Reading Ousmane Sembene

This week we’ll be reading the classic novel Les Bouts de bois de dieu (Gods Bits of Wood), by Sembene Ousmane. It tells the story of a strike in West Africa that played a crucial role in the broader history of decolonization. (On Tuesday, Achille Mbembe will be lecturing on the broader history of decolonization in French West Africa). The article by Frederick Cooper, which we’ll also be reading this week, provides an excellent historical analysis of this strike. As you read the novel, compare it to the account provided by Cooper. Are there discrepancies between the two accounts? Differences in emphasis? How do the two different forms — a historical article for an academic journal, and a novel — shape what is told, and how it is told? How does each deal with the role of women in the strike?

You can read a detailed biography of Sembene, a prolific writer as well as one of Africa’s greatest filmmakers, here.

One of his most remarkable films, Camp de Thiaroye, tells the story of West African soldiers who were killed near the end of World War II after organizing a revolt to demand equal pay with soldiers from metropolitan France. The entire film is on Youtube, and is well worth watching in full, or at least in part. In it, Sembene manages to dramatize a whole series of historical experiences involving World War II and the colonies, including a fascinating encounter between an African-American soldier from Detroit and the West African soldiers.

http://www.youtube.com/watch?v=E_5hV1sV6-Y&feature=related

Anna Yatskovskaya has already posted a great link to a theatrical version of Sembene’s novel. Can you find other materials about his work as a writer and filmmaker?

 

 

11 thoughts on “Reading Ousmane Sembene”

  1. En lisant le livre et l’article, je voulais avoir un peu de contexte sur l’auteur du livre, Ousmane Sembene. Pendant ma cherche, j’ai trouvé un article intitulé “Didactic Realism in Ousmane Sembene’s Les Bouts de Bois de Dieu” qui m’a intéressée beaucoup et qui explique un peu les façons dans lesquelles la vie de Sembene ont influencé ses œuvres. Un lien à l’article est écrit au-dessous:

    http://www.jstor.org/stable/483625?seq=4

    Un des points frappants de l’article pour moi est que Sembene, un marxiste, pensait que la littérature était une nécessité civile, comme le travail des charpentiers ou des maçons. Pour cette raison, l’article décrit, Sembene a utilisé ses talents d’écriture pour améliorer et créer des changements dans la société, pas justement pour s’exprimer. Ce point de l’article peut être vu sur les pages 270-271 quand Bakayoko exige que les grévistes se mettent en action pour gagner les allocations qui sont à eux. Avec ce monologue, Sembene parle directement aux lecteurs, et aux lecteurs africains spécifiquement. C’est presque comme le personnage de Sembene devient un activiste marxiste qui se propage les valeurs marxistes.

    Donc, j’ai trouvé l’article intéressant parce qu’il lie les expériences réelles de l’auteur avec les thèmes du livre, une connexion qui, j’ai pensé, enrichit bien les messages du livre.

  2. Comme Maria et Emma ont référencé, les femmes jouent un rôle important dans Les Bout de Bois de Déu. Par exemple, N’Deye Touti a refusé le mariage avec Beaugoss parce qu’elle voulait poursuivre l’homme qu’elle aime en réalité. Et bien sûr, ce sont les femmes, qui assument des responsabilités de plus en plus et finalement elles dirigent les grèves elles-mêmes. L’écriture de Cooper diverge sur ce point car il doute le récit de Sembène, qui est absente de témoignages oraux et les dossiers de police. Il note que les femmes n’avaient probablement pas agir comme autonome comme elles étaient représentées dans le livre, donc minimisant leurs contributions.

    J’ai recherché sa filmographie aussi (j’avais vu un petit peu de Moolaadé il y a deux ans) et j’ai constaté, sans surprise, que les femmes jouent les rôles importants dans nombre de ses autres films. Faat kiné explore, parmi des autres thèmes, la place des femmes dans la société sénégalaise. Le personnage principal du film est une mère célibataire prospère et il la suit comme elle affronte de nombreux problèmes sociaux et personnels. En Mooladé, où Sembène condamne la pratique des mutilations génitales féminines, une femme du village forte protège les filles de la procédure. Il semble que dans la plupart de ses œuvres, Sembène soulève le profil de ses femmes, afin de montrer qu’elles méritent une quantité égale de respect et considération dans la société.

