrivant les événements comme une sorte de frustration : « Ma mémoire est entourée de sang. Ma mémoire a sa ceinture de cadavres! » (p. 35)

    J’ai lu deux fois le cahier, une fois avant notre classe le mardi et une autre fois ce week-end, après notre discussion. J’ai vitement constaté que j’ai beaucoup plus apprécié l’œuvre la deuxième fois puisque je connaissais un peu plus d’information. Je comprenais d’avantage la signification de l’ensemble du texte. En plus, je connaissais un peu plus d’information sur l’auteur, Aimé Césaire, donc cela me permettait de comprendre quel était son point de vue sur la négritude. Ce qui, comme précisé plus tôt, de lire entre les lignes.

  2. Un peu lié avec la discussion en classe de la “négritude” et le colonialisme:

    J’étais impressionnée par la mention de la loi de Sarkozy qui veut implémenter le rôle positif du colonialisme français. J’ai lu l’article par le journal international, « Le Guardian. » Même si l’article était écrit en anglais, je peux comprendre la frustration des professeurs universitaires français. Quelques professeurs exprime que l’éducation devoir être neutre ; la loi, par contre, se concentre sur l’influence économique du colonialisme pour la France et n’incorpore pas la destruction des rythmes des vies africaines et caribéen. Cependant, il faut parler du colonialisme français en Afrique et dans le Caribe parce qu’elle est indispensable pour comprendre la mondialisation de la culture française.

    L’article: http://www.guardian.co.uk/world/2005/apr/15/highereducation.artsandhumanities

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