Le pouvoir persistant de la France

Ce qui m’a frappé de l’article de Achille est son affirmation que « l’anti-francisme est en train de prospérer au moment même où les signes sinon d’un réel désengagement, du moins d’une large indifférence de l’ancienne puissance coloniale à l’égard de ses ex-protégés se multiplient. » Il est vrai que souvent on ne pense pas des attitudes de la France ou des autres pays européens – les agresseurs coloniaux – quand on considère les rapports entre ces pays et leurs anciennes colonies. La plupart de notre discussion est basée sur les attitudes changeant des africains, par exemple ; on se focalise sur les luttes d’identité et de pouvoir dans les anciennes colonies sans penser des attitudes changeant de la France elle-même.

Dans un effort d’oublier, peut-être, le traitement des africains qui a fait partie d’une histoire de terreur pendant le colonialisme, la France essaie maintenant de changer son foyer. En se concentrant sur des autres problèmes en France (comme la religion, par exemple), le pays peut « oublier » son passé d’atrocités coloniales. Achille fait référence à cette idée d’une mémoire collective. Il dit, « Cela fait un moment que l’on demande à la république de prendre au sérieux la question des mémoires plurielles. »

En tout cas, il faut considérer la puissance continue de la France dans les rapports entre elle et les pays africains. C’est peut-être que l’indifférence de la France à propos de ce qui se passe dans ses anciennes colonies est une forme de pouvoir en lui-même.

One thought on “Le pouvoir persistant de la France”

  1. Je trouve ce qu’Emma a dit très intéressante parce que j’avais pensé à certaines questions similaires. Jusqu’ici, nous n’avons pas vraiment parlé de la manière dont les anciennes colonies et de l’immigration de ces anciennes colonies ont changé la culture française. C’est un sujet que j’ai exploré un peu dans un autre cours de français, en particulier au sujet de la langue française. Un de mes lectures préférées de cette classe était un article de Le Monde, « Vivre avec 400 mots », par Frédéric Potet sur la façon dont cette deuxième génération d’immigrés en France se sentait souvent déplacé, entre deux cultures. Un des plus grands obstacles à leur assimilation est de leurs difficultés avec la langue française, à laquelle les jeunes dans les banlieues ont substitué une langue « des cités », souvent comprise d’eux seuls. Ce type d’argot est caractérisé par les influences de beaucoup des autres langues, premièrement l’arabe. Dans un sens, ce langage unifie les jeunes qui ont des mêmes expériences, les mêmes problèmes, et entre 12 et 15% des jeunes utilisent seulement ce langage.

    Les organisations comme celui qui est décrit dans l’article, L’Espace adolescents de Grenoble, se focalisent sur le réapprentissage du langage pour les jeunes « cités. » Je crois que les cités sont les équivalents des banlieues. En 1970, le gouvernement français a détruit les bidonvilles (slums) et c’était le début des cités de transit, ou banlieues où on trouve un grand part de la population immigrante et ce « deuxième génération »

    Cette « langage des exclus » devient assez commun dans les autre régions, y compris le centre-ville. Avec la musique et des autres moyennes d’expression populaires, cette langue des cités est devenue presque chic en France. Comme la langue français est une parte du patrimoine très important, le gouvernement a établi ces organisations pour que les jeunes apprennent le français « pur ».

    Ici ce trouve l’article http://lamaisondesenseignants.com/index.php?action=afficher&id=1495&rub=5

Comments are closed.