  3. Il y a bien sûr beaucoup de différences entre comment l’article de Cooper et le livre de Sembene raconte l’histoire de ce grève. Plus évident pour moi était que le livre de Sembene surligne les individus moins que le mouvement dans son entier. J’ai aimé la combinaison de l’article et du livre, parce que cette combinaison m’a donné une perspective historique et factuelle et une perspective humaine et émotionnelle.

    J’ai noté aussi cette différence entre la représentation des femmes par Sembene et par Cooper. J’apprécie comment Sembene représente l’importance des femmes ; même si Sembene interprète les actions des femmes dans une forme dramatisée, son compte est néanmoins très puissant. Apparemment, les femmes fortes sont présentes dans les autres histoires de Sembene. J’aurais peut-être pensé que Sembene était une femme en lisant son écriture si ne j’avais pas su qu’il est un homme. Quelques autres ont discuté le rôle des femmes et les filmes de Sembene : voici un article qui synthétise les deux. http://www.ejumpcut.org/archive/onlinessays/JC36folder/Emitai-Ceddo.html

    Une chose peut-être pas trop liée à ce sujet, mais qui m’est parvenue était l’utilisation aujourd’hui des femmes dans la microfinance. Quelques institutions qui font la microfinance croient que les femmes sont de meilleurs candidats pour les emprunts parce qu’elles sont plus fiables. Est-ce que d’autres voient un lien entre le rôle des femmes dans le livre de Sembene et l’article de Cooper et dans le microfinance en Afrique aujourd’hui ?

  4. En lisant l’histoire filmographique du Ousmane, j’ai lit les intrigues de beaucoup de ses films. Le plus intéressant intrigue que j’ai lit était l’un de sa première film, “La Noire de…” qui était filmé a 1966. Le filme était base sure son œuvre Voltaïque. Il est d’une jeune fille Sénégalaise qui travaillait pour une famille de blancs. Quand le colonialisme était fini et la famille rentrait à France, la fille, Diouana, les suivre. Là-bas elle était traites pire et étais déprime comme elle envisage son suicide.

    Le film en entier http://www.youtube.com/watch?v=Y42w0f1jqRg
    Bande-Annonce http://www.youtube.com/watch?v=XRNevX2AJ3Q

    Il y a beaucoup de façons de obtenir un thème au public. Ousmane a réalisé que la meilleure façon pour Afrique était le film. Donc ces films montrent des sentiments importants au Sénégal aux les Sénégalaises analphabètes. Oui Ousmane était le premier directeur du film par l’Afrique qui gagnait la reconnaissance internationale. Mais il était une important Africain parce qu’il ouvrait un nouveau moyen d’expression pour le pays.

  5. Dans Les bouts de bois de Dieu, les femmes jouent un rôle extrêmement important. Dans ce livre, la grève des cheminots fournit un étage pour leur développement dans la société sénégalaise. Au début du livre, les femmes sont derrière leurs maris en soutenu la grève. La frustration de ces femmes monte quand elles ne peuvent pas gagner de nourriture pour leurs familles :
    « Tu verras qu’à la prochaine grève, les hommes nous consulteront. Avant ils étaient tout fiers de nous nourrir, maintenant c’est nous, les femmes, qui les nourrissons ! » (87)
    Tout au long du livre, les femmes gagnent de plus en plus leurs voix et sont, à la fin du livre, les leaders de la grève en Sénégal.
    Le bébé « Grève » est un symbole frappant de l’importance des femmes : la communauté des femmes soigne ce bébé juste comme ces même femmes mènent – prennent soigne de –la grève.

    Il y a un grand différence entre ce roman de Sembene est l’article de Cooper. Le roman emploie les histoires personnelles pour raconter une histoire que Cooper traite plus statistiquement et objectivement. Cooper dit qu’il n’y a aucune évidence que le manifeste des femmes qui est le point culminant du livre de Sembene s’est jamais passé. Il est ainsi intéressant que Sembene créerait cet épisode probablement fictionnel. Au temps du lancement de ce livre, les droits des femmes doivent avoir été importantes. Le roman était lancé en 1960, la même année de l’indépendance de Sénégal.

