“On Slavery, Césaire, and Relating to the World”

J’ai trouvé une interview intéressante avec Patrick Chamoiseau qui s’est passé le 10 May 2008, le jour qui commémore l’abolition de l’esclavagisme dans les colonies françaises.  L’article renvoie à quelques points significatifs de notre discussion en classe cette semaine.

Au début, Chamoiseau parle de la mort et du travail d’Aimé Césaire, un autre auteur de Martinique. Il dit que Césaire était attaché à la République Française, mais malgré son amour pour la France, sa réflexion était centrée sur la Martinique au début et puis l’Afrique. Cette déclaration me fait penser de notre discussion en classe mardi de la complexité de l’identification. Évidemment, la manière dont on s’identifie aux Etats-Unis (choisir une boîte qui indique un ethnicité) ne peut pas appliquer aux certaines autres pays ou territoires. Comment doivent les Antillais s’identifier avec seulement une nationalité ou une race ? Comment peut-on les hiérarchiser ? Est-ce que c’est vraiment important de le faire?

I think it’s true that Césaire belongs to the history of France, but to a history that has cast off the shackles of colonialism, that is open to the rest of the world and ready to enter into this famous exchange of memories and experiences. To this extent, Césaire belongs to Africa, he belongs to France, and he belongs to Martinique. It seems obvious to me that we have to confront this complexity. (Chamoiseau)

Une autre partie de l’article que j’aime bien est l’explication de Chamoiseau de « la mondialité » et l’expérience de la multiplicité. Il parle de la phénomène de créolisation et que ce concept mène à l’idée de relation. Aujourd’hui on face le challenge de vivre dans une monde de la diversité profonde, particulièrement en ce qui concerne les structures sociales et les valeurs. Il faut établir un rapport entre plusieurs cultures d’une façon dans laquelle on ne perd pas leurs unicités  d’un procès de la normalisation. La réalité du monde, dit Chamoiseau, est que nous laissons la logique territoriale et, maintenant, nous choisissons nos patries et valoriser la terre avec laquelle nous nous identifions.  Je pense que le passage suivant bien résume le thème central de l’article et aussi de ce cours :

If we understand this process, we can see that the determining factor today is this relationship with the general movement of the world. We can understand nothing, economically, socially, in education and language, nor even in aesthetic absolutes, if we don’t understand that the frame of reference for any individual is global, and that in order to make any sense in terms of effectiveness, efficiency, or relevance all things must be located within, and set in relation to, a global dynamic, and this is what leads us to the concept of mondialité. (Chamoiseau)

One thought on ““On Slavery, Césaire, and Relating to the World””

  1. Je me demande si Chamoiseau se voit comme agent du concept de “mondialité”. Et je m’intéresse à cette idée de la choix de notre patrie. Chamoiseau, comment est-ce qu’il s’identifie – est-ce qu’il se considère comme français, comme martiniquais, ou comme créole? Ou est-ce qu’il se voit comme tous ces identifiants aux mêmes temps? Moi, personnellement, je n’ai jamais pensé de choisir mon identité nationale ou mon identité culturelle, sauf comme américain. Mais je comprends l’idée de “global dynamic” et de “global frame of reference” pour un individu. De plus en plus, je crois, on voit la politique, la culture et l’identité, surtout individuelle, s’éloignent d’un point de vue nationaliste. Bien sûr les organisations multinationales (l’ONU et l’UE, par exemple) s’existaient pendant plusieurs ans, mais les pays dont le gouvernement valorise ses citoyens dans une manière hyper-nationaliste se trouvent extrèmes et séparé du reste du monde. Et donc, je suis d’accord avec l’idée de Chamoiseau de la “mondialité.”

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