Khady Demba femme Africaine, femme Puissante… ahh sisi

Après avoir fini de lire le roman, je retourne à la première page et me demande, mais qui donc sont ces trois femmes? Je relis les postes du blog et grâce à Anne, je visionne la vidéo de daily motion sur Marie Ndiaye et comprends que je n’etais pas folle; Khady est juste une de ces femmes et c’est la que je réalise que la section du roman que je viens de finir se nomme “III.” Ah……
Je commence mon poste pas un petit rire en vers Miguel qui dit qu’il se sera enervé si sa femme ne pense guère à lui s’il s’en va. Haha.. mon frère t’es amusant toi! Khady décrit son mari comme étant calme, très discret, et je me dits qu’elle ne manque pas son mari comme le mot sonne, mais plutôt qu’elle ne manque pas le comportement de son mari. Il n’a vraiment pas imposé sa présence d’une façon marquante, donc Khady n’a vraiment aucun souvenir vif de leur liaison de trois ans. Moi par contre, je la comprends, non parce que je suis femme, mais parce que je suis aussi femme africaine, et la présence de l’homme doit être imposant, on doit le sentir cette présence. “Khady Demba”, son nom elle le répete souvent, ce qui montre déjà qu’elle est puissante, mais elle aussi vit les réalités de beaucoup de jeunes africains qui souhaitent immigrer en Europe. On les appelle couramment les “sans papiers” parce que comme le roman le démontre, ils sont sans papiers et doivent corrompe les policiers aux frontières. En plus de l’argent qu’ils paient pour faire des faux passeports, ils paient les transporteurs illégaux et doivent aussi payer les policiers chaque fois. Quand on multiplie toutes les fois qu’ils paient les policiers et les transporteurs, on voit le sacrifice qu’une telle action necessite. Ces gens sont le plus souvent des familles pauvres, comme le cas de Khady, et doivent épuiser les dernieres épargnes pour envoyer l’un de leurs en Europe. Et c’est pour ça qu’il y a tant de pression sur ses “mbengistes” qui doivent faire l’argent pour pouvoir repayer les dettes, mais aussi doivent envoyer de l’argent a la famille au pays qui comptent sur eux. Beaucoup trop de pression et c’est le cas de Khady, qui est chassée de la maison par sa belle-mère et envoyé en Europe chez Fanta, pour les envoyer de l’argent. Si le voyage échoue, elle ne doit pas revenir. Comment peut on traiter quelqu’un pareillement, et en même temps, attendre quelque chose en retours?
Khady Demba est puissante parce qu’elle accepte de subir ces humiliations sans peine. Khady Demba est puissante parce qu’elle quitte la maison, suit un étranger sans se plaindre, et refuse quand même de monter sur la baraque déjà remplie d’eau. Elle est puissante parce qu’elle accepte de suivre Lamine et est contraint à se prostituer pour pouvoir joindres les deux bouts. Elle es puissante parce qu’en dépit de sa santé. elle parvient tout en haut de girllage, avant de s’envoler comme “cet oiseau.” Khady a essayé.
Marie Ndiaye, comme beaucoup d’autres écrivains issues de l’immigration, se penche sur ce sujet qui jusqu’à ce jour, suscite pleins de discussions et de débats. L’immigration est un sujet très sensible qui peut être vu de différents angles. D’une façon ou d’une autre, on est tous immigrés, ou bien?…….

One thought on “Khady Demba femme Africaine, femme Puissante… ahh sisi”

  1. Elsa, au début j’avais l’impression que le mari était d’un grand secours à Khady puisqu’il ne se plaignait pas de son incapacité de donner naissance à un enfant. Il ne semble pas s’engager dans le comportement abusif. Mais tu as raison, et quand je relisais cette section, je me suis rendu compte que ce n’était qu’un prétexte : il la trompait, et il n’avait jamais eu pour elle de bonnes paroles. Comme tu as mentionné, cet homme africain (comme les hommes népalais, indiens), son présence devait imposant et suffocant pour Khady même si cette control était propagé dans une manière silencieuse.

    J’ai remarqué quelques choses similaires entre ce texte et le roman de Fatou Diome. Les deux auteurs se penchent sur le traitement des femmes dans la société africaine et les deux constatent les travails que leurs femmes font face. Khady a une valeur comme une vache prisée : en Afrique, elle est jugée seulement sur son capacité de produire des enfants. Ses « sœurs » utilisent son incapacité de donner naissance comme une raison pour l’humilier. Cela me souvenait des histoires de femmes chinoises qui étaient ridiculisés pour ne pas porter un garçon. A cause de cet abus, elle décidait de tourner vers le silence comme sa solution. Le fait que les femmes tournent vers le silence est à la fois puissant et problématique. Bien sûr, cela lui a permis de trouver une certaine paix, mais elle a perdu un moyen puissant à effectuer des changements, a perdu une façon de démontrer qu’elle était sa propre personne. Néanmoins, elle se bat pour garder sa dignité sur la face de l’humiliation que la vie l’a infligée. Contrairement à Salie, Khady s’est rendu compte depuis le début qu’elle ne pouvait qu’être elle-même, qu’elle est sans doute indivisible et précieuse. Je trouvais ce sentiment très émouvant ; c’est vraiment un témoignage de la force mentale et émotionnel des femmes (africaines ou no) qui doit subir des poids lourds chaque jour sans plaintes.

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