  6. In Cooper’s reading, he makes obvious the fact that he holds “God’s Bits of Wood” in positive and negative lights as far as historical depiction is concerned. He refers to the novel as “complicates the task of the historian and lends it importance: the written epic may influence oral testimony, yet the fictional account enhances the sense of participants that their actions shaped history.” Cooper’s piece wants to further examine the strike from a very informative, solely factual stance whereas Sembene’s novel (as most historical fictitious novels do) paints a colorful story that underlines the strike on a broader scale. Because it is a novel with a plotline, it is not solely based upon facts—it paints a story of Bakayoko, Lahbib, Doudou, and the other characters’ lives that weave in and out of the plotline. Cooper’s literary portrayal of the event is much more based upon “locat[ing] the railway strike in the history of post-World War II West Africa” (Cooper, 82). He urges historians to study both the concrete facts of this event as well as “engage in the fictional version of the strike” represented in Ousmane Sembene’s novel. He recognizes the importance of a depiction such as Sembene’s but reminds readers to take the story with a grain of salt. Like Samantha stated in her post, it is important to recognize and use both of these sources to understand the overall sense of the event in history.
    As far as the role of women depicted in each literary piece, I agree with most of the posting from my classmates in that there is a big difference. Cooper’s claim that the female characters “instinctively realize that women who are able to stand up to white men carrying guns are also able to assert themselves in their homes and villages, and make themselves a part of the decision making processes in their communities” is quite different from God’s bits of wood.” The novel tells the tale of women that are being oppressed by the oppressed through tribal and ethnic traditions. Sembene’s decision to make the novel’s anchoring thematic concern these women’s plight underlines its importance and how they truly were not able to incorporate themselves into the decision-making process (as Cooper stated).

  7. Un autre film de Sembene, Guelwaar:

    http://movies.nytimes.com/movie/132938/Guelwaar/overview

    un extrait: http://www.dailymotion.com/video/x7xk3c_extraitst_shortfilms

    Sembène s’attire aux conflits politiques par un perspectif presque psychologique, utilisant des personnages complexes. L’extrait du film est assez puissant ; il touche à beaucoup de thèmes nous avions en parlé à classe ; l’aide monétaire, relation France-Afrique, la soumission sociale des Africains, la colonisation « mentale » discuté le Jeudi avant dans la section 01 ; il exige du courage, soulignant les défauts de ce qui se passent autour d’eux. C’est comme il les a éclaboussés d’eau froide.

  8. There are a couple of interesting divergences in the accounts of the railway strike in Gods Bits of Wood by Sembene Ousmane and “’Our Strike’: Equality, Anticolonial Politics and the 1947-48 Railway Strike in French West Africa,” some of which are due to their approaches, one fictional and the other academic. Clearly, as Cooper recognizes in his work, Gods Bits of Wood has enjoyed great success in creating a general consciousness in others (in West Africa and abroad) about this strike and its implications. However, Cooper also stresses some of the problems with the novels popularity, not in the least that testimony from some participants in the strike that indicated they saw Ousmane’s work as co-opting ‘their strike’ (Cooper, 81) There are some limitations to Gods Bits of Wood purely based on the fact that it is a fictional work which, while it may embody a spirit that an academic piece could not, still runs the risk of fictionalizing important aspects of this historic time period. One distinction between the two accounts comes from their assessment of the role of women in the strike. Cooper asserts that women had less of a distinct role and instead mostly impacted the strike by acting as a part of families and larger communities, though he acknowledges the subject needs more scholarly attention (Cooper, 96). This differs from the emphasis that Sembene places on the women’s march and their role as a separate entity embodying the spirit of the strike.

    Another divergence in the two accounts is that in Sembene’s novel, it is emphasized that the implications of the sense of popular sentiment extended past the labor sphere. Cooper though, stresses that at least on an organizational level this was not necessarily clear or anticipated. He follows by indicating that from a historical viewpoint neither the political parties nor the major trade unions really took on this cause- especially at the time of the strike. Both works are clearly important to consider and provide unique ways of viewing an historic time period. Sembene’s account of the strike is useful in its exploration of the spirit and emotional values of this movement that would be much harder to express in a more formal, academic piece. The historical account is important because it brings up future questions to explore and attempts to use records, as well as personal accounts to build a more factual description of the railway strike.

