“Out of Africa”

J’ai trouvé les revues tous les deux très intéressant et informatives. De plus, j’ai trouvé un article sur le site du New York Times, un essai qui parle de Diome et son roman dans le contexte plus large, du mouvement littéraire que l’auteur terme la “migritude”. La migritude est une continuation et évolution de la négritude, le mouvement littéraire commencé par Leopold Senghor et Aimé Césaire dans les années ‘30’s qui embrasse l’expression culturel noir comme une façon de combattre le réalité néocolonial. L’article m’a frappé car il a situé Diome et son œuvre dans le contexte plus grande de l’experience de l’immigration franco-africaine comme entier, pas seulement l’experience d’une immigrée sénégalaise en particulier. Le placement du roman dans le groupement de la migritude aussi saisit le message qui a imprégné le récit entier, la difficulté de l’immigration et le sentiment d’être arraché entre deux pays sans un sens d’appartenance a l’un ou l’autre. La phrase qu’a cité Professeur Mbembe aujourd’hui (et qu’a cité l’essaie aussi), explique le phénomène d’une façon parfaite : quand Madické demande à Salie lequel pays elle choisirait entre les deux, elle répond « et toi, tu préfère qu’on te coupe la jambe gauche ou le bras droit ? » (253), car c’est vrai que « partir… c ‘est avoir tous les courages pour aller accoucher de soi-même, naître de soi étant la plus légitime des naissances » (226), mais à la fois « la nostalgie est une douleur que l’accueil ne peut pas soigner » (244). Cette lutte entre nostalgie et auto-détermination, la haine de la marginalisation d’être femme en Sénégal et la marginalisation d’être noire en France, l’isolément de l’exil à l’étranger et l’isolément d’être comme touriste dans son pays natal, caractérise le roman et saut de chaque page. Cet essaie aussi explique le combat entre ces deux sentiments d’une façon vivide et compréhensive.