Zita Solange

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Zita Solange est une femme francophone qui habite à Durham depuis 2014. Elle s’est réfugiée de la République centrafricaine (RCA) en septembre 2014. Zita s’est déplacée avec ses trois enfants, et maintenant ils vivent dans un appartement près du centre de Durham. Elle est enceinte avec sa quatrième enfant – qui sera une citoyenne américaine – et elle espère être réunie avec son mari dans l’avenir.

 

 

 

 


 

Est-ce que vous pouvez décrire votre premier jour à Durham?

On est arrivé à Durham, à Raleigh.  C’était le mardi.  Ca c’était mon premier pas à Durham.  La voiture m’amenait ici.  On est arrivé à la maison, et [les personnes qui m’ont rencontré à l’aéroport] m’ont montré quelques choses ici.  On a cherché et est allé au boîte postale.  Après, on est allé à l’office [du immeuble], on a appris comment payer la maison, et afin, nous sommes retournés à la maison.  Ici, [mon gestionnaire de cas] m’a montré comment de préparer la nourriture, aller à la toilette, et les choses comme ça.  C’est ça, ma première journée.

 

Est-ce que vous pouvez décrire votre communauté et vos amis à Durham?

J’ai beaucoup d’amis à Durham.  Ma communauté est aussi comprise des personnes au bureau de CWS et inclut les personnes qui m’ont ramassé de l’aéroport quand je suis arrivée à Durham pour le premier fois (Lauren, Samantha, et Andrew).  Aussi, il y a des gens qui habitent dans ma communauté qui sont venus du même pays que moi et ma famille.  Par exemple, j’ai connu un homme qui s’appelle Paul qui était au même camp comme moi au Tchad.  Paul est arrivé à Durham avant moi et ma famille.  Quand ma famille et moi, nous sommes arrivées à Durham, il a aidé ma famille avec notre assimilation à Durham.

J’ai des nouveaux amis à l’école/à mon cours d’anglais comme mon professeur, Edwin, et les autres élèves.  Mes voisins à Oak Creek qui sont arrivés après et avant moi sont une partie importante de ma communauté.  Chelsea et Lauren, qui sont “mes professeurs à la maison”, sont aussi une partie de ma communauté.  Aussi, il y a une autre femme qui viennent les mecredis et elle m’aide avec l’anglais. Mes enfants sont contents d’aller à l’école et ils ont des amis là.  Ils partent au matin avec le bus et retournent au apres-midi.  Ils ont gagné beaucoup de connaissance et c’est bien.

 

Comment est-ce vous voyez votre avenir à Durham?

Je préfère, plus de beaucoup de choses, d’aller à l’école, aller à l’université. Parce que quoi? L’anglais, je vais apprendre la langue. Parce que je dois parler bien l’anglais, et c’est où j’apprends un ordinateur comme je veux pour beaucoup d’années. Ce que je préfère faire dans l’avenir…et apprendre l’ordinateur pour le travail parce que quand on va faire le travail, les heures de travail ne sont pas au bureau, on est paie un bon salaire. Donc ce que si je préfère, avant tout à l’heure aller à l’école, et apprendre aussi les ordinateurs.

 

Comment est-ce vous voyez l’avenir de vos enfants?

Mes enfants auront un bon avenir parce qu’ils ont commencé l’école.  Pour cette raison, leurs avenirs seront plus facile que le mien. Je veux apprendre plus et plus d’anglais.  Mes enfants sont déjà dans l’école et ils apprennent beaucoup d’anglais donc leur avenir est déjà bien.  Mon bébé aura l’opportunité d’être un citoyen américain.  Souvent plus que cinq années passent avant que les réfugiés peuvent obtenir les cartes vertes et finalement leur citoyenneté.  Mais pour mon bébé, le citoyenneté est automatique. Donc ce bébé aura beaucoup d’opportunité et il sera heureux.  Il peuvent voter et être président s’il veut.

Au sujet de mon mari, j’ai commencé à faire ce papier et donc, ils ont demandé l’acte de mariage…j’ai appellé au pays et il doit l’envoyer à l’office. Rebecca [une femme qui travaille à CWS] est chargé d’immigration. Donc, c’est elle qui a demandé aussi d’envoyer encore sa photo; donc on doit envoyer la photo.  Donc il va commencer avec l’application mais elle m’a dit que ça demande beaucoup d’argent.  Mais comme je n’ai pas l’argent, est-ce que c’est possible que, si j’accepte, elle peut donner mon histoire sur l’internet où des gens peuvent m’aider, un peu de moyen, de donner un peu d’argent si les gens peuvent faire ça.  Je vais donner cent dollars et faire l’examen de déterminer si mon enfant est l’enfant de mon mari.  Ils demandent cent dollars pour moi et pour lui, le père. Donc c’est beaucoup d’argent.  Donc elle me demande, si j’accepte, on peut donner mon histoire sur l’internet.  Je pense que c’est pas un problème pour envoyer; elle va envoyer… C’est bon s’il peut venir.  Avec des enfants, et en plus le bébé encore, j’ai des impots de travailler, de payer la maison.


L’entretien a été enregistré et traduit par Lauren Taylor et Chelsea Decaminada le 21 novembre 2014.

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