  9. Je suis tout à fait d’accord avec Maria sur comment Sembene représente les femmes dans son livre comme puissantes. Il les représente aussi comme autonomes : les femmes dans son livre faisaient leurs propres choix, soit conventionnels ou pas. Il y avait N’Deye Touti, une belle fille qui refusait l’offre de mariage de Beaugoss, au lieu poursuivant activement l’homme qu’elle aime, Bakayoko. Elle agissait selon ses propres pensées et désirs. Le choix des femmes de marcher avec les hommes était aussi un acte d’autonomie, une décision venant seulement de leur volonté. Quand Penda a annoncé aux hommes cette décision, ils ont été étonnés ! Leur autonomie se montrait en plus lors leurs efforts impressionnants d’obtenir de l’eau et de la nourriture. Un cas qui est surtout impressionnant est le dialogue de Ramatoulaye à la boutique d’Hadramé, où elle essayait de le persuader de lui vendre du riz (« Hadramé, pour la gloire de Dieu, donne-moi ce kilo de riz. N’écoute pas les toubabs ! » p. 80). C’est presque toujours pour soutenir les autres (leurs enfants, leurs épouses, leurs amis), mais ces femmes le font d’une manière tellement proactive et indépendante qu’elles me font penser aux femmes de Duke !

    Le message d’Our Strike de Frederick Cooper au sujet des femmes est totalement différent. Il écrit, « it appears less likely that women acted as a distinct entity… than that they acted as parts of families and communities » (p. 95 – 96). Il veut dire, je crois, que les femmes n’agissaient qu’à cause d’une obligation envers leurs proches, insinuant qu’elles n’agissaient pas comme d’individus avec des volontés uniques. Sembebe fait mieux en nous rappelant toujours que si, ces femmes étaient bien sûr en train d’exercer leurs volontés et que c’était avec leur grande volonté qu’elles soutenaient leurs proches.

  10. En lisant les deux comptes de la grève et en recherchant les œuvres de Sembene, je suis de plus en plus intrigué par la représentation des femmes dans ses films et ses romans. L’article de New York Times que Julia a posté explique que les films de Sembène sont souvent écrits au sujet de la vie et les actions des femmes ordinaires africaines. Par exemple, Moolaadé, qui a fait ses débuts en 2004, suit une femme déterminé à faire cesser la pratique de l’excision dans son village. Bien que cet article ne parle que de la carrière de Sembène comme cinéaste, j’ai trouvé une entrée intéressante d’une classe de « Colonial & Postcolonial Literary Dialogues » de l’université de Western Michigan qui expose en détail les aspects certains de ses livres. Tout comme nous voyons dans la bande-annonce que Anna posté de l’adaptation théâtrale de Les Bouts de bois de dieu, ce site explique que ce livre met les femmes dans un rôle très intéressant et puissant. Pendant la grève des cheminots, les français, ou toubabs, essaient de mettre la pression aux travailleurs à retourner à leur travail en leur refusant l’accès à la nourriture et l’eau. La situation s’aggrave, et la plupart des hommes considèrent céder, mais leur femmes les poussent à persévérer. En fait ce sont les femmes, pas les hommes qui ont violemment affronté les forces françaises ! Cette dynamique des sexes permet Sembene à commenter sur la culture africaine en laissant ses personnages féminins “instinctively realize that women who are able to stand up to white men carrying guns are also able to assert themselves in their homes and villages, and make themselves a part of the decision making processes in their communities.”

    Sources:
    http://www.nytimes.com/2007/06/11/world/africa/11sembene.html
    http://www.dailymotion.com/video/x7ozyo_les-bouts-de-bois-de-dieu_news
    http://www.wmich.edu/dialogues/texts/godsbitsofwood.htm

  11. En recherchant Sembene, j’ai découvert sa nécrologie dans le New York Times. On peut le trouve Ici: http://www.nytimes.com/2007/06/11/world/africa/11sembene.html
    Sembene, comme Fatou Diome, a lutté avec une crise d’identité. Il est ne à Sénégal, et il a quitté l’école à l’age de 14 pour travailler à Dakar comme pecheur. Apres quelque temps, il a quitté l’Afrique pour la France. En France, il avait beaucoup de petits boulots, et puis il a servi dans le militaire pendant la deuxième guerre mondiale.
    Les oeuvres de Sembene réfléchissent les problèmes sociaux et politiques pour les africains, surtout après le colonialisme a été mis à fin. Ses expériences de travailler en France sont aussi incorporées dans ces films. Ce que je trouve intéressant, c’est que Sembene n’avait pas peur de critiquer ou de prendre des risques. Dans sa nécrologie, Manthia Diawara a dit « “He could criticize Africa, he could criticize racism and he could criticize colonialism. » Par exemple, son film “Mandabi” a été critiqué en Afrique et son film “Emitai” a été supprimé en France pour cinq ans.
    Dans la fin, Sembene a reçu l’appréciation internationale pour ses films dans plusieurs prix. Il est vraiment le père du ciné africain